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Ce blog contient des articles de couples à tendances homosexuelles...
Public averti pour tous mineurs ou âmes sensibles!

Toutes copies de mes articles, aussi minimes soient-elles, ne seront tolérées.

Présentation

  • : Pleasures Sanctuary
  • Pleasures Sanctuary
  • : Amateur Divers Histoires érotiques Divers
  • : Ce blog à été créé en vue d'y mettre certaines choses que je fais. Principalement vous y trouverez mes fics qui sont pour le moment principalement Yaoi, mais qui sait, avec le temps je tenterais peu-être d'élargir un peu mes registre. Pour ceux qui viendrait à passer, je souhaite une bonne lecture et vous remercie d'avances pour les commentaires qui m'aiderons certainement à m'améliorer.
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  • : 19/04/2009

Profil

  • Shayreen57
  • Pleasures Sanctuary
  • Femme
  • gays récits érotiques homosexuel dessin yaoi
  • Je suis d'un naturel très timide, du coup donc très mystérieuse ayant peut-être une personnalité cachée encore non découverte. Mes passions sont chanter, dessiner, lire et écrire des fics yaoi.

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erog

Jeudi 8 novembre 4 08 /11 /Nov 17:08

Alala. Ca fait longtemps que je ne suis pas venu ici. La raison? Un super gros blocage. Et oui, depuis un moment maintenant, j'ai ne pas été en mesure d'écrire une seule ligne. Néanmoins, je ne dis pas que j'abandonne mes histoires. Loin de là, je compte bien les continuer. Mais à l'heure qu'il est, j'ignore quand je rajouterais un nouveau chapitre. Au pire je peux toujours rajouter d'autre histoires que j'avais commencé çà fait un bout de temps, mais vue qu'elles ne sont pas chapitré, je voulais d'abord les finir avant de les publier, mais bon, il faut bien faire fonctionner ce blog un peu, sinon il va prendre la poussière. Enfin je verrais, vais y réfléchir. En tout cas merci d'avance à ceux qui passe et laisse des commentaires, çà fait toujours plaisir. 

 

A très bientôt.

 

Gros kissu calin à tous.

Par Ameris
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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 16:05

Puis il disparu, faisant par la même occasion, tomber totalement la fièvre de Vincenzo. Ce dernier se réveilla lentement de son sommeil.

 

VINCENZO : (Murmurant tout en se réveillant) Hmm ! Lucifer… Rohlian…

 

            Chacun des deux assis près de lui, lui tenait la main et l’un après l’autre répondirent.

 

LUCIFER : Nous sommes là Vincenzo, ne t’inquiètes pas !

 

ROHLIAN : (Quelque peu déçu) Oui mon cœur, nous sommes là, tout près de toi !

 

VINCENZO : (Serrant fort leur main et ouvrant les yeux lentement en souriant) Je vous aime !

 

LUCIFER : (Lui caressant les cheveux) Nous aussi nous t’aimons, vraiment énormément. Et sinon, comment te sens-tu ?

 

VINCENZO : Je me sens bien, un peu fatigué peut-être, mais à part çà je vais bien. Je vais dormir encore un peu et d’ici cette après-midi je serais de nouveau sur pied. Vous n’êtes pas obliger de rester à mes côtés, allez donc faire une ballade ou je ne sais quoi.

 

LUCIFER : Est-ce que tu cherches à te débarrasser de nous par hasard ?

 

ROHLIAN : Oui, c’est une bonne question, c’est aussi l’impression que çà me donne. Alors Viny, est-ce que c’est le cas, tu cherches à te débarrasser de nous ?

 

VINCENZO : Mais pas du tout, qu’allez-vous donc imaginer ! C’est juste que je ne veux pas que vous gâchiez une si belle journée à me veiller, c’est tout. Je ne cherche vraiment pas à vous mettre dehors ! (Leur offrant un doux sourire emplit de tendresse)

 

LUCIFER : Si tu le dis je te fais confiance, mais gare à tes fesses si tu m’as menti, tu risquerais de le regretter !

 

VINCENZO : Je m’en doute bien, je vous fais confiance pour çà !

 

LUCIFER : Très bien, on te laisse te reposer dans ce cas. Rohlian, on y va !

 

ROHLIAN : Partez déjà devant je vous rejoint, je veux juste demander quelque chose à Vince !

 

LUCIFER : Très bien, mais dépêche toi et ne me fait pas attendre trop longtemps !

 

ROHLIAN : Je ferais vite ! A toute suite !

 

Lucifer sortit alors de la chambre gagnant lentement la sortie de la maison, pendant que Rohlian restait avec Vincenzo, qu’il regardait d’un air interrogateur, ce qui n’échappa pas à la vigilance de son ami qui le lui fit remarquer.

 

VINCENZO : Je peux savoir pourquoi tu me regardes comme çà ?

 

ROHLIAN : Parce que je sens que tu me caches quelque chose, et je veux savoir ce que c’est. Alors, dis-moi !

 

VINCENZO : (Serrant ses poings sous le drap) Je ne te cache rien mon cœur, pourquoi penses-tu cela ?

 

ROHLIAN : J’ai énormément de mal à te croire. Au fait, où étais-tu pendant ton moment de fièvre, avant que tu ne te réveilles ?

 

VINCENZO : Mais qu’est-ce que c’est que cette question idiote, où est-ce qu’on va déjà quand on dort, fiévreux ou non ? Au pays des rêves non, à ce que je sache !

 

ROHLIAN : C’est bien ce que je pensais, tu me caches quelque chose, et ta réaction excessive en est la preuve, car je sais de source sûr que quelqu’un t’a rencontré via ton rêve, car c’est cette personne qui a provoqué ta fièvre !

 

VINCENZO : Mais qu’est-ce que tu racontes, ce que tu dis est impossible à faire, où vas-tu chercher ces idées ?

 

ROHLIAN : De la bouche même de Lucifer, c’est lui qui m’as dis que ta fièvre n’était pas naturelle, mais d’ordre magique, alors dis-moi qui tu as vu ou je te fais la tête !

 

VINCENZO : (Le regard triste) Je suis désolé mon amour, mais j’ai promis de ne rien dire, et tu me connais assez bien pour savoir que je tiens toujours mes promesses, donc je ne peux rien te dire et je le regrette, je déteste devoir faire des cachotteries, mais je n’ai pas le choix, je suis désolé… (Fondant en larmes)

 

ROHLIAN : (Se blottissant contre lui et le serrant dans ses bras) Chuutt ! Ne pleure pas mon amour, je suis désolé d’avoir été aussi insistant, je ne voulais pas te faire de la peine, et je comprends que tu ne veuilles pas trahir ta promesse, néanmoins, lorsqu’il te sera possible de divulguer ton secret, je voudrais que tu viennes m’en parler tout de suite, promis ?

 

VINCENZO : (Souriant et le serrant fort contre lui) Oui promit, dès que j’en aurais l’autorisation, je te dirais tout. (Se séparant de lui et baissant la tête) Rohlian ?

 

ROHLIAN : Oui mon amour, qu’y a-t-il, pourquoi as-tu encore cet air triste dessiné sur ton visage ?

 

VINCENZO : Et bien j’ai une petite course à faire ce soir et je dois y aller seul, mais Lucifer ne me lâchera pas d’une semelle je le sais, mais je dois y aller seul c’est important. Seulement, je ne sais pas comment faire pour y aller sans que notre Ange Noir ne veuille me suivre. Est-ce que tu aurais une idée ?

 

ROHLIAN : (Caressant les cheveux de son bien-aimé) Désolé mon cœur, mais je ne vois vraiment pas ce que l’on pourrait faire pour que tu puisses te rendre à ton rendez-vous. Ecoute, reposes-toi pour le moment, nous verrons çà plus tard. A présent je dois y aller, il doit sûrement s’impatienter. Reposes-toi bien mon amour.

 

Vincenzo lui sourit et l’attira à lui pour l’embrasser tendrement sur les lèvres. Rohlian lui rendit son baiser avec passion et le rompit avec regret. Il déposa un léger baiser sur son front et s’en alla rejoindre Lucifer qui l’attendait dehors sur le pas de la porte et l’avait vêtu d’un claquement de doigts pour gagner du temps, ce dernier ne l’ayant remarqué qu’en arrivant à la porte, remerciant Lucifer à sa sortie, sachant qu’il s’agissait de son prodige. Tous deux s’en allèrent donc se balader, le Prince des Ténèbres demeurant des plus silencieux, Rohlian ne se posant pas plus de questions, voulant surtout éviter un interrogatoire sur sa petite conversation avec Vincenzo. Entre temps, Vincenzo qui avait fermé les yeux après le départ de son aimé, s’était endormit rapidement, gagnant le pays des rêves, si l’on peut qualifier cela de rêve, car il se retrouva bizarrement dans le même endroit où il venait de faire connaissance avec Ismaël. Il s’approcha lentement de la cascade et y aperçu la silhouette dénudé d’un jeune homme, arborant dans son dos deux magnifiques grandes ailes blanches, auréolées d’une intense lumière éclatante légèrement argentée. Des cheveux blancs neige retombaient sur les épaules et dans le dos, faisant s’allumer une petite lumière dans l’esprit de Vincenzo, pensant savoir de qui il s’agissait. Il pénétra l’eau rapidement et s’approcha de l’Ange, s’arrêtant derrière lui, laissant le silence planer un instant avant de le briser.

 

*******************************************************************************************************

 

VINCENZO : (Tout en posant lentement et hésitant, sa main sur l’épaule de l’Ange) Ga… Gabriel ?

 

L’Ange sursauta et se retourna hâtivement, renversant Vincenzo dans l’eau et le tenant fortement immobile.


GABRIEL : Ne refaites plus jamais çà, j’ai horreur que l’on me surprenne de derrière !

 

VINCENZO : Ca n’avait pourtant pas l’air de vous poser problème lorsqu’il s’agissait de Lucifer !

 

GABRIEL : (Etonné mais ne lâchant pas prise) Lucifer ? Vous connaissez Lucifer ?

 

VINCENZO : Lâchez-moi si vous voulez que je vous réponde, vous me faites mal !

 

GABRIEL : (Tout en le relâchant) A présent dites-moi qui vous êtes et d’où vous connaissez mon… Je veux dire Lucifer ? !


VINCENZO : (Se relevant et se positionnant face à l’Ange) Je m’appelle Vincenzo, Vincenzo LORSSINI. Je suis le petit ami de Rohlian VERGAS. Et Lucifer est… (Baissant la tête) notre amant… (Relevant la tête hâtivement et voyant la tristesse se dessiner sur le visage de Gabriel) Je suis vraiment navré, je ne voulais pas vous faire de la  peine. Je suis vraiment désolé ! (Puis il baissa à nouveau la tête)

 

GABRIEL : Ne vous excusez pas, vous n’y êtes pour rien, je vous assure ! (Se retournant et tournant le dos à Vincenzo)

 

VINCENZO : Oh Gabriel… (S’approchant de lui et le serrant dans ses bras pour le réconforter) Je comprends très bien votre douleur !

 

GABRIEL : (Agrippant les bras de Vince et basculant sa tête en arrière) Comment pourriez-vous donc comprendre, et pourquoi est-ce que je me sens si bien dans vos bras ?

 

VINCENZO : Je ne sais pas pourquoi, peut-être sentez-vous seulement son aura sur moi, ce que je ne comprends pas, c’est comment cela est possible, puisque nous sommes ici et non dans la réalité !

 

GABRIEL : (Se tournant face à Vincenzo) Comment ce fait-il au fait que vous vous trouviez en ce lieu alors que vous n’êtes ni mort, ni un ange ?

 

ISMAËL : (Apparaissant soudain près d’eux) Je peux répondre à cette question !

 

GABRIEL : (Se retournant tout en restant blottit contre Vincenzo) Ismaël ? Mais que faites vous ici, et qu’entendez-vous par vous connaissez la réponse ?

 

ISMAËL : Je connais la réponse, parce que c’est moi qui l’ais fait venir ici. Je tenais à ce que Vincenzo et toi vous rencontriez. Je pensais organiser cette rencontre en face à face près de la tombe de Rohlian, seulement ce dernier étant trop curieux et Vincenzo n’ayant pas pu tenir sa langue, j’ai préféré faire en sorte de faire cela ici, c’est d’ailleurs plus prudent, sachant que Lucifer aurait certainement lu les pensées de Rohlian et aurait donc appris où se serait rendu Vincenzo et l’aurait certainement suivit !

 

VINCENZO : Ca c’est certain, encore désolé d’avoir tout dis, mais je n’arrive pas à mentir à mon Rohlian, en tout cas je n’ai pas pu lui donner de raison étant donné que je ne sais pas pourquoi vous teniez à ce qu’on se voit !

 

GABRIEL : (Restant toujours lové dans les bras de Viny) C’est vrai, pourquoi teniez-vous tant à ce que l’on se rencontre ?

 

ISMAËL : J’espère par là adoucir ta peine et chasser ton chagrin. Je ne supporte pas de voir mon élève malheureux et si je peux faire quelque chose je le ferais !

 

GABRIEL : (Baissant la tête) Vous ne pouvez rien faire hélas, si ce n’est m’arracher le cœur ou trouver une potion anti-amour, ou encore faire changer d’avis à notre Seigneur, ce qui je le sais sera impossible à réaliser !

 

ISMAËL : (Le regard triste) Gabriel…

 

L’Ange se tourna vers Vincenzo et se blottit contre lui. Le jeune homme le serra de ses bras pour le réconforter, connaissant très bien la peine et ressentant la douleur de cet Astre Céleste.

 

VINCENZO : J’aimerais tellement pouvoir faire quelque chose, seulement je ne sais pas quoi, je suis bien trop faible face à Dieu, et même si je tentais de lui parler, je sais pertinemment qu’il ne m’écouterait pas, de même qu’il ne vous a pas écouté Lucifer et vous !

 

GABRIEL : (Levant la tête vers Vincenzo) Lucifer et moi ?

 

VINCENZO : Oui ! Je sais que vous avez essayé de parler au Seigneur pour qu’il comprenne ce que vous ressentiez l’un pour l’autre, mais il n’a rien voulu entendre !

 

GABRIEL : (Surpris) Que… Comment pouvez-vous savoir cela ?

 

VINCENZO : Parce que je l’ai vu dans mon esprit, et j’en ai ressentit la douleur que vous ressentiez !

 

GABRIEL : Mais comment est-ce possible ?

 

VINCENZO : Je ne sais pas moi-même comment cela est possible, mais à mon avis nous allons le savoir dès à présent, n’est-ce pas Ismaël ? (Tout en regardant ce dernier) Je suis sûr que vous savez pourquoi et c’est la raison pour laquelle je suis ici !

 

ISMAËL : (Souriant) En effet je connais la raison et c’est bien pour cela que je vous ai fait venir !

 

GABRIEL : (Se tournant vers lui, le regard interrogateur) J’attends des explications. Pour quelle raison peut-il avoir vu cela via son esprit ? !

 

ISMAËL : Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre. Vos deux esprits sont en parfaite symbiose. Je ne sais pas encore pour quelles réelles raisons cela est possible, mais ce qui est un fait, c’est que vos âmes se synchronisent, s’unissent l’une à l’autre.

 

GABRIEL : (Regardant Vincenzo) Nos esprits se complètent ? C’est impossible, à moins que quelqu’un ait fait en sorte que cela se produise ! Est-ce que Dieu en serait l’auteur par hasard ?

 

ISMAËL : J’en doute fort, je ne vois pas pourquoi il aurait fait une telle chose. Le plus important dans l’histoire, ce n’est pas qui est l’auteur, mais ce que cela nous apporte !

 

GABRIEL : Et qu’est-ce que cela est censé nous apporter ?

 

VINCENZO : Je crois comprendre ! Dites-moi si je me trompe, mais vous pensez que vu que d’après ce que vous nous avez dit, que nos esprit se complètent, qu’il serait peut-être possible de nous compléter corps et âmes, est-ce cela ?

 

ISMAËL : (Des plus étonné) Et bien et bien, tu est vraiment très perspicace, et en effet c’est bien à çà que je pensais, qu’il doit être possible de vous faire fusionner tous les deux, du moins que Gabriel partage votre corps !

 

GABRIEL : Ismaël, perdriez-vous la raison, une chose pareille est impossible à concevoir, et même si c’était possible, son enveloppe charnelle ne le supporterait certainement pas !

 

ISMAËL : Dans notre cas cela est possible ne me demande pas de t’expliquer pourquoi, je ne comprends pas vraiment moi-même, mais je sais que c’est possible, car un cas similaire s’était déjà provoqué. La question est, êtes-vous tous les deux près à réaliser cette fusion quand les opportunités se présenteront, car il est clair que ce ne sera pas un partage à longs termes, mais uniquement temporaire !

 

VINCENZO : Pour ma part je suis près, je crois d’ailleurs savoir quelles sont vos motivations et je suis partant, seulement cela ne tient pas qu’à moi ! Alors Gabriel, acceptes-tu de faire partie de moi, ou non ?

 

GABRIEL : (Baissant la tête) Je… Je ne sais pas trop, je… J’ai un peu peur des conséquences !

 

ISMAËL : Penses aux avantages que cela t’apporte !

 

GABRIEL : Avantages ? Quels avantages pourraient-ils y avoir ?

 

VINCENZO : (Murmurant à son oreille) Tu serais près de Lucifer sans que cela ne pose de problème, et même Dieu n’y verrait que du feu, il est vrai qu’il y a des risques qu’il le découvre, mais pas si nous sommes prudent. Alors toujours aussi hésitant ?

 

GABRIEL : C’est risqué tu risquerais de t’attirer les foudres du Père et Lucifer aussi d’ailleurs, de même qu’Ismaël et moi-même, nous y perdrions tous !

 

VINCENZO : (Le faisant le regarder) Certes le risque est grand, mais le bonheur qui en découlerait le sera d’avantage, et puis tu pourras être auprès de celui que tu aimes, et malgré toute tes réticences, je sens bien que tu en as envie, tu ne peux rien me cacher, je ressens tout ce que tu sens tu l’as oublié ?! Ne te poses pas tant de questions et fonce, c’est ce que je ferais et que d’ailleurs j’ai fais dans un certain sens ! Si tu veux des arguments pour te convaincre, en voila déjà un !

 

            Il prit le visage de l’Ange dans ses mains et l’embrassa tendrement sur les lèvres, pensant que ce dernier goûterait à la saveur des baisers  de Lucifer restés sur ses lèvres. Gabriel ouvrit de grands yeux, et ayant capté les pensées de Viny comprenant son acte, il se laissa aller, s’imaginant que Lucifer lui-même déposait ce baiser sur ses lèvres, goûtant la saveur qui semblait ne pas s’être envoler. Il passa alors ses bras autour de la taille de son futur hôte corporel, l’étreignant avec tendresse. Vincenzo rompit alors le baiser et lui caressa la joue en souriant, puis déposa un petit smacky sur le bout de son nez.

 

VINCENZO : Alors mon argument était-il assez convainquant ou tu hésites encore ?

 

GABRIEL : (Secouant la tête en souriant) Hm ! Hm ! Tu m’as convaincu, du moment qu’on ne se fait pas prendre et étant donné que ce serait temporaire !

 

VINCENZO : Bonne décision, tu verras tu ne le regretteras pas !

 

ISMAËL : Nous devons y aller à présent, Vincenzo doit repartir, Lucifer et Rohlian rentre de leur promenade et il ne serait pas prudent que notre ami ne se réveille pas s’ils venaient à vouloir le tirer de son sommeil !

 

GABRIEL : Vous avez raison, il ne faudrait pas qu’il ait des ennuies par ma faute, seulement quand est-ce que nos esprits sont censés fusionner ? !

 

ISMAËL : Quand tu seras disponible et donc pas en service, et en ce moment il y a encore beaucoup de travail de prévu qui t’attends, ce ne sera donc pas pour dans l’immédiat !

 

GABRIEL : (Baissant la tête tristement) Ah ! Je vois !

 

VINCENZO : (Le serrant fort dans ses bras)  Ne soit pas triste Gabriel, en attendant que ce moment arrive, je te ferais partager toutes les sensations, car les pensées de Lucifer sont toujours pour toi, dans son amour, ses gestes, et les caresses qu’il nous prodigue, il le fait en pensant à toi. Et même s’il tente de le cacher, je ressens sa détresse et son désespoir. Je te ferais donc partager tous nos instants jusqu’à ce que tu puisses être en moi pour les partager directement. Je dois y aller à présent, je les sens de plus en plus proche ! Mais avant çà, un petit kissu d’au revoir ! ^__^

 

            Puis il offrit à nouveau un doux baiser à Gabriel, cette fois-ci un peu plus prononcé que le précédent, mais un peu moins long. Il le rompit au regret de Gabriel, et lui sourit.

 

VINCENZO : (Murmurant à son oreille) Je le donnerais à Lucifer de ta part, mais sans le stipuler pour le moment !

 

GABRIEL : Merci ! Merci beaucoup Vincenzo !

 

VINCENZO : (Souriant) Ne me remercies pas, tu aurais certainement fais la même chose à ma place.

 

ISMAËL : Il est l’heure à présent Vincenzo !

 

            Ce dernier acquiesça et s’approcha de lui, offrant un dernier sourire à Gabriel qui le lui rendit. Ismaël ouvrit une porte que Vincenzo traversa, le renvoyant dans son corps au moment même où Lucifer et Rohlian pénétraient la chambre.

 

*******************************************************************************************************

 

Tous deux souriaient face à la vue de leur aimé qui dormait paisiblement, souriant aux anges. Ils s’assirent à ses côtés, le regardant tendrement, mais le laissant néanmoins dormir, attendant qu’il se réveille de lui-même et en douceur. Réveil qui ne tarda pas à venir, car Viny gigotait quelque peu, puis il ouvrit les yeux lentement, souriant en voyant le visage de son aimé et amant. Il se redressa, les allongea et leur offrit un baiser à chacun, faisant partager ses sensations avec Gabriel au moment où il embrassa Lucifer. Il s’agenouilla face à eux et les regarda tendrement.

 

VINCENZO : Alors votre promenade, c’était comment, je ne vous ai pas trop manqué au moins ?

 

ROHLIAN : (Taquin)  La ballade était génial et tu ne nous a pas manqué le moins du monde, c’était très bien en tête à tête avec Lucifer, n’est-ce pas ?

 

LUCIFER : (Jouant le jeu) En effet, ce tête à tête était vraiment des plus merveilleux, faudra qu’on remette çà !

 

VINCENZO : (Un tantinet vexé et faisant la moue) Et bien puisque c’est comme çà, je vais vous laisser et prendre une bonne douche et j’irais rejoindre Richard, na !

 

            Il se leva et gagna la salle de bain, se rendant sous la douche et faisant glisser l’eau doucement sur sa peau. Lucifer et Rohlian se regardèrent et foncèrent dans la salle de bain, ouvrant avec fracas les portes de la douche, effrayant Vincenzo, qui s’était vivement retourné.

 

LUCIFER & ROHLIAN : (A l’unisson) C’EST QUI RICHARD ?

 

            Vincenzo les regarda et pouffa de rire en voyant leurs têtes, ses deux vis-à-vis se regardant ne comprenant pas ce qui se passait.

 

ROHLIAN : Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, à présent dis-nous qui c’est ce Richard !

 

            Et Vincenzo riait toujours de plus belle, ne pensant pas que Lucifer et Rohlian auraient marché à fond dans son contre jeu. Il reprit son souffle et les regarda.

 

VINCENZO : (Souriant et faisant un clin d’œil) Je vous ai bien eu, y a jamais eu de Richard ! Vous auriez du voir vos têtes, c’était trop drôle !

 

LUCIFER : (D’un air grave et sérieux) Alors comme çà tu t’es payé notre tête, tu vas regretter ton geste crois moi ! Ton action appelle à la torture qu’en penses-tu Rohlian ?

 

ROHLIAN : C’est une bonne idée, la torture et je sais comment, les chatouilles !

 

LUCIFER : (Souriant sadiquement) C’est parfait, un bon échauffement et après je pense qu’on pourrait….. (Chuchotant à son oreille) Alors qu’en penses-tu ?

 

ROHLIAN : J’en pense que c’est une idée exquise !


            Vincenzo regarda autour de lui et vit qu’il était pris au piège, et se vit empoigné par les deux jeunes hommes. Il tenta de se dérober, mais rien à faire, ils étaient plus fort  que lui. Il se vit alors allongé sur le lit et attaché avec des lianes magiques, jambes écartées. Il subit tout d’abords des chatouillis de la mort, le faisant rire aux larmes. Puis après cet échauffement, ses deux compères se dévêtir lentement sous ses yeux, de manière sensuelle et des plus excitante, faisant réagir intensément son corps. Et ils entreprirent de se caresser sous ses yeux, l’excitant d’avantage, lui soutirant quelques gémissements. Plus leurs caresses se faisaient poussées, plus il était excité, ressentant une légère douleur à son entre jambe, son sexe étant au garde à vous, gonflé d’un désir intense et voulant être dorloté à son tour. Vincenzo n’avait pas pensé à ce moment à se désynchroniser avec Gabriel partageant alors avec lui ce qu’il ressentait. Et ce dernier qui était  en pleine mission, eu du mal à l’effectuer et du s’arrêter un moment pour se trouver un coin tranquille à l’abris des regards.  A cet instant, il se trouvait au abord d’une plage, où le soleil était juste sur le point de se coucher, colorant le ciel d’une splendide teinte rose orangé, peignant un tableau des plus exquis et romantique. Il alla se cacher dans une crique pas loin, s’assurant qu’il n’y ait personne, ce qui pour son salut, fut le cas. Il s’allongea sur le sable doré et libéra son sexe de sa prison de tissu, ce dernier dévoilant son dressement en apparaissant.

 

GABRIEL : (Haletant) Vincenzoh ! Hah ! Ce n’est vraiment pas le moment ! Hmm ! Désynchronises-toi je t’en prie ! Haahh !

 

  Mais ce dernier n’ayant pas la tête à la réflexion, ne pensa pas à cela et était de plus en plus excité, ce qui eu pour conséquence que Gabriel entama de douces caresses sur son propre corps, s’occupant avec soin de sa verge gorgée de désir, le faisant gémir d’un pur plaisir qu’il étouffa en serrant les dents. Pendant ce temps, Rohlian et Lucifer continuèrent leur jeu un petit moment encore et l’Ange Noir s’empara du sexe de Vincenzo, l’engloutissant dans sa cavité buccale, y exerçant une puissante sucions, extirpant de ce dernier ainsi que de Gabriel, un cri de surprise lui procurant d’avantage de plaisir, pendant que Rohlian s’était installé à califourchon sur son aimé, de telle façon à pouvoir insinuer son phallus dans la bouche de son amour, qui le suça avidement, étouffant ses gémissement de plaisir. Ils firent cela pendant un petit moment, ne le faisant pas exploser de suite, échangeant leur place et effectuant les gestes de l’autre jusqu’à ce que leur victime atteigne le point de non retour, son paroxysme. Et ce fut l’explosion au bout d’un certain temps de tous les joueurs présent ou non dans la pièce, faisant Lucifer se libérer dans la bouche de son amant qui ne laissa rien échapper de cet élixir divin, partageant son goût avec l’Astre céleste qui avait également explosé au même moment.

 

GABRIEL : (Se léchant les lèvres sensuellement) Vraiment délicieux, cet élixir était celui de Lucifer, je le reconnaîtrais entre mille. Mais ce n’est pas tout çà, j’ai des choses importantes à faire ! Merci Vincenzo !

 

Il se rajusta et alla clore sa mission. Lucifer et Rohlian laissèrent Vincenzo attaché et s’allongèrent à ses côtés, se frottant à lui, ce dernier haletant comme jamais.

 

LUCIFER : J’espère que çà te servira de leçon !

 

VINCENZO : J’ai très bien comprit oui, vous pourriez me détacher à présent s’il vous plait !

 

LUCIFER : (Souriant sadiquement) Je ne crois pas, j’aime t’avoir ainsi à ma merci !

 

VINCENZO : Je n’en doute pas, seulement j’ai une petite envie urgente !

 

LUCIFER : Oh je vois, très bien je te libère, mais tu reviens dès que tu as fini, j’ai envie de vous avoir tous les deux contre moi un petit instant avant de regagner l’Enfer, j’ai quelque petite chose à régler pour la cérémonie  de sang de demain.

 

            Vincenzo et Rohlian se regardèrent, comprenant ce que cela signifiait pendant que le Démon Suprême détachait sa victime. Viny enfin détacher, couru vite fait aux toilettes. Arrivé dans la dite pièce, il roula de grand yeux et une goutte de sueur roula sur son front.

 

VINCENZO : (Confus) Oh mince, j’ai oublié de me désynchroniser avec Gabriel ! J’espère qu’il n’était pas entrain de faire quelque chose d’important, il va m’en vouloir c’est sûr ! Enfin nous verrons bien. Retournons près des autres !

 

 Sa petite commission terminée, il rejoignit ses deux amours, souriant et ne laissant rien paraître de sa gène d’avoir oublier de se désynchroniser avec Gabriel, et s’allongea à côté de Lucifer pour un gros câlin à trois. Lucifer les serra fort contre lui, et avant de s’en aller, les embrassa tendrement, Vincenzo partageant toujours ce qu’il ressentait avec Gabriel, qui sa mission achevée, regagna le paradis attendant de nouvelles consignes. Après le départ de Lucifer, Rohlian et Vincenzo prirent une douche commune et s’habillèrent puis passèrent le reste de la journée en famille, parlant de tout et de rien. L’après midi ils décidèrent d’aller se promener, en compagnie de Raoul et Angelo qui filaient le parfait amour, faisant sourire leurs amis. Ils se promenèrent donc un peu, rentrèrent pour le dîner et sortirent en boîte de nuit pour rentrer au petit matin. Ils allèrent tous se coucher et s’endormirent rapidement. Gabriel qui avait également terminé depuis un moment, profita de leur sommeil pour faire venir Vincenzo dans la salle de méditation, ce dernier s’approcha de lui en souriant entre nervosité et joie.

 

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VINCENZO : (Avançant vers la cascade qu’il connaissait si bien) Bonsoir Gabriel !

 

GABRIEL : (Se tournant et lui souriant) Bonsoir Vincenzo ! Tu me sembles assez nerveux, que se passe-t-il ?

 

VINCENZO : (Tortillant ses doigts) Moi nerveux ? Non pas du tout, qu’est-ce qui te fait penser que je suis nerveux ?

 

GABRIEL : Je le dis parce que tu te tortilles les doigts, preuve que tu es anxieux et je ne vois vraiment pas pourquoi, tu n’as pas vraiment de raison, alors pourquoi ?

 

VINCENZO : (Dissimulant ses mains derrière son dos) Et bien je me demandais pour quelle raison tu m’avais fait venir ici !

 

GABRIEL : (Souriant et s’approchant de Vincenzo) C’est donc çà qui te rends nerveux, tu penses que je t’en veux pour ne pas t’être désynchronisé pendant que vous faisiez joujou ! Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas du tout, seulement ce n’était pas vraiment un moment approprié pour çà !

 

VINCENZO : (Très gêné) Je m’en doute bien, mais sur le moment je n’ai pas vraiment pensé à çà, je suis désolé !

 

GABRIEL : (Souriant et enroulant ses bras autour du cou de Viny) Ne soit pas désolé, je t’assure qu’il n’y a pas de mal, au contraire, j’avoue que j’ai apprécié cet instant. Néanmoins je préfèrerais que çà ne se reproduise pas, surtout si je suis en mission. Heureusement demain je pourrais souffler et me reposer un peu !

 

VINCENZO : (L’enlaçant par  la taille) Et bien heureux que tu ais passé du bon temps ! Et heureusement que tu me préviens pour demain, je me désynchroniserais comme çà et tu pourras te reposer !

 

GABRIEL : Comment çà, il y a quelque chose de spécial demain ?

 

VINCENZO : Oui. Lucifer a décidé que l’on scellerait notre pacte demain et vu que je ne sais pas trop ce qu’il a prévu pour ce jour, je préfère me désynchroniser !

 

GABRIEL : Ce ne sera pas la peine je pense, il ne s’agit que d’un simple pacte de sang rien de dramatique, tu n’auras pas besoin de te désynchroniser, et de toute manière ce ne sera pas nécessaire, je pense que ce sera une bonne occasion de fusionner totalement, ne serait-ce que pour passer un peu de temps avec lui, du moins si çà ne te pose aucun problème !

 

VINCENZO : (Souriant) Pas du tout, je n’y vois aucun inconvénient, seulement comment procède-t-on pour çà ?

 

GABRIEL : Et bien d’après ce qu’Ismaël m’a dit, un simple baiser suffira pour que l’on fusionne !

 

VINCENZO : (Souriant) Juste un baiser ? Vraiment rien de plus simple et agréable !

 

GABRIEL : (Caressant la lèvre inférieur de Vince de son pouce) C’est vrai qu’il n’y a rien de plus plaisant que çà ! Ca t’embêterait si nous le faisions tout de suite, je voudrais que tu puisses encore te reposer un peu et moi également, de plus il ne risque pas de se produire grand-chose étant donné que vous dormez tous deux comme des bébés !

 

VINCENZO : Non je n’y vois aucun inconvénient et il est vrai qu’il vaudrait mieux que l’on sois en forme demain, surtout si la perte de sang est énorme, on ne sait jamais ! En parlant de çà, ton sang se mêlera aussi au sien et vice versa, çà ne pose pas de problème ?

 

GABRIEL : Tu devrais savoir que non, lui et moi avons déjà fait un échange dans notre jeunesse, je pensais que tu voyais tout !

 

VINCENZO : Non pas tout, il y a des choses qu’il semblerait que tu ne veuilles pas que je vois, comme cela par exemple, je l’ignorais, mais si ce n’est pas dramatique, fusionnons dans ce cas, le jour arrive assez vite et nous perdons du temps en parole, fusionnons et reposons nous, nous en avons grand besoin, surtout que ces voyages m’épuisent  énormément !

 

GABRIEL : Tu as raison cessons de parler et fusionnons !

 

Ils se sourirent l’un l’autre, leurs visages se rapprochant lentement pour qu’enfin leurs lèvres se touchent. Ils s’embrassèrent langoureusement un long moment, le corps de Gabriel se voyant aspiré par celui de Vincenzo en une lumière éblouissante, les renvoyant directement dans son enveloppe charnelle, les laissant passer à tous deux une excellente nuit, reprenant un maximum d’énergie pour le jour qui allait suivre et qui serait des plus spécial.  

 

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A suivre. . .

Par Ameris - Publié dans : Pacte Eternel (en cours)
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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 16:01

PACTE ETERNEL



CHAPITRE 5


ASTRE CELESTE.

 

 

 

 

            Pendant que tous dormaient paisiblement, la silhouette  qui les avait épié se retrouva face à la tombe de Rohlian, caressant le visage de la Statue angélique. La lune reflétait ses pâles rayons argentés, dans la longue chevelure blanche comme neige qui flottait sous la brise, dissimulant ainsi les yeux bleus topaze d’un jeune homme aux traits androgynes et dont les formes sensuelles et longilignes étaient dessinées à la perfection. Il était vêtu d’une tunique blanche, dont le haut transparent à manche courte, tombant en cascade sur ses hanche, moulait son torse à la perfection, tandis que dans son dos apparaissaient deux longues fentes, permettrant l’accès à une paire d’ailes lactescentes qui l’enveloppaient telle un voile de soie, glissant jusqu’à ses fesses fermes moulées dans un pantalon. Celui-ci faisait également ressortir le léger galbe de ses cuisses que l’on sentait des plus douces. Cet être d’une beauté à vous couper le souffle, respirant l’innocence et la pureté et répondant au doux prénom de Gabriel, semblait triste et perdu dans ses pensées.

 

GABRIEL : (Pensif) Oh Lucifer ! Je ne te comprendrais jamais ! Que cherches-tu en rendant cette âme son enveloppe charnelle ? Fais-tu cela pour défier notre Seigneur ou bien est-ce autre chose ? J’aimerais comprendre ton geste mais je n’y arrive pas, cela n’a aucun sens ! Tout ce que tu attireras, sera le courroux de Père et jamais tu ne pourras regagner le Paradis, alors pourquoi fais-tu cela ?

 

            Lucifer ayant entendu les pensées de Gabriel, s’éveilla, se leva et décida de sortir pour le rejoindre. Après avoir déposé un tendre baiser sur le front de ses deux amour, il disparu. Arrivée au cimetière, il observa un instant Gabriel puis s’avança lentement et silencieusement vers lui.

 

LUCIFER : (L’enlaçant par derrière, l’embrassant dans le cou et lui murmurant d’une voix chaude et douce à l’oreille) Alors mon doux Gabriel, on se promène encore si tard ? As-tu au moins la permission de ce fou ?

 

GABRIEL : (Surpris et ému posant ses mains sur celles de Lucifer, et renversant la tête en arrière, l’appuyant contre l’épaule de l’Ange Noir)  Lucifer ! Je t’interdis d’insulter le Maître ! Et puis d’abord, que fais-tu ici ?

 

LUCIFER : (Lui mordillant l’oreille) Ca faisait longtemps, n’es-tu pas content de me voir ?

 

GABRIEL : (Frémissant sous le contacte) Si… En fait non… Je ne sais plus… Je ne suis pas ici pour une visite de courtoisie, je suis venu pour Rohlian. Rends-moi son âme, elle doit s’en aller pour le Royaume !

 

LUCIFER : (Le faisant pivoter et le regardant dans les yeux tout en l’enlaçant) Désolé mon cher, mais je ne puis accéder à ta demande. Rohlian est désormais à moi, ainsi que Vincenzo et je ne les rendrais pour rien au monde. De plus vous avez assez d’âmes là haut et il est normal que j’en aie avec moi, et mon choix est déjà fait et je ne reviendrais pas sur ma décision. Et de toute manière, je ne pourrais jamais avoir ce que je désire réellement, alors je comble le vide au mieux.

 

GABRIEL : Ton désir ? Si je le comblais, accepterais-tu de rendre ces âmes ?

 

LUCIFER : (Souriant sarcastiquement) Tu ne pourras jamais combler mon désir, et même si, je ne te rendrais pas ces âmes, car je sais qu’après les avoir récupéré, je serais à nouveau seul dans les entrailles de la terre. De plus tu dis vouloir combler mon désir, mais sais-tu au moins ce que je veux, je ne le crois pas ! ?

 

GABRIEL : (Lui caressant la joue) Et bien dis-moi ! Que désires-tu exactement ?

 

LUCIFER : (Approchant dangereusement ses lèvres des siennes) Toi. C’est toi que je veux ! Gabriel !

 

GABRIEL : Mais Lucifer, tu sais parfaitement que… Que c’est impossible… Que… Hmm ? !

 

            Gabriel ne pu achever sa phrase, que les douces lèvres de Lucifer scellaient déjà les siennes  d’un doux baiser. Gabriel agrippa les épaules de l’Ange Noir, les yeux agrandis de surprise. Son envie était partagée entre le repousser ou s’abandonner à cette douceur en répondant à ce tendre baiser. Le choix fut fait pour lui, car un éclair s’abattit sur le Prince des Ténèbres, le séparant de l’Ange Céleste et  le propulsant  quelques mètres plus loin.

 

LUCIFER : (Se relevant et passant sa main à l’endroit de l’impacte) Et bien ! Il semblerait que quelqu’un voit d’un très mauvais œil que je pose la main ou ne serait-ce même que le regard sur toi !

 

GABRIEL : (Regardant Lucifer d’un regard confus mais légèrement tendre) Lucifer je…

 

Le jeune homme ne pu terminer sa phrase que Ueid de sa voix douce mais grave sur le moment, vint l’interrompre, se montrant implacable.

 

UEID : Gabriel ! Regagne immédiatement les cieux ! Quant à toi Lucifer, je t’interdis de l’approcher ! Est-ce que c’est bien clair ! De plus je te somme de rendre les âmes que tu as osées t’approprier !

 

LUCIFER : Compte dessus et boit de l’eau Ueid ! Je les ai, je les garde et tu ne peux rien contre ça !

 

GABRIEL : Lucifer je t’en prit, cesse de l’irriter à ce point !

 

LUCIFER : L’irriter moi ? C’est lui qui m’irrite au plus haut point en m’empêchant de te voir, alors ces âmes je les garde et je ferais d’elles ce que bon me semblera.  Maintenant va-t’en ! Va rejoindre ton stupide Dieu et comme il te l’a sommé, ce sera la dernière fois que nous nous voyons en bon terme, les autres fois je ne serais pas aussi conciliant je te le garantit. A présent au revoir, j’ai des choses à faire. (Tournant les talons et s’en allant)

 

GABRIEL : (Tendant la main vers le Prince Démoniaque) Lucifer… Ne t’en va pas ! (Puis baissant tristement la tête, se replongeant dans ses souvenirs)

 

UEID : Gabriel revient immédiatement et oublie ce démon définitivement !

 

GABRIEL : (D’une voix triste) Très bien Seigneur, j’arrive tout de suite ! [(Pensif) Adieu mon Ange noir, je ne t’oublierais jamais.]

 

            Il déploya ses magnifiques ailes blanches et s’envola en direction des Cieux sous le regard en coin d’un Lucifer souriant sadiquement.

 

LUCIFER : Ne t’imagine pas que je vais en rester là ! Je n’en ai pas terminé avec toi, loin de là ! Pour l’heure je vais retourner auprès de mes amants et demain sera le jour qui verra la  clôture de notre contrat.

 

            Il déploya six immenses ailes noires et s’envola à tir d’aile en direction de la demeure des Lorssini’s, impatient de retrouver ses deux compagnons adorés. Lorsqu’il arriva, il fut étonné de trouver Vincenzo nu devant la fenêtre grande ouverte, grelottant. Ce dernier ayant remarqué le départ du Prince et attendait son retour.

 

LUCIFER : (Souriant avec délice face à ce doux visage, il s’assombrit tout à coup) Puis-je savoir ce que tu fais devant la fenêtre dans cette tenue ? Cherches-tu à attraper la mort ? Retourne te coucher immédiatement !!

 

VINCENZO : Avant çà, pourrai-je au moins savoir où vous étiez ?

 

LUCIFER : Je n’ai aucun compte à te rendre, jeune impertinent ! Préoccupe toi plutôt de tes jolies fesses ! Ce que je fais ce ne sont pas tes oignons est-ce que c’est clair ?! Allez  au lit !

 

Vincenzo acquiesça d’un simple signe de la tête et commença à se diriger vers le lit. Lorsqu’il voulu faire un pas, il perdit l’équilibre et se serait douloureusement retrouver au sol si l’Ange Diabolique ne s’était pas trouver là pour le rattraper et le soutenir, ayant déjà prévu ce qui allait arriver. Il le souleva dans ses bras et le porta jusqu’au lit, dans lequel il l’allongea à côté de Rohlian. Ce dernier dormant comme un bébé. Puis, remarquant que Viny tremblait comme une feuille, il se dévêtit et s’allongea de tout son long sur lui pour lui communiquer un peu de sa chaleur. Le corps de Vince se réchauffa rapidement. Ce dernier entoura l’Ange Terrestre de ses bras en souriant de complaisance, lentement ses yeux se fermèrent de fatigue, murmurant presque de façon inaudible, quelques mots.

 

VINCENZO : (D’une voix quasi inaudible) Oubliez-le, Oubliez cet Astre Céleste qui vous fait tant souffrir ! Vous nous avez nous à présent, n’est-ce… Pas… Suffi…sant… ?

 

            Puis il s’endormit, laissant un Lucifer totalement décontenancer par ses paroles, ne comprenant pas de quelle manière le jeune homme avait pu découvrir ce qui existait ou n’existait pas entre Gabriel et lui. Il se contenta de l’embrasser délicatement sur les lèvres et s’endormit à son tour, enfouissant sa tête au creux du cou de Vincenzo. Pendant ce temps, Gabriel qui avait regagné les Cieux, se rendit dans son petit sanctuaire, perdu dans ses pensées. Il se souvenait de l’époque où  Lucifer était encore l’Ange Suprême du Paradis. Il se remémora avec tendresse de leur enfance, ainsi que des bons moments passés ensembles. Il leva son regard vers le firmament et se plongea dans ses souvenirs.

 

**Début Flash Back Gabriel et Lucifer enfants**

 

LUCIFER : (D’une voix enfantine très douce) Tu viens Gaby, on va jouer !

 

GABRIEL : (D’une voix angélique, tendre et assez sérieuse) Je ne peux pas venir maintenant, j’ai des révisions à faire !

 

LUCIFER : (Faisant une petite lippe suppliante adorable et irrésistible) S’il te plaiiiiiit, pour une fois laisse tes devoirs de côté et viens t’amuser, tu pourras toujours réviser quand on reviendra. Et promis on ne restera pas longtemps, et je réviserais même avec toi après. (Lui faisant les yeux humides, pleins d’étoiles)

 

GABRIEL : (Fermant ses livres, tout en regardant tendrement Lucifer) Je ne peux vraiment pas résister à ces yeux là. C’est d’accord je viens, mais à la condition que tu étudies vraiment avec moi à notre retour, tu me le promets ?

 

LUCIFER : (Souriant joyeusement) Viiiiiiiiii te le promet ! Croix de bois, croix de fer, si je mens j’irais en Enfer.

 

GABRIEL : (Arrivant près de Lucifer) Arrête de dire çà, ce n’est pas amusant ! Au fait, où veux-tu exactement que l’on aille jouer ?

 

LUCIFER : Ben sur Terre par dis ! Où veux-tu qu’on aille d’autre ? !

 

GABRIEL : (Roulant de grand yeux) QUOI ? SUR TERRE ? MAIS CA VA PAS NON !!!

 

LUCIFER : Bah quoi, où est le problème ?

 

GABRIEL : On va se faire gronder si on y va, tu sais très bien que c’est défendu d’y aller !

 

LUCIFER : Oh fait pas comme çà, je sais très bien que tu veux y aller aussi, donc raison de plus d’y aller puisque c’est interdit, çà rends les choses plus amusantes ! Et puis tu ne crains rien tant que tu restes à mes côtés, tu sais que je te protègerais. Maintenant déploies tes ailes et suis moi ! (Déployant six grandes ailes dorées et décollant dans les airs) Alors qu’est-ce que tu attends, tu viens ? !

 

GABRIEL : (Baissant la tête et tortillant ses doigts) C’est que…

 

LUCIFER : (Se posant très près en face de lui) Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dis pas que tu as peur d’aller sur Terre ? !

 

GABRIEL : Non ce n’est pas çà, c’est juste que…

 

LUCIFER : Et bien quoi, faut-il que je te chatouille pour que tu craches le morceau ? !

 

GABRIEL : Non surtout pas les chatouilles, par pitié ! La raison est que je ne sais pas voler ! (Baissant la tête, légèrement honteux)

 

LUCIFER : (Lui relevant la tête et lui faisant un petit bisous sur le nez et lui souriant) Il n’y a pas de honte à avoir, tu n’es pas le premier à qui çà arrive ! Mais ne t’inquiète pas, je vais t’apprendre, tu verras c’est plus simple que tu ne crois ! Pour commencer déploie tes ailes !

 

            Gabriel ferma les yeux et déploya deux magnifiques grandes ailes immaculées, relevant ses paupières juste après. Lucifer lui prit alors les mains et commença à battre des ailes, les faisant décoller dans les airs. Gabriel surpris, s’agrippa fermement à son cou, craignant de tomber. Lucifer le serra fort dans ses bras de manière à le rassurer et à lui prouver qu’il ne risquait rien en sa compagnie. Il lui murmura quelques paroles réconfortantes, qui mirent bien entendu le jeune homme à l’aise, se détendant doucement et desserrant son emprise sur le cou de son ami. Lucifer avait un plan pour pousser Gabriel à voler. Il prit alors de l’altitude, serrant fort son ami qui serrait ses vêtements avec force. Soudain ce fut la chute libre, Lucifer cessa de battre des ailes.

 

GABRIEL : Lucifer, qu’est-ce qu’il se passe ? Ahhhhhh !! Pourquoi perd-t-on de l’altitude ? Mais bat des ailes je t’en supplie ou on va s’écraser ! Ahhhh !!!

 

LUCIFER : (Grimaçant) J’ai mal aux ailes droites ! Argh ! Je ne peux plus voler, tu dois le faire toi !

 

GABRIEL : (Sanglotant et s’agrippant au cou de Lucifer) Je n’y arriverais pas, j’ai trop peur !

 

LUCIFER : (Le serrant fort) Calme toi, je sais que tu peux y arriver ! Détends toi et commence à battre des ailes ! Je suis avec toi, courage tu peux le faire, j’ai confiance en toi !

 

GABRIEL : (Regardant Lucifer et prenant son courage à deux mains) J’y arriverai, parce que tu es avec moi !

 

            Lucifer sourit et continua à l’encourager. Gabriel se concentra et se mit à battre des ailes, et le résultat escompté se produisit. Gabriel reprit de l’altitude et descendit vers la terre ferme, atterrissant dans une forêt, déposant son ami l’adossant à un arbre.

 

LUCIFER : (Souriant et lui caressant la joue) Tu vois quand je disais que tu y arriverais !

 

GABRIEL : (Souriant et se jetant au cou de Lucifer) Merci Lucifer, merci beaucoup !

 

LUCIFER : (Le serrant fort en souriant) Ce n’est rien !

(Les voix se faisant lointaines)

Je t’aime Gabriel et je serais toujours ton Ange Gardien !

 

GABRIEL : Et moi je resterais le tien à jamais mon ami !

 

**Fin du Flash Back**

 

GABRIEL : (Pensif) Déjà là tu avais d’autres pensées, et l’amour que tu ressentais était plus importante que de l’amitié. Si j’avais compris cela plus tôt, peut-être serais-tu encore ici avec moi ! (Baissant la tête et serrant les poings) Je n’ai pas su te protéger, je n’ai pas été un bon Ange Gardien, et désormais tu n’es plus là, tu es loin de moi et pourtant si proche. Nos cœurs et nos esprits se complètent, ne formant plus qu’un, et ce malgré la distance. Oh Lucifer, j’aimerais tant être avec toi, mais c’est hélas impossible, et nos routes doivent  maintenant se séparer à tout jamais ! Je ne veux pas, non je ne veux pas ! LUCIFERRRRRR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

            Il s’effondra en larme sous le regard d’Ismaël son instructeur qui l’observait depuis qu’il était revenu et qui aurait tant souhaité faire quelque chose pour dissiper le chagrin qu’éprouvait son élève. Il ne pu que secouer la tête en la baissant, se retournant et s’en allant en laissant Gabriel seul, espérant qu’avec le temps sa douleur s’apaiserait. De la demeure des Lorssini’s, Vincenzo entendit les cris de l’Ange, ressentant la peine de ce dernier et comprenant sa douleur, ce qui lui extirpa une larme qui roula sur sa joue et vint s’écraser sur l’épaule du Prince Ténébreux. Ce dernier ouvrit les yeux et regarda le doux visage de Vincenzo et lui lécha la joue, puis  déposa un baiser sur son front pour enfin se replonger dans un sommeil de mort. Les heures s’écoulèrent, la nuit faisant lentement place au jour. Les rayons du soleil se frayant un chemin à travers les embrasures de la fenêtre, venait caresser le visage de Vincenzo, qui ouvrit  lentement les  yeux, les clignant pour les accommoder au jour. Lorsque cela fut fait, il tourna la tête pour voir le visage de ses amants. Un sourire se dessina sur le sien, en voyant Lucifer à ses côtés. Il constata que les joues de ce dernier étaient humides, preuve qu’il avait pleuré. Vincenzo  caressa doucement la chair mouillée, et y déposa un doux baiser. Le Prince des Ténèbres ouvrit lentement les yeux et vit le jeune homme entrain de lui sourire tendrement, sourire qu’il lui rendit, tout en l’attirant à lui pour langoureusement l’embrasser. Vince enroula ses bras autour de son cou et se blottit tout contre lui, le réconfortant quelque peu, sachant sans réellement savoir comment, ce qui chagrinait le Démon Suprême. Rohlian s’éveilla à son tour, se retournant et voyant la scène. Se sentant quelque peu délaissé, il prit part au câlin, serrant à la fois son bien aimé et Lucifer qui se retrouva prit en sandwich entre les deux, l’argenté lui embrassant avec une infime douceur le cou. L’Ange Noir se tourna, s’allongeant sur le dos, enlaçant ses amants et les collant tout contre lui, les embrassant chacun sur le front. Les deux Anges l’embrassèrent à l’unisson sur les joues, descendant dans le cou, ce qui extirpa un sourire au démon. Le silence qui s’était installé, devenait lentement pesant et fut donc rompu par Vincenzo qui décida de prendre la parole.

 

VINCENZO : (Caressant le torse de Lucifer avec la légèreté d’une plume) Lucifer, votre sourire ne réussit pas à camoufler la peine que vous éprouvez.

 

LUCIFER : (Tournant la tête pour le regarder dans les yeux) De quoi veux-tu parler ?

 

VINCENZO : Je veux parler de ce vide qu’il y a au fond de votre cœur, de ce manque de pouvoir étreindre l’être aimé !

 

LUCIFER : (Ouvrant de grand yeux) Je ne vois pas à quoi tu fais allusion !

 

VINCENZO : (Lui caressant la joue) Oh si, vous savez très bien ! Je veux parler de lui,  celui pour qui votre cœur saigne depuis longtemps !

 

LUCIFER : (Ses yeux se fermant et reflétant de la tristesse)  Je ne vois vraiment pas de qui tu veux parler ! Mon cœur ne saigne pour personne !

 

ROHLIAN : (Levant la tête et regardant le démon) Vos yeux disent le contraire ! Y a-t-il vraiment quelqu’un d’autre comme le dit Vince ?

 

LUCIFER : (Se levant et s’habillant) Même s’il y avait vraiment quelqu’un, cela ne vous concernerait en aucun cas, c’est mon affaire !

 

ROHLIAN : Donc il y a bien quelqu’un, et si justement çà nous concerne également ! Je ne tiendrais pas compte de notre contrat, si c’est pour être mit de côté après ! Vous serez obligé de faire un choix, vous ne pouvez en aucun cas avoir les deux, ou lui ou nous !

 

VINCENZO : (Sentant la tristesse au fond du cœur de Lucifer) Rohlian arrête ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis ! Cesse ce jeu ignoble et penses aux conséquences !

 

ROHLIAN : (Outré) Tu prends sa défense ma parole, il est plus important à tes yeux que moi ? !

 

VINCENZO : Ne dis pas n’importe quoi ! Je tiens à vous, tous les deux. Mais si tu romps le contrat tu sais très bien ce qui va arriver, et çà je ne le veux en aucun cas, je ne veux pas te perdre encore une fois, est-ce que c’est si difficile à comprendre ? ! (Les larmes au bord des yeux)

 

ROHLIAN : (Prenant Vincenzo dans ses bras) Pardonne-moi Vince, je ne voulais pas te peiner ! J’ai dis çà sans réfléchir, je suis vraiment désolé ! (Regardant Lucifer) A vous aussi je dois des excuses, c’est vrai, vous faites ce que vous voulez, seulement je n’ai aucune envie que l’on ne soit que de simples jouets entre vos mains, est-ce que c’est assez compréhensible pour vous ?

 

LUCIFER : (S’avançant près d’eux et s’asseyant sur le lit, caressant les cheveux de Vincenzo) Si j’avais envie d’avoir des jouets comme tu le dis, j’aurais très bien pu prendre quelqu’un d’autre pour çà !  Je ne vous ai vraiment pas choisit dans ce but, je vous ais élu pour que vous me teniez compagnie de temps à autre, ni plus ni moins ! Quant à cet autre, n’y pensez plus,  c’est sans importance de toute façon !

 

VINCENZO : (Se libérant de l’étreinte de Rohlian et séchant ses larmes, regardant Lucifer dans les yeux) Je ne vous crois pas, je sais bien quelle importance cela a pour vous ! Je connais votre douleur à tous les deux ! Je sais combien vous comptez l’un pour l’autre ! Lucifer, il souffre autant que vous, mais son dévouement envers le Seigneur, fait qu’il préfère porter cette douleur et continuer à vous aimer malgré tout. Il vous aimera pour l’éternité et rien ne changera cela !

 

LUCIFER : Et comment peux-tu être aussi sûr de ce que tu avances ?

 

VINCENZO : (Baissant la tête) Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je parviens à entendre sa peine, ses cris de souffrance. J’arrive même à ressentir la douleur en son cœur ! Une chose est sûre, il vous aime, j’en suis convaincu !

 

LUCIFER : (Le visage s’assombrissant quelque peu) S’il est vrai qu’il m’aime autant que tu le prétends, alors pourquoi continue-t-il à servir Dieu au lieu de me rejoindre ? Peux-tu m’expliquer çà ?

 

VINCENZO : Peut-être tout simplement que s’il vous rejoignait, que çà vous porterait préjudice, il cherche tout simplement à vous protéger du courroux du Grand Maître !

 

LUCIFER : Je m’en fiche de subir la colère de cet imbécile, tout ce que je veux c’est qu’il soit auprès de moi est-ce vraiment trop demandé ? Oh et puis zut ! Je retourne en Enfer j’ai besoin de réfléchir !

 

Et le voilà qui disparaît derrière un rideau de flammes flamboyantes, sous le regard de ses deux amants, dont Vincenzo qui le regarda s’en aller le regard triste et le cœur lourd. Soudain son front se mit à brûler et il perdit connaissance, s’effondrant dans les bras de Rohlian.

 

ROHLIAN : (Des plus inquiet) Viny, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Mais répond, qu’est-ce que tu as ? (Posant sa main sur le front de son aimé) Mon dieu, mais tu es brûlant de fièvre ! Je vais appeler un médecin ! Hmm ?

 

Rohlian stoppa net non loin de la porte, Lucifer réapparaissant devant lui.

 

LUCIFER : Je suis de retour !

 

ROHLIAN : Merci, pas besoin de me le préciser, j’avais remarqué ! Et puis je n’ai  pas le temps de discuter, je dois appeler un médecin !

 

LUCIFER : Un médecin pour quoi faire ?

 

ROHLIAN : Vincenzo a une très forte fièvre, çà lui a pris comme çà, juste après votre départ.

 

LUCIFER : (S’approchant du lit et posant sa main sur le front de Viny) Je te rassure, il est inutile de prévenir un médecin.

 

ROHLIAN : (S’approchant à son tour du lit) A oui, et je peux savoir pourquoi je n’ai pas besoin de l’appeler ?

 

LUCIFER : Car sa fièvre n’est pas naturelle, mais d’ordre magique et spirituel !

 

ROHLIAN : Qu’entendez-vous par là, que quelqu’un aurait délibérément provoqué cette fièvre ?

 

LUCIFER : (Embrassant le front de Vincenzo) Oui tout à fait, et il n’y a qu’une personne qui se serve de ce moyen pour communiquer, la question est pourquoi, que veut-il de Vince ?

 

ROHLIAN : Qui que ce soit, il n’a pas intérêt à lui faire du mal sinon il aura à faire à moi !

 

LUCIFER : Ne t’inquiète pas pour çà, il ne lui fera pas de mal, il veut juste s’entretenir avec lui, mais je me demande bien de quoi ! Néanmoins, je préfère rester à ses côtés, au cas où sa fausse fièvre en deviendrait une réelle !

 

Pendant ce temps, dans son subconscient, Vincenzo se vit projeté dans un univers féerique. Il avança lentement dans cet univers magique des plus magnifiques. Un décor surnaturel s’offrait à sa vue, une cascade s’écoulant presque langoureusement, entouré d’arbre et de fleurs multiples. Viny demeura en admiration  face à la cascade,  la fixant avec émerveillement, ne remarquant pas que quelqu’un s’approchait lentement derrière  lui.

 

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VINCENZO : C’est vraiment magnifique, et pourtant j’ai l’impression que ce n’est pas un rêve.

 

ISMAËL : En effet tu ne rêves pas Vincenzo !

 

VINCENZO : (Sursautant et se retournant vivement) Qui… Qui êtes-vous, et qu’est-ce que çà veux dire je ne suis pas entrain de rêver ?

 

ISMAËL : Je suis l’Ange Ismaël et nous sommes dans une des pièces de méditation au Paradis.

 

VINCENZO : Pa… Paradis ? Comment et pourquoi ?

 

ISMAËL : Si tu penses être mort, je te rassure ce n’est pas le cas. En fait j’ai fait en sorte que ton esprit puisse arriver ici. La raison pour laquelle je t’ai fais venir est simple…

 

VINCENZO : (Lui coupant la parole) Vous voulez me parler de Lucifer et de Gabriel n’est-ce pas ?

 

ISMAËL : En effet, c’est bien de çà que je veux m’entretenir avec toi.

 

VINCENZO : Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez que l’on discute, je n’ai rien à vous dire et je ne vois donc pas ce que je fais ici.

 

ISMAËL : Et bien je vais te montrer quelque chose sur Gabriel !

 

VINCENZO : Ce n’est pas nécessaire, je sais très bien combien Gabriel aime Lucifer, je vois et je ressens sa peine, et croyez-moi, il n’est pas le seul à en souffrir. Si je pouvais faire quoi que ce soit pour les unir tous les deux, et bien je le ferais. Je ne supporte pas de voir Lucifer aussi malheureux. Même s’il nous a Rohlian et moi, je suis bien conscient que nous ne remplacerons jamais son grand amour, celui qu’il aime depuis son enfance. Seulement le Seigneur était contre cette union, et c’est pour çà qu’il s’est dressé contre lui, et moi à sa place, je crois que j’en aurais fait tout autant. Enfin bon pour le moment nous sommes là et je ferais tout pour le réconforter, seulement j’aimerais faire ce qu’il a fait pour nous, le réunir avec celui qu’il aime à la folie, pour que son cœur trouve enfin la paix, alors si vous avez une suggestion, faites m’en part.

 

ISMAËL : Après avoir entendu tes propos, je pense avoir une idée pour rendre cela possible, seulement je risque gros sur ce coup !

 

VINCENZO : Si vous avez peur de ce qu’il peut vous arriver en aidant votre élève à ne plus souffrir, alors laissez tomber et laissez moi repartir !

 

ISMAËL : (Pas vraiment très étonné) C’est bien ce que je pensais, lui et toi êtes très lié, ce qui rendra les choses plus simple ! Ecoutes, je vais te laisser maintenant, mais je souhaiterais te parler de vive voix. Retrouves-moi ce soir près de la tombe de ton aimé, mais cela sans en parler ni à l’un, ni à l’autre, c’est bien comprit ?

 

VINCENZO : Je n’aime pas faire des cachotteries, mais c’est entendu je ne dirais rien.

 

ISMAËL : Bien, à ce soir alors !

 

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Suite dans Pacte Eternel 5 (2)
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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 15:45

PACTE ETERNEL



CHAPITRE 4


DEUX AUTRES ANGES AUX PORTES DU BONHEUR.

 

 

 

 

            Pendant que Lucifer, Vincenzo et Rohlian récupéraient, Angelo et Raoul se promenaient tranquillement main dans la main dans un parc, le regard réprobateur de certaines personnes posé sur eux, auxquels ils ne donnèrent pas d’importance, leur amour étant plus fort que les mesquineries de ces personnes. Ils y en avaient également d’autres qui les saluaient au passage avec le sourire, en leur disant qu’ils étaient mignons ensembles. Et comme prévu, certaines demoiselles qui passaient étaient un peu triste de voir de si jolis garçons s’étreindre et se câliner, alors qu’elles auraient bien aimées mettre le grappin dessus mais devant continuer leur chemin bredouille. Les deux jeunes amoureux se rendirent dans un autre parc, qui était très fréquenté auparavant par énormément de monde, mais qui se vida peu à peu  lorsque des homosexuels y mirent les pieds. Ces derniers en firent un sublime parc qu’ils nommèrent « Aux Portes Du Bonheur », accueillant tous les couples, aussi bien homos qu’hétéros, mais plus fréquenté par des homos. Angelo et Raoul y pénétrèrent donc, et s’assirent à un banc resté libre, Raoul posant sa tête sur l’épaule d’Angelo et celui-ci posant sa tête sur celle de son bien aimé, entrelaçant leurs doigts. Tous deux regardèrent les couples alentours en souriant, tout autant que certains couples les regardaient. Tout le monde se connaissait ici, surtout les habitués et des nouvelles têtes ne passe jamais inaperçu. « Aux Portes Du Bonheur » se trouvait aussi une petite cabane joliment ornée, faite pour ceux qui voulaient se retrouver à l’abri des regards et rester seul en toute intimité, mais rare était ceux qui s’y réfugiaient.

 

ANGELO : Dis mon cœur, on y va s’il n’y a personne ? J’ai envie de me retrouver seul avec toi !

 

RAOUL : (Regardant son amour) Tu n’aimes pas être vu en ma compagnie ?

 

ANGELO : (Caressant les cheveux de Raoul) Ce n’est pas çà du tout mon chéri, mais avec tout ces regards, il n’y a plus d’intimité, tandis que  dans la cabane il n’y aura rien que nous deux ! Mais si tu ne veux pas, je ne vais pas t’y forcer !

 

RAOUL : Tu ne me forces pas du tout et puis tu as raison, il n’y a plus du tout d’intimité avec tous ces yeux qui regardent ! Je suis d’avis que l’on y aille si tu en as toujours envie bien sûr !

 

ANGELO : Evidemment que je veux y aller, si çà me permet de rester seul avec toi !

 

            Raoul sourit et ils se levèrent et marchèrent en direction de la cabane. Lucifer de son sommeil, guettait les deux tourtereaux.

 

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** LUCIFER : (Télépathiquement) Raoul, arrêtez-vous ! Je ne vais pas vous laisser aller dans cette sordide cabane, vous méritez mieux ! A ton regard tu dois te demander qui te parle et surtout si tu n’es pas entrain de devenir fou ! Je suis la personne que tu as vu en rêve te souviens-tu ? Pense seulement à la réponse ! **

 

            Raoul secoua la tête. Le rêve qu’il fit n’en n’était pas vraiment un ? Il répondit quand même à la question  de Lucifer.

 

** RAOUL : Oui je m’en souviens ! Mais qui êtes-vous ? **

 

** LUCIFER : A toi de le découvrir, ce qui arrivera bien assez tôt ! **

 

** RAOUL : Que me voulez-vous au juste ? **

 

** LUCIFER : Mais rien du tout je t’assure ! Je trouve juste que ton amour et toi méritiez mieux comme endroit que cette vulgaire maisonnette en bois dans laquelle je ne sais combien de personne y ont déjà copulé étant donné que c’est à cela qu’elle sert. Vous le saviez au moins ? **

 

** RAOUL : Non pas du tout et il est vrai que ce ne serait pas esthétique et très hygiénique ! Qu’avez-vous de mieux à nous proposer ? **

 

** LUCIFER : Il y a un lac pas très loin d’ici, tu vois lequel ? **

** RAOUL : Oui je vois lequel. Et qu’y a-t-il avec ? **

 

** LUCIFER : Rendez-vous y, vous y trouverez une sorte de petit chalet dissimulé de tous regards indiscrets, vous y serez seul, de plus la cabane est déjà occupé ! **

 

** RAOUL : Vous êtes bien informé dites donc ! Et pourquoi me dire tout cela, vous avez quelque chose derrière la tête je me trompe ? **

 

** LUCIFER : Tu me brises le cœur ! Je sais que tu as très envie de ton patron en ce moment même, rien que de le regarder t’excite, mais tu le caches bien ! Je ne te donne que l’opportunité de vous faire passer un splendide moment, dans un endroit magnifique, chauffé et sans personne pour vous déranger, je ne cherche rien de plus ! **

 

** RAOUL : (Roulant de grands yeux) Comment pouvez-vous dire que j’ai envie d’Angelo en ce moment, vous n’êtes pas à ma place ! Enfin bref ! Je veux bien que l’on se rende en ce lieu, non pas pour coucher ensemble, mais juste pour rester seul tous les deux, ni plus ni moins ! **

 

** LUCIFER : Comme vous voulez, vous y ferez ce que vous voudrez ! Je vais te laisser à présent ! (En pensée : Du moins briser le contacte, car vous copulerez tous les deux sois en sûr, vous ne résisterez pas aux parfums subtiles que j’y diffuserais ! (Ricanant intérieurement)) J’ai encore des choses à faire ! A bientôt ! **

 

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            Puis il disparu. Raoul s’arrêta non loin de la cabane sous le regard interrogateur d’Angelo.

 

ANGELO : Qu’y a-t-il Raoul, tu as changé d’avis ?

 

RAOUL : Non pas du tout, mais je viens de me rappeler avoir vu quelqu’un y entrer ! Mais je connais un autre endroit et je suis sûr que là-bas nous ne serons pas dérangé !

 

ANGELO : Ah oui ? Et où veux-tu m’emmener exactement ?

 

RAOUL : (Souriant) Ah çà tu verras quand on y sera ! Tu me fais entièrement confiance ?

 

ANGELO : Evidemment, une confiance aveugle ! Pourquoi cette question ?

 

RAOUL : Parce que je vais te bander les yeux et t’y conduire ! Il s’agit de mon sanctuaire secret quand je désire être seul, et je ne veux pas en dévoiler le chemin, pas même à toi désoler ! J’espère que tu ne le prends pas mal ?

 

ANGELO : Non je comprends, chacun a son petit sanctuaire, et je respecte ton choix ne t’inquiète pas ! Allons-y à présent !

 

            Raoul lui sourit et lui banda les yeux, puis ils se dirigèrent vers le lac. Ils pénétrèrent dans le petit chalet, dans lequel se trouvait un sublime lit à baldaquin, un merveilleux feu dans la cheminé et dont la pièce était arrangé tel celle d’un prince. Raoul resta bouche bée un moment, et repris ses esprit et retira le bandeau des yeux de son amour.

 

RAOUL : Tadam ! ! ! Alors comment tu  trouves ?

 

ANGELO : (Balbutiant) Euh. . . C’est. . . Euh. . . Magnifique ! (Secouant la tête légèrement) Comment as-tu fait pour construire un endroit pareil ? Et avec quel fond ? Ce n’est pas avec le maigre salaire que tu touches que tu as pu te payer tout çà !

 

RAOUL : Un ami anonyme m’y a aidé !

 

ANGELO : (D’un air surpris) Et bien ton ami est vraiment très généreux ! Eh il y a même de l’encens,  j’adore çà en plus ! Je vais en faire brûler un peu ! (Allumant plusieurs brins d’encens parfumés avec diverses senteurs) Hmm ! Ca sens bon tu ne trouves pas ?

 

RAOUL : (Se sentant légèrement étrange) Hmm ! Tu as raison, c’est vraiment enivrant ! Je me sens vraiment toute chose, mes sens sont complètement déboussolés ! Viens par ici toi !

 

ANGELO : Raoul ? Mais qu’est-ce qu’il. . .

 

            Raoul l’ayant attiré à lui en le prenant par la taille, lui scella les lèvres d’un baiser fougueux. Il pivota avec Angelo, et se laissèrent tomber sur le lit, de sorte qu’Angelo se retrouve allongé sous Raoul, s’embrassant passionnément. Lucifer qui observait la scène, était satisfait du résultat. Rien ne vaut de l’encens parfumé avec des senteurs de plantes naturellement très aphrodisiaque. Il ouvrit les yeux et réveilla ses deux amours.

 

LUCIFER : Réveillez-vous mes anges, et regardez ce spectacle ! Installez-vous sur le dos et ne bougez plus d’un poil !

 

ROHLIAN : (Baillant aux corneilles) Qu’est-ce qui se passe encore, on peut pas se reposer tranquille deux minutes !

 

VINCENZO : (S’étirant et se mettant sur le dos en se collant à Lucifer) Arrêtes voir de toujours raller Rohlian chéri ! De ce côté tu ne changeras jamais ! Fais ce qu’il nous dit au lieu de ronchonner.

 

            Rohlian soupira et se mis sur le dos sous le sourire de Lucifer, qui d’un claquement de doigts, fit apparaître une sphère enflammée qui flottait légèrement et dans laquelle apparu les images de Raoul et Angelo.

 

VINCENZO : (Surpris) Mais c’est mon frère et son patron ! Qu’est-ce que cela signifie ?

 

LUCIFER : (Très autoritaire) Tais-toi et regardes ! A présent je ne veux plus entendre un seul mot sortir de vos bouches, sinon je me verrais contraint de les sceller !

 

            Rohlian et Vincenzo fixèrent la sphère et se turent, regardant le spectacle qui n’allait pas tarder à se dérouler sous leurs yeux. Bien sûr, Raoul et Angelo ignoraient qu’on les épiait.

 

ANGELO : (Rompant le baiser et fixant Raoul droit dans les yeux) Raoul ! Tu veux qu’on. . . Qu’on le fasse maintenant ?

 

RAOUL : (Caressant sa joue) J’ai vraiment très envie de toi ! Jusqu’à présent je me suis retenu, mais là je n’y arrive plus ! J’ai envie de sentir tes mains, tes lèvres, ton corps et ta peau contre la mienne ! Je veux te sentir tout contre moi ! La question est, le veux-tu aussi ?

 

ANGELO : (Rougissant) Raoul, je ne te savais pas comme çà ! Mais j’aime ta spontanéité et ta franchise, et pour tout te dire, j’ai moi aussi très envie de toi, mais je n’ai rien dis, pensant que tu préférais encore attendre un peu, mais il semblerait que je me sois trompé ! Mais sache que ce sera la première fois pour moi !

 

RAOUL : (Souriant) Pour moi aussi çà le sera ! Je jouerais le patron et toi l’employé ! A présent trêve de bavardage et place à l’action !

 

            Raoul déposa de légers baisers dans le cou de son Angelo, le léchant de temps à autre tout en caressant le corps de son amant par-dessus ses vêtements. Ce dernier frissonnait de bien être et caressait la tête de son amour, tournant parfois la tête pour qu’il s’occupe de l’autre côté de son cou. Raoul se redressa et commença à déboutonner sa chemise, pendant qu’Angelo en faisait autant. Raoul avait presque finit, mais s’arrêta et pris les mains d’Angi, pour les placer au-dessus de sa tête, puis continua de déboutonner sa chemise qu’il jeta à terre quand il eut finit, laissant libre accès à son torse, il entreprit alors de continuer à ouvrir la chemise de son amour. Pendant ce temps, Angi se chargea de caresser le doux torse de son aimé, descendant plus bas et commençant à ouvrir son pantalon, qu’il fit glisser lentement le long de ses cuisses, s’arrêtant aux genoux, n’arrivant pas à aller plus loin. Il voulu commencer à le débarrasser de son string, légèrement étonné de voir qu’il portait ce genre de chose, surtout sous un costume, mais Raoul le freina. Il le redressa et lui enleva la chemise, la jetant à terre. Il enleva alors son pantalon complètement, mais laissa encore son string. Il regarda  son bien aimé dans les yeux puis son torse splendidement musclé, ce que l’on ne pouvait pas contempler avec un costume sur le dos. Il entreprit de le caresser légèrement, le survolant de ses doigts, tout en embrassant langoureusement son partenaire. Angelo caressait son dos délicatement, descendant de temps à autre sur ses fesses puis remontant en passant par les hanches, sentant les frissons qui parcouraient le corps de son aimé. Raoul rompit le baiser, lui lécha les lèvres, le lobe de son oreille droite qu’il mordilla au passage, descendit dans son cou, l’embrassant et le léchant, continuant sa descente vers le torse du châtain, taquinant de sa langue mutine les tétons, les mordillant, tout en commençant à ouvrir le pantalon lentement, le faisant glisser petit à petit sur les jambes, les caressant au passage, pour enfin le faire s’étaler au sol. Il se chargea ensuite de retirer le slip de son amour et  déposa de légers petits baisers sur son sexe. Angelo se mit à son aise dans le lit en s’allongeant dans la longueur, se laissant totalement aux soins de Raoul, qui s’allongea de tout son long sur lui, l’embrassant langoureusement, en ondulant tel un serpent sur le corps de son amant, son sexe caché se frottant au sien et  le faisant frissonner de plaisir, étouffant ses soupirs dans leur baiser brûlant, qu’il rompit à regret, pour descendre vers son ventre, le léchant et jouant de sa langue dans le nombril. Il descendit plus bas, caressant les testicules, les léchant et les suçant tel de gros bonbons savoureux. Il s’allongea à ses côtés tout en se collant à lui au maximum, s’emparant du membre du châtain et le massant en des mouvements de va-et-vient, tout en l’embrassant dans le cou. Au bout d’un petit moment, il cessa ses caresses et libéra son membre de son string, au plus grand bonheur d’Angelo qui souriait et attendait qu’il revienne. Ce que fit Raoul, s’allongeant sur lui dans le sens opposé et prenant son sexe à pleine bouche le suçant fortement, faisant gémir Angelo, qui passa ses mains autour des cuisses de son amour et entamant de lécher l’anus de son partenaire, dont les soupirs d’aises étaient étouffer par la verge de son aimé qu’il suçait goulûment. Raoul accéléra ses mouvements, en même temps qu’il incéra deux doigts dans l’intimité d’Angelo, les mouvant au même rythme que sa succion, faisant grimacer d’une infime douleur son bel étalon. Angelo arrêta son léchage, et tout en gémissant de plaisir, il introduisit à son tour deux doigts dans l’intimité de son bien aimé, qui lâcha prise un moment pour pousser un léger cri, pour reprendre à nouveau le sexe de son patron et continuer sur lui son échauffement. De leur chambre, Rohlian et Vincenzo étaient très excité par le spectacle qu’ils avaient sous les yeux. Ils voulurent se caresser, mais Lucifer les en empêcha, et pour éviter qu’ils ne récidivent, il leurs attacha les bras au-dessus de leurs têtes, les excitant d’avantage en promenant ses mains sur leur corps, tout en leur sommant de continuer à regarder. Ce qu’ils firent, haletant de plaisir sous le spectacle et les caresses de Lucifer, leur érection des plus visible et douloureuse, sous le regard de l’Ange déchu qui souriait avec délice face à ce qu’il voyait et entendait, faisant réagir son membre qui commençait également à se dresser lentement. Tandis que le Prince des Ténèbres faisait joujou avec ses poupées, Raoul libéra le phallus d’Angelo, se retourna, écarta les cuisses de son amant et le pénétra lentement, prenant soin de ne pas le blesser, serrant ses mains dans les siennes en le regardant tendrement. Puis il commença à balancer son bassin en des mouvements de va-et-vient, tamponnant Angelo qui poussait de petits cris, mélangeant douleur et plaisir. Raoul allait et venait en un rythme tantôt lent, tantôt rapide, tout en unissant ses cris de plaisirs à ceux de son amant. Entre temps, Rohlian et Vincenzo gémissaient d’un plaisir immense, leurs membres les faisant atrocement souffrir sous la pression. Lucifer sourit à cette vue, et décida de les libérer de cette pression, en les masturbant tous les deux, accentuant leur plaisir et leurs cris. Le rituel dura un bon moment, et tous les personnages du jeu avaient atteint le paroxysme du plaisir et jouirent tous en même temps. Lucifer s’allongea entre ses deux amours pendant qu’au même moment Raoul s’allongeait sur Angelo en haletant, enfouissant sa tête dans son cou, sentant les bras de son aimé l’enlacer tendrement. Lucifer libéra ses anges de leurs liens et les serra tous deux contre lui en souriant, faisant disparaître la sphère de feu, puis ils s’assoupirent. Tandis que le trio dormait, Raoul s’allongea à côté d’Angelo, posant sa tête sur son épaule et se collant à lui, un sourire illuminant le visage des deux hommes.

 

RAOUL : (Caressant le torse d’Angelo) Comment te sens-tu ?

 

ANGELO : (Déposant un baiser sur son front) Hmmm ! ! Je me sens merveilleusement bien. Tu es vraiment un partenaire formidable tu sais !

 

RAOUL : Tu me rassures en disant cela, j’avais peur de ne pas avoir été à la hauteur, surtout que je ne l’ai jamais fait avant !

 

ANGELO : Crois-moi, tu as été grandiose, et tu sais, je suis tout aussi inexpérimenté que toi, donc ne t’inquiète pas, tu as vraiment été à la hauteur et je ne te lâcherais jamais, même pour tous l’or du monde.

 

RAOUL : Je t’aime Angelo !

 

ANGELO : Moi aussi je t’aime !

 

            Ils s’embrassèrent passionnément et langoureusement, puis se couvrirent et s’endormirent à leur tour, se serrant fort dans les bras. Un calme et une douce sérénité régnaient. On ne pouvait entendre que les respirations régulières des cinq hommes et le vent qui soufflait à l’extérieure. Tout était tranquille et le temps s’écoulait rapidement, le jour laissant lentement place à la nuit. Raoul et Angelo se réveillèrent, se câlinèrent, se rhabillèrent, puis rentrèrent tant qu’il faisait encore clair, le petit chalet disparaissant lentement derrière eux. Raoul invita Angelo à passer la nuit à la maison, ce dernier acceptant avec un sublime sourire. Arrivé sur le lieu dit, Raoul prévient ses parents qu’Angelo resterait ici cette nuit. Ils n’y virent aucun inconvénient et sourirent même en voyant leur cher fils si heureux. Pendant qu’ils discutaient dans la cuisine, Lucifer, Vincenzo et Rohlian se réveillaient lentement, encore un peu épuisé par leurs efforts de tout à l’heure. Ils allèrent prendre ensemble une bonne douche bien chaude, celle-ci étant assez grande et pouvant même accueillir une quatrième personne. Après s’être rafraîchit, séché, habillé et coiffé, le trio descendit rejoindre les autres dans la cuisine, Francesca les suivant en souriant. Vincenzo leur présenta Luc IFER en temps qu’un de leur ami de longue date, ne pouvant pas leur dire qu’ils étaient les amants du diable, qu’auraient-ils donc pensé d’eux. Ils leur racontèrent quelque chose susceptible de tenir la route. Ils parlèrent tous ensemble tranquillement, souriant et riant, Francesca tentant de séduire Luc qu’elle trouvait très sexy, se dernier étant flatté mais ne répondant pas à ses avances. Tous parlaient dans la bonne humeur, ne remarquant pas qu’ils étaient observés, surtout Lucifer. Les heures passaient et il se faisait très tard à présent, et tous allèrent se recoucher pour récupérer. Lucifer resta avec ses deux anges qu’il embrassa sur les lèvres devant la porte de la chambre, et ce sous le regard déçu de Francesca qui aurait bien voulu mettre la main sur le Prince des Ténèbres, mais se résigna et gagna sa chambre. Les lumières s’éteignaient une par une dans la maison, laissant place aux ténèbres. Le calme régnait à nouveau, tout le monde dormait paisiblement dans les bras l’un de l’autre, seule Francesca était seule dans son grand lit comme toujours. Lentement, une ombre passa de chambre en chambre, pour disparaître aussi rapidement qu’elle était apparue.

 

 

 

 

 

A suivre. . .

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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 15:33

PACTE ETERNEL

 



CHAPITRE 3


PETIT APERCU DES CLOSES DU CONTRAT.

 

 

 

 

 

            Pendant le petit déjeuner, tout le monde riait, souriait en compagnie de Rohlian, faisant de temps à autre de petites plaisanteries face à son retour d’entre les morts pensant détendre l’atmosphère, mais certaines plaisanteries n’étaient pas vraiment drôle, surtout quand elle faisait allusion à un pacte avec Lucifer, car s’ils avaient su qu’il s’agissait bien de cela, ils les auraient traité de fous et d’inconscients. Rohlian et Vincenzo se regardaient tendrement, se tenant la main sous la table, ne voulant pas laisser paraître cette vérité évidente, à laquelle ils ne voulaient pas penser pour le moment. Pendant ce temps, Lucifer les surveillait de près. Il se leva de son trône, changea de vêtements, arborant alors un complet noir pour faire bonne impression devant les parents de ses deux amours et surtout pour passer incognito. Il se télé porta directement devant la porte et sonna.

 

RAOUL : Je vais voir qui c’est ! (Se levant et allant ouvrir) Bonjour ! Que puis-je pour vous ?

 

            Puis il roula de grand yeux en voyant l’étranger qui le regardait et lui souriait de sa haute stature.

 

L’ETRANGER : (Souriant) Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger, mais  pourrais-je parler à Vincenzo et Rohlian s’il vous plait ?

 

RAOUL : Et qui dois-je annoncer ?

 

L’ETRANGER : IFER ! Luc Ifer !

 

RAOUL : Très bien Monsieur Ifer ! Pouvez-vous patienter quelque instants, je vais les chercher !

 

LUC IFER : (Souriant) Je vous attends !

 

RAOUL : (Fermant la porte et se rendant dans la cuisine) Rohlian, Vincenzo ! Il y a un certain Luc Ifer qui demande à vous parler !

 

ROHLIAN : Nous ne connaissons pas de … Aïe ! Mais pourquoi t’as fait çà ? (Demanda-t-il à Vincenzo après que ce dernier lui ait donné un coup de coude dans le flan)

 

VINCENZO : (Lui susurrant à l’oreille) Ne dis pas qu’on ne connaît pas de Luc Ifer ! Baka ! Rassemble les deux et tu comprendras !

 

ROHLIAN : Comprendre qu… ! Oh ! Effectivement, mais qu’est ce qu’il fiche ici ?

 

VINCENZO : Qu’est-ce que j’en sais moi, peut-être pour nous rappeler qu’il n’est pas loin ! Enfin nous verrons bien, viens ! (Se tournant vers Raoul) Raoul fait le entrer, on arrive ! Vous nous excuserez ! Nous serons dans ma chambre si vous avez besoin de quoi que ce soit !

 

            Puis ils sortirent de la cuisine, pour passer dans le couloir, où Lucifer les attendait déjà, les regardant avec un grand sourire sur les lèvres. Vincenzo lui rendit son sourire, seul Rohlian restait sur la défensive, ce qui fit sourire Lucifer d’avantage. Ils restèrent un moment à se regarder, sous le regard suspicieux de Raoul qui les interrompit.

 

RAOUL : Vous compter rester comme çà à vous reluquer encore longtemps ou vous vous décidez à bouger ?

 

VINCENZO : C’est bon, ne t’excites pas comme çà, on y va !

 

            Il fit signe à Lucifer de les suivre jusqu’à sa chambre. Ce dernier le fit et se retourna un moment vers Raoul en souriant, se rappelant du plaisir que ce dernier avait ressentit, procuré par son intrusion dans le rêve du Seigneur des Ténèbres.

 

LUC IFER : (Souriant malicieusement) A très bientôt Raoul !

 

            Raoul n’eut pas le temps de répondre, que Lucifer s’était retourné et gravissait à présent les marches, suivant de près ses bien aimés. Il décida alors de retourner dans la cuisine. En chemin il s’arrêta net, juste devant la porte en se rendant compte que l’ami de son frère l’avait appelé par son prénom.

 

RAOUL : Comment connaît-il mon identité ? Je ne me souviens pas m’être présenté ! C’est étrange, vraiment très étrange ! Enfin bon, ce n’est pas important. Je ferais mieux de retourner auprès d’Angelo, qui sait avec quels genres de questions Francesca est entrain de l’embêter.

 

            Il continua son avancé et pénétra dans la cuisine, le regard interrogateur, encore intrigué par le jeune homme. Il s’assit à côté d’Angelo qui le dévisagea en voyant la tête qu’il tirait. Ce dernier posa sa tête sur son épaule et lui murmura lentement à l’oreille, pour que personne n’entende, surtout pas Francesca.

 

ANGELO : (Murmurant et posant sa main sur la jambe de Raoul) Quelque chose ne va pas, tu tires une drôle de tête ?

 

RAOUL : (Posant sa main sur celle d’Angelo et lui souriant) Ne t’inquiètes pas, j’étais juste perdu dans mes pensées !

 

ANGELO : (Serrant la main de Raoul) Et à quoi pensais-tu au juste ? Tes songes devaient être important !

 

RAOUL : Non ce n’était rien de très important, ne t’inquiètes pas !

 

ANGELO : (Insistant) Dis-moi ce qu’il y a s’il te plait !

 

RAOUL : Rien d’important, mais puisque tu insistes tant, je vais te le dire ! En fait, le comportement de l’ami de mon frère et Rohlian m’intrigues un peu c’est tout !

 

ANGELO : Et pourquoi cela t’intrigue autant ?

 

RAOUL : Parce qu’il m’a appelé par mon prénom, alors que je ne m’étais pas présenté et que l’on n’a pas été présenté, Vincenzo ne s’est pas donné la peine de le faire !

 

ANGELO : Je vois, mais ce n’est pas la peine de te prendre la tête pour çà ! Il est possible que Vincenzo ait parlé de toi et de la famille à ce jeune homme en n’oubliant pas de montrer quelques photos et ton visage l’aura marqué certainement. Cesses d'y penser  à présent, tu te tortures l’esprit pour rien.

 

RAOUL : Tu as raison, et j’ai déjà trouvé  autre chose pour m’occuper l’esprit !

 

ANGELO : Ah oui et qu’est-ce que. . .

 

            Angelo n’eut pas le temps de finir sa phrase, que Raoul lui scella les lèvres en l’embrassant, sous le regard attendrit de  Francesca et ses parents, qui les regardaient en souriant. Angelo ferma les yeux et l’enlaça tendrement, oubliant le monde qui les entourait. Francesca et ses parents s’éclipsèrent hors de la cuisine, laissant roucouler seul les deux tourtereaux qui ne firent pas attention à leurs départs.  Ils se rendirent tous trois dans leurs chambres respectives. Angelo rompit le baiser et regarda Raoul dans les yeux et lui sourit tendrement.

 

ANGELO : (Posant sa tête sur son épaule) Je t’aime Raoul !

 

RAOUL : (Souriant et caressant les cheveux de son bien aimé) Moi aussi je t’aime ! Si on allait faire un tour ?

 

ANGELO : Une promenade toi et moi, ensemble, en amoureux et aux yeux de tous ?

 

RAOUL : Oui toute à fait ! Pourquoi, çà te poses un problème qu’on nous voit ensemble ?

 

ANGELO : Non pas le moins du monde au contraire, mais j’aurais plutôt pensé que çà t’embêterait toi que l’on nous voit tous les deux en couple, surtout que c’est encore tout frais !

 

RAOUL : (Souriant) Ca ne me dérange pas du tout qu’on nous voit, je dirais même tant mieux, car j’ai envie de crier et de montrer au monde entier à quel point je t’aime, et on va en faire baver plus d’un !

 

ANGELO : (Souriant) Et plus d’une ! Elles auront envie de m’étriper de voir que je suis avec l’un des plus beaux mecs du quartier !

 

RAOUL : Tu veux plutôt dire qu’elles veulent m’arracher les yeux, parce que c’est moi qui ais la chance d’avoir le plus beaux des plus beaux mecs de la région et du monde !

 

ANGELO : Là tu exagères un peu, je ne suis pas si beau que çà, il y en a des plus beau, comme ton frère ou son ami !

 

RAOUL : À mes yeux tu es le plus beau ! Bon alors, on y va ?

 

ANGELO : (Un immense sourire aux lèvres) Oui allons-y mon amour !

 

            Raoul lui sourit et ils se levèrent, se rendirent dans le couloir et enfilèrent leur manteau.

 

RAOUL : (A forte voix) Maman ! Papa ! Nous sortons faire un tour !

 

MME LORSSINI : Très bien mon chéri, à tout à l’heure ! Amusez-vous bien !

 

RAOUL : Nous n’allons que nous promener ! Enfin bon ! Salut !

 

ANGELO : Au revoir et à très bientôt !

 

MME LORSSINI : Au revoir Angelo, vous venez quand vous voulez, vous serez toujours le bienvenu !

 

ANGELO : Merci beaucoup Madame, je n’y manquerais pas ! Au revoir !

 

            Puis ils sortirent enfin de la maison. Pendant ce temps, dans la chambre de Vincenzo, le silence régnait depuis qu’ils y étaient entrés. Vincenzo s’était assis sur le lit, ainsi que Lucifer, alors que Rohlian s’était posté devant la fenêtre et regardait les deux tourtereaux s’en aller, lorsqu’il décida de rompre le silence qui commençait légèrement à peser. Il se dirigea vers le lit et s’y allongea derrière eux.

 

ROHLIAN : Puisque nous sommes déjà là, pourrait-on au moins savoir la raison de votre visite ?

 

            Vincenzo et Lucifer se tournèrent vers lui de façon à lui faire face. Le beau ténébreux lui sourit et lui répondit.

 

LUCIFER : (D’une voix douce et agréable) Je suis venu pour vous rappeler de ne pas consommer votre couple !

 

ROHLIAN : (Furieux) Comment osez-vous ? Et pourquoi ne consommerions-nous pas notre couple ? Je n’ai rien vu de tel dans le contrat !

 

VINCENZO : (Intervenant dans la conversation) Dit Rohlian, tu ne lis jamais les petits caractères ma parole ! Il était stipulé que nous devions rester vierge jusqu’à signature définitive du contrat, c’est-à-dire quand nous aurons achevé la dernière étape qui est le pacte de sang ! C’est bien çà Luc, je ne me trompe pas ?

 

LUCIFER : Non, non tu ne fais pas erreur, c’est bien ce qui était inscrit ! Donc tant que la dernière étape n’aura pas été exécuté, il vous est interdit de conclure en passant à l’acte, et si vous vous y risquez, tu peux dire adieux à ta nouvelle vie Rohlian, ce sera automatique !

 

ROHLIAN : (Se tournant vers Vincenzo) Je comprends maintenant pourquoi tu n’as pas voulu qu’on le fasse cette nuit ! Si tu le savais, tu aurais dû me le dire !

 

VINCENZO : Je pensais que tu l’avais lu, et ce n’est pas pour çà que je n’ai pas voulu, je te l’ai dit, à ce moment tu étais épuisé et je ne suis pas près encore pour çà !

 

LUCIFER : Alors comme çà notre Viny n’est pas près ! Et bien navré de te l’apprendre, mais que vous soyez près ou pas, vous serez dépucelé que vous le vouliez ou non, lors de la dernière étape !

 

ROHLIAN : (Se redressant légèrement) Je croyais que c’était un pacte de sang, pas une partie de jambes en l’air !

 

LUCIFER : (Souriant légèrement sadique) Nos sangs seront bien mêlés l’un à l’autre, mais nous exécuterons ce rituel à ma manière !

 

ROHLIAN : Peut-on avoir d’avantages de détail sur « votre manière » ?

 

LUCIFER : Désolé, ce sera une surprise ! Mais ce ne sera pas déplaisant je peux te l’assurer !

 

ROHLIAN : Ca reste encore voir ! Je ne vous fais pas confiance, nous aurons certainement droits aux pires tortures, vous n’êtes pas le Seigneur des Enfers pour rien ! Mais je vous préviens, je ne me laisserais pas faire aussi facilement !

 

LUCIFER : (Le regard malicieux et sadique) Pas de chance pour toi, j’aime quand mes proies se débattent et me résistent, ça m’excite énormément !

 

ROHLIAN : (Voulant se jeter sur Lucifer) Non mais vous vous prenez pour qui !

 

VINCENZO : (S’interposant) Rohlian calmes-toi tu veux ! N’oublies pas que nous ne sommes pas seul dans la maison et il ne serait pas intelligent d’attirer leur attention sur nous ! Vous vous battrez une autre fois et ailleurs qu’ici !

 

ROHLIAN : Tu prends sa défense ?

 

VINCENZO : Je ne prends la défense de personnes, et si je le devais ce serais toujours en ta faveur tu le sais bien ! A présent calmes-toi, sinon je vois déjà Francesca se ramener ici à toute vitesse pour voir ce qu’il se passe !

 

ROHLIAN : C’est bon je me calme ! Excuses-moi mon cœur de m’être emporté, et tu as raison, il ne serait pas bon que Francesca se pointe et entende notre conversation ! Quant à vous . . . ! ! ! Oh et puis zut, je me demande pourquoi je m’énerve comme çà, vous n’en valez pas la peine ! Juste une chose, et c’est que je vous interdis de faire du mal à Vincenzo, sinon vous le regretteriez amèrement !

 

LUCIFER : (Ricanant) Et que crois-tu pouvoir faire contre moi au juste ? Tu ne peux rien contre moi, tandis que moi je peux tout, je peux te détruire rien qu’en claquant des doigts ! Alors je te conseille de te tenir à carreaux et d’être très docile et obéissant sinon je t’assure que vous souffrirez vraiment !

 

ROHLIAN : Si j’avais su que vous pouviez être un tel salop, je n’aurais pas accepté de revenir à la vie !

 

LUCIFER : Ca peux s’arranger, je peux te la reprendre cette vie, mais sache que ton âme sera mienne et que j’en disposerais comme bon me semble !

 

VINCENZO : ARRETEZ MAINTENANT, CA SUFFIT ! ! Je n’en peux plus de vous entendre ! Rohlian, je t’aime et je ne te laisserais pas partir tu m’entends, je suis prêt à tous pour çà et je l’ai déjà prouvé ! Et puis pour l’instant il nous a rien fait subir qui soit si dramatique, et même si, je suis prêt à tout endurer tant que je peux rester avec toi !

 

LUCIFER : Serais-tu vraiment prêt à tout pour lui ou ce ne sont que des paroles en l’air ?

 

VINCENZO : Je ferais vraiment tout ce que vous me demanderez, vous pouvez me mettre à l’épreuve si vous ne me croyez pas !

 

ROHLIAN : Arrêtes çà Vince, je sais que tu es prêt à tout pour moi, mais je ne t’en demande pas autant ! Alors ne fait pas de bêtises !

 

LUCIFER : Non laisses le, je veux voir s’il est vraiment prêt à tout ! Vincenzo, lèves-toi et va fermer la porte à clef, je ne voudrais pas que l’on soit dérangé ! Bien ! (Dit-il après que Vincenzo ait fait ce qu’il lui avait demandé) A présent place toi devant le lit face à nous et déshabilles-toi lentement et quand ce sera fait, je veux que tu te caresses lentement, sans omettre la moindre petite parcelle de ton corps ! Aller exécution ! Quant à toi Rohlian, regarde bien et n’oublies pas que c’est pour toi qu’il le fait !

 

ROHLIAN : Ne lui faites pas faire cela je vous en supplie, je me plierais à vos désirs à l’avenir, mais je vous en conjure, ne le laissez pas s’humilier ainsi !

 

LUCIFER : Ce n’est pas de l’humiliation, c’est du plaisir purement et simplement, de plus il en avait envie sinon il ne m’aurait pas demandé de le mettre à l’épreuve ! A présent silence et regarde, et déshabilles-toi avant, en même temps que lui ! Vincenzo commence on t’attend !

 

            Vincenzo et Rohlian exécutèrent l’ordre de Lucifer et se dévêtirent. Rohlian s’approcha plus de Lucifer, même si ce dernier ne le lui avait pas demander, mais pensant que ce dernier ne lui avait pas sommer de se déshabiller pour rien. Lucifer sourit face à cette initiative qu’il apprécia. Il l’attira alors d’avantage vers lui, posant ses fesses sur ses genoux et allongeant le reste sur le lit, lui tournant la tête vers Vincenzo pour l’inciter à regarder le spectacle. Puis il se tourna vers Vincenzo et lui intima d’un signe de la tête l’ordre de commencer. Ce que fit Vincenzo sans discuter. Il suça un de son index pour l’humidifier à souhait et se caressa un téton en geste circulaire le pinçant de temps à autre, pendant que son autre index examinait sa cavité buccale pour venir s’attaquer à l’autre grain de chair. Ce levé de rideau faisait déjà de l’effet à Rohlian qui fit alors les mêmes gestes que son bien aimé. Lucifer l’allongea complètement sur le lit et se dévêtit à son tour, sentant qu’il allait faire une  chaleur des plus torride. Vincenzo continua sa lancé en se caressant le ventre, les hanches en des mouvements très sensuels, effleurant son sexe au passage, ne voulant pas s’y attaquer tout de suite. Il continua ses légères caresses pendant un moment, laissant échapper de petits souffles de plaisir. Il se décida enfin à jouer avec ses parties génitales, massant et malaxant ses testicules pour commencer, puis du bout du doigt se caressait le gland, pour enfin s’emparer entièrement de son sexe et y effectuer des mouvements de va-et-vient, lents au départ et s’accélérant, ralentissant de temps à autre pour reprendre de vitesse, et ainsi de suite. Lucifer se délectait de ce spectacle qui avait un effet divin sur lui qu’il n’aurait jamais imaginé, renforcé en voyant Rohlian effectuer les mêmes gestes que son bien aimé. Son érection était à présent des plus visibles. Il intima l’ordre à Vincenzo de s’approcher tout en continuant à se masturber, ce qu’il fit, tel un bon toutou bien obéissant. Lucifer ce redressa sur le lit et embrassa goulûment le blondinet sans se priver de jouer avec sa langue, étouffant les soupirs de plaisir de celui-ci. Il rompit le baiser et en déposa de petits dans son cou , descendant vers son torse pour y taquiner les tétons, tout en caressant ses fesses d’une main et posant l’autre sur celle de Viny, pour l’accompagner dans ses gestes de va-et-vient, ce qui fit gémir le blondinet d’avantage. Face à ce spectacle enivrant, Rohlian déjà enflammé de plaisir, se redressa à son tour et prit à nouveau l’initiative de caresser délicieusement le corps du Prince des Ténèbres, sans que celui-ci ne le lui ait demandé, mais qui n’avait pas l’air de s’en plaindre pour autant, à en juger par ses spasmes d’excitations. Rohlian voyant cet effet et l’Ange Noir ne disant rien, accentua ses caresses, léchant ses tétons, les titillant et les mordillant, puis de sa langue vint alors taquiner la grotte étroite cachée par deux demi lunes. Lucifer manqua de peu de mordre trop fort le téton de Vincenzo, sous cette soudaine poussée de plaisir déchaînée par le geste de l’argenté, le faisant gémir de bien-être. Il se baissa alors légèrement en avant, atteignant le sexe du blond qu’il libéra de sa main pour l’envelopper de la sienne, le massant et léchant de sa langue mutine le gland offert et rouge de désir, facilitant ainsi à Rohlian le passage de cet antre secret dissimulé de tout regard. Rohlian ne s’en priva pas, cessant son léchage et insinuant avec une extrême violence, non pas un, mais directement trois doigts dans l’anus de Satan, qu’il mout avec puissance, faisant cesser son léchage au Seigneur des Démons, qui gémissait d’un plaisir intense. Pour étouffer ses cris, Belzébuth prit le phallus de Vincenzo à pleine bouche et commença à le sucer lentement, accélérant parfois son mouvement, pénétrant son intimité de ses doigts mutins au même moment, les mouvant au même rythme que ses succions, faisant gémir intensément Vincenzo de plaisir, qui posa ses mains sur la tête du ténébreux, caressant ses cheveux et la pressant d’avantage sur son membre pour qu’il le prenne plus profondément dans sa gorge, ce qu’il fit d’ailleurs, le suçant avec force. Rohlian, excité par cela, se mit en position et exerça les mêmes tortures buccale sur le membre gonflé et gorgé de désir de Lucifer, qui étouffait ses cris de jouissance en s’occupant du pénis de Vincenzo. Le blondinet balança légèrement le bassin en pressant la tête du démon, pour accentuer le plaisir et augmenter la pression et enfin se libérer en une explosion dans la bouche de Lucifer, qui avala le liquide divin sans en perdre une goutte, libérant le membre et embrassant le blondinet partageant les sécrétions de semence qu’il avait récolté. Vincenzo répondit et rompit le baiser pour aller s’attarder sur le torse du Diable, le caressant et le léchant, taquinant au passage les tétons déjà durcit. Il se plaça alors derrière lui et reprit là où s’était arrêté son amour, et se mit à lécher l’intimité démoniaque, faisant se mettre Lucifer à quatre pattes sur le lit, facilitant le passage au blondinet sans pour autant empêcher Rohlian de continuer sa succion. Viny pénétra le Prince de ses doigts avec douceur, les mouvant gracieusement, tout en pénétrant de ses autres doigts, l’intimité de Rohlian après avoir engloutit son sexe et l’imprégner de mouvements de va-et-vient, sentant alors la main de se dernier caresser son membre. Leur jeu dura un certain moment, Rohlian jouissant en premier dans la bouche de Vincenzo qui avala et partagea les semences avec Lucifer qui s’épancha à son tour dans la bouche de l’argenter qui avala et partagea avec Vincenzo qui ne s’en priva pas. Lucifer s’allongea au milieu du lit ouvrant ses bras pour y accueillir ses deux anges, qui s’allongèrent à ses côtés, chacun une tête sur son épaule. Le ténébreux caressa tendrement les hanches de ses amours puis joua dans leur cheveux, les embrassants et souriant de satisfaction suprême. Vincenzo le regarda et rompit le silence qui s’était soudainement installé.

 

VINCENZO : Est-ce que ce sera cela par quoi nous passerons à chaque fois que tu nous contacteras ?

 

LUCIFER : En grande partie oui, mais pas seulement, mais je ne dirais rien, vous le verrez par vous-même ! Pourquoi demandes-tu, tu n’as pas aimé ce petit jeu à l’instant ? Il me semblait que si pourtant !

 

VINCENZO : Si bien sûr que j’ai aimé, tout autant que vous et Rohlian, je demandais simplement !

 

LUCIFER : (Souriant) Ne te poses plus de questions, tu verras bien ce que je vous réserverais, et cette fois-ci plus d’initiative, vous me serrez soumit et entièrement à ma merci, pour aujourd’hui je n’ai rien dis, mais les autres fois, tu n’auras pas cette chance mon petit Rohlian.

 

ROHLIAN : Je m’en doute bien, c’est bien pour cela que  j’en ai profité aujourd’hui, l’occasion était trop belle pour la laisser filé, et vous en auriez fait autant à notre place !

 

LUCIFER : J’en conviens, j’aurais fait de même ! A présent reposons-nous un moment, après çà nous prendrons une bonne douche commune et nous irons faire un petit tour ! Au fait, vous n’avez plus besoin de vous casser la tête quant aux papiers et tout le tralala, je m’en suis chargé en un tour de main, ainsi vous serez tranquille !

 

ROHLIAN : Vous êtes un rapide, mais merci, je n’avais pas vraiment envie de passer mon temps à courir par-ci par-là pour remplir des foutu papier ! Hmm ! Encore merci…

 

Lucifer lui déposa un baiser sur le front ainsi qu’à Vincenzo. Puis tous trois s’endormirent, n’ayant pas fait attention que Francesca était devant la porte sourire maxi aux lèvres, ayant écouter les gémissements de nos trois compères qui firent bien du bruit durant leur ébat, s’entendant dans quasiment toute la maison. Mais ce que cette dernière ne savait pas, c’est que Lucifer savait qu’elle était là et sourit dans son sommeil, sentant que cette dernière n’était pas restée de marbre face à leur petit jeu. Puis elle s’en retourna à sa chambre et s’allongea un moment pour récupérer.

 

 

 

 

A suivre. . .

Par Ameris - Publié dans : Pacte Eternel (en cours)
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