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Ce blog contient des articles de couples à tendances homosexuelles...
Public averti pour tous mineurs ou âmes sensibles!

Toutes copies de mes articles, aussi minimes soient-elles, ne seront tolérées.

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  • : Pleasures Sanctuary
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  • : Amateur Divers Histoires érotiques Divers
  • : Ce blog à été créé en vue d'y mettre certaines choses que je fais. Principalement vous y trouverez mes fics qui sont pour le moment principalement Yaoi, mais qui sait, avec le temps je tenterais peu-être d'élargir un peu mes registre. Pour ceux qui viendrait à passer, je souhaite une bonne lecture et vous remercie d'avances pour les commentaires qui m'aiderons certainement à m'améliorer.
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  • : 19/04/2009

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  • Shayreen57
  • Pleasures Sanctuary
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  • gays récits érotiques homosexuel dessin yaoi
  • Je suis d'un naturel très timide, du coup donc très mystérieuse ayant peut-être une personnalité cachée encore non découverte. Mes passions sont chanter, dessiner, lire et écrire des fics yaoi.

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Dimanche 19 avril 7 19 /04 /Avr 21:16

PACTE ETERNEL

 

 

CHAPITRE 1

 

RESURECTION AU CLAIR DE LUNE.

 

 

 

 

 

Une nuit, où la lune était pleine, vêtue de son éternel voile d’argent et illuminant la terre de ses pâles rayons, un jeune homme des plus séduisants d’environ vingt trois ans, aux longs cheveux dorés et à la silhouette élancée, était assit sur un banc, ses yeux couleurs améthystes noyés dans un torrent de larmes salées, qui coulaient à flot le long de ses joues. Il restait assit là, sans bouger et sans mots dire, le vent glacial d’un mois de décembre fouettant son visage, et son seul regard mouillé, se posant sur une pierre de marbre finement travaillée, surplombée d’une splendide statut représentant un ange au regard triste, ouvrant les bras comme pour accueillir quelqu’un en son creux. Sur cette pierre était également posée une photo d’un jeune homme aux cheveux mi-long argentés, puis regardant la foule de ses grands yeux verts et de son sourire charmeur et attendrissant. Sur ce rocher lice, était gravée une inscription en fines et magnifiques lettres d’or, qui disait :

 

Ici repose l’Ange Céleste,

 

Rohlian VERGAS

(02 décembre 1980 - 02 décembre 2003)

 

Que nous aimions de tout cœur

Et aimerons toujours.

Que ton âme repose en paix,

De son sommeil éternel.

 

 

 

            Le jeune homme dissimula son visage derrière ses mains et éclata en sanglot, sous le regard triste d’un jeune homme aux cheveux argentés flottant sous la brise gelée, son être auréolé d’une lumière intense. Le jeune homme avança vers l’autre, ayant aimé le prendre dans ses bras mais  ne pouvant pas. Puis il fit comme s’il l’étreignait, et murmura d’une voix douce mais inaudible à l’oreille d’un mortel, quelques mots pour essayer de le réconforter, sachant hélas que ce dernier ne les entendra pas et continuerait à pleurer. L’homme blond commença à murmurer entre ses mains, ce que l’on pourrait qualifier de reproche qu’il se faisait.

 

LE JEUNE HOMME BLOND : Oh Rohlian ! Pourquoi es-tu partit si brutalement, j’avais encore tant de chose à te dire ?  ! Pour quelle raison t’a-t-on prit à moi en ce jour, qui pourtant était un jour de fête ?  ! Et moi… Pourquoi ai-je attendu qu’il soit trop tard ? Quand j’ai enfin trouvé la force et le courage de te le dire, on te prend à moi violement ! (Puis se parlant à lui-même) Maudi sous-tu Vincenzo LORSSINI ! A présent il est partit sans savoir… Sans savoir combien tu l’aimais ! Mais maintenant il est trop tard, car il n’est plu, qu’il s’en est allé au Royaume des Cieux ! Rho…lian ! (Puis se remettant à pleurer de plus belle, ne sentant même plus le vent glacial s’acharner sur lui)

 

Rohlian libéra son ami de son étreinte chimérique, se positionna devant lui puis le regarda en souriant, n’ayant en fait pas comprit ce que son camarade disait, pensant que son ami parlait de leur lien amical.

 

ROHLIAN : Je sais bien que tu m’aimes et c’est normal puisque tu es mon meilleur ami, et moi aussi je t’aime, et je t’aimerais toujours. (En pensée : ** Et encore bien plus que tu ne saurais l’imaginer, oui bien plus. **). J’aimerais tant pouvoir revenir pour enfin sécher tes pleures, mais c’est impossible, hélas ! (Dit-il en baissant la tête doucement, une larme cristalline roulant sur sa joue).

 

            Un autre personnage regardait la scène d’un regard sombre et amusé. Cet homme aux airs ténébreux, aux longs cheveux noirs ébène, aux yeux bleu nuit et aux lèvres fines et sensuelles, avait l’air de beaucoup s’intéresser à nos deux amis. Assit dans ce qui ressemblait à un trône immense et sombre, cet être d’une beauté inégalable regardait les deux hommes avec attention, puis lorsqu’il entendit Rohlian s’exprimer, il ne puis s’empêcher de laisser s’échapper un léger petit rire moqueur. Puis il se mit à parler à haute voix, comme s’adressant à l’âme du jeune Rohlian.

 

HOMME TENEBREUX : Mon pauvre Rohlian, tu n’as vraiment rien comprit à ce qu’il a dit. Je me demande si je dois éclairer ta lanterne ou attendre que tu comprennes par toi-même qu’il éprouve les mêmes sentiments pour toi que toi pour lui. En tout cas je peux faire quelque chose pour te ramener à la vie, mais ce ne sera pas gratuit, et puis vous devez le vouloir tout les deux et accepter mes conditions, sinon il n’y a rien à faire. Je vous veux tous les deux, car l’un sans l’autre vous m’êtes inintéressant. Mais pour commencer, je dois faire en sorte que vous puissiez vous voir, ainsi l’émotion et vos sentiments l’un envers l’autre me faciliteront la tâche, du moins s’il n’y a pas cet abruti de Gabriel qui vienne fourrer son nez là-dedans. Au travail maintenant, mais avant çà un petit sort de protection sur la dépouille de Rohlian ! Voilà !

 

Une barrière rougeâtre enveloppa le corps de Rohlian, le protégeant ainsi des vers qui commençaient à faire leur travail. Puis d’un autre geste, l’homme ténébreux enveloppa l’âme du jeune homme d’un voile de feu invisible, permettant à son ami de le voir. Mais pour le moment il ne voyait rien, il était trop plongé dans son chagrin et noyé dans ses larmes. Rohlian se rapprocha de Vincenzo, s’agenouilla, et l’enveloppa de ses bras se voulant rassurant et réconfortant, lui murmurant quelques paroles à l’oreille.

 

ROHLIAN : (Caressant lentement les cheveux de son ami, ne prenant pas garde qu’il pouvait les sentir) Chut ! Ne pleure plus Vincenzo, je ne supporte pas de te voir comme çà, et puis je serais toujours là, je ne t’abandonnerais pas, je tiens trop à toi pour partir. Je resterais là, même sous forme de spectre. Calmes-toi maintenant, tout ira bien ! (Puis il l’embrassa sur la tête et fut surpris de pouvoir la toucher) Mais que… Que ce passe-t-il ? Vincenzo ?

 

Rohlian voulu se relever, mais Vincenzo le prit par la taille, le serrant très fort et ne voulant pas le lâcher pour tout l’or du monde. Puis il murmura quelques mots.

 

VINCENZO : C’est mon rêve, et je ne veux pas que tu t’en ailles ! Qu’on ne me réveille plus jamais, qu’on me laisse ainsi !

 

ROHLIAN : (Souriant légèrement et se libérant doucement des bras de son ami) Vincenzo, ouvres les yeux, tu ne dors pas ! Regardes-moi !

 

Vincenzo ouvrit lentement ses yeux, et lorsqu’il vit celui qu’il aimait à la folie devant lui, son cœur se mit à battre très fort et faillit sauter hors de sa poitrine. Il se frotta les yeux et se pinça le bras pour vérifier qu’il était bien éveillé, ce qui était le cas, la douleur qu’il en ressentit le lui faisant comprendre. Alors comment se faisait-il qu’il puisse voir Rohlian devant lui ? Deviendrait-il fou ou est-ce une hallucination ? Il se leva lentement et s’approcha de lui. Il leva les mains pour caresser les cheveux du jeune argenté, avant de les attarder plus longtemps sur le visage de ce dernier. Il ne pu retenir une larme de bonheur, et se laissa tomber dans les bras de son ami.

 

VINCENZO : Oh Rohlian ! C’est toi, c’est bien toi ? ! (Puis reprenant légèrement ses esprit et comprenant que quelque chose clochait, il se redressa pour le regarder droit dans les yeux) Mais comment est-ce possible ? Je… Je te croyais mort ?

 

C’est à ce moment là que l’homme ténébreux décida de faire son apparition, restant pour le moment dissimulé derrière sa voix, ne laissant pas l’occasion à Rohlian de prendre la parole.

 

L’HOMME TENEBREUX : Mais il est bel et bien mort mon cher Vincenzo ! Il n’est qu’un esprit de plus qui refuse de partir !

 

Rohlian et Vincenzo regardaient partout autour d’eux, cherchant d’où pouvait provenir cette douce voix qui pourtant avait également un petit quelque chose de mystérieux et d’inquiétant. Vincenzo fut le premier à réagir et à s’exprimer.

 

VINCENZO : Qui est là ? Montrez-vous ?

 

L’HOMME TENEBREUX : (Souriant d’un sourire sombre mais sensuel) Et bien soit puisque tel est ton désir !

 

Vincenzo se mit sur ses gardes et tentait de protéger son grand amour. Puis ils virent une silhouette dans la pénombre s’approchant lentement vers eux. Les rayons de la lune qui éclairaient cette personne, laissaient apparaître plus distinctement son aspect, dévoilant ainsi un homme grand à l’air majestueux, aux longs cheveux noirs comme les ailes d’un corbeau, flottant sous le souffle du vent, de grands yeux de couleur bleu nuit et des lèvres fines et très sensuelles. Il était vêtu très simplement d’un pantalon en cuir noir très moulant, de même que l’était son T-shirt, redessinant ainsi les plus petites courbes de son corps, laissant entrevoir une sublime musculature. Par-dessus tout cela, une cape noire également, orné d’épaulettes à trois cornes légèrement recourbées, élargissant ainsi ses épaules lui donnant cet aspect de souveraineté qu’il laissait paraître. Vincenzo et Rohlian tombèrent littéralement sous le charme du jeune homme, que personne au monde ne pourra jamais égaler en beauté. Il les regarda un instant dans les yeux, puis les ferma gracieusement, et tout en souriant, il repoussa ses cheveux qui semblaient volés en arrière d’un revers de la main, en un mouvement léger et plein de grâce. Puis il r’ouvra les yeux pour dévisager à nouveau ces deux vis-à-vis. Vincenzo secoua lentement la tête pour reprendre ses esprits, et brisa le silence qui s’était imposé depuis quelques minutes.

 

VINCENZO : Qui êtes-vous ? Et que nous voulez-vous ? (Demanda-t-il d’une voix calme, mais se mettant devant Rohlian, voulant le protéger au cas où l’étranger leur voudrait du mal).

 

L’HOMME TENEBREUX : (Les yeux luisants et le sourire au lèvres) Qui je suis n’est pas très important pour le moment. Par contre ce qui est d’une grande importance, c’est ce que je peux faire pour vous.

 

VINCENZO : (Toujours sur ses gardes) Et que pouvez-vous faire pour nous au juste ?

 

L’HOMME TENEBREUX : Je peux vous réunir à nouveau, comme vous l’étiez avant cet incident !

 

ROHLIAN : (Brisant son silence, inquiet des intentions du jeune homme) Et comment voulez-vous faire cela ? Vous n’avez pas l’intention de tuer Vincenzo j’espère ? Si c’est cela, je ne vous laisserais pas faire !

 

L’HOMME TENEBREUX : (Portant sa main à sa bouche et ricanant doucement) Mon pauvre Rohlian, même si cela était bien mon intention, tu ne pourrais rien faire pour m’en empêcher. Mais je te rassure tout de suite, je n’ai pas l’intention de supprimer Vincenzo. Non,  en fait ce que je veux faire c’est te ramener à la vie.

 

Rohlian et Vincenzo se regardèrent un instant, avant de reposer leurs regards sur l’homme en face d’eux et c’est Rohlian qui prit la parole.

 

ROHLIAN : (Le regardant un peu septique) Seriez-vous Dieu pour réussir un tel prodige ? Je ne crois pas, et votre plaisanterie n’est pas amusante, alors cessez de vous moquer de moi je vous prie !

 

L’HOMME TENEBREUX : A ce que je vois tu ne me crois pas ! Il n’y a pas que Dieu qui ait le pouvoir de ramener quelqu’un à la vie, il existe une autre personne capable de réaliser cela, et cette personne c’est moi !

 

ROHLIAN : La seule personne à par Dieu à pouvoir faire cela n’est autre que… (Venant enfin de comprendre de qui ils avaient en face d’eux, il reprit) Ne me dites pas que vous êtes… Vous êtes…

 

VINCENZO : (Le regard légèrement inquiet) Rohlian ? Est-ce que tu penses à la même chose que moi ? C’est homme est bien… Lu…Lu…

 

L’HOMME TENEBREUX : Et bien quoi, est-ce si difficile que çà de dire qui je suis ? Ou bien est-ce la peur de votre découverte qui vous paralyse et vous rend muet ? Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de vous manger !

 

ROHLIAN : Alors que nous veux le Prince des Ténèbres ? Je vous écoute très cher Lucifer ! Que nous voulez-vous exactement ?

 

LUCIFER : (Un grand sourire illuminant son visage) Je te l’ai dit, je veux te ramener à la vie ! Mais j’avoue que ce geste ne sera pas tout à fait dénué d’intérêt et qu’il y a certaines conditions à accepter, et d’un commun accords entre vous deux !

 

ROHLIAN : Je me doutais qu’il y aurait un prix à payer ! Quelles sont ces conditions exactement ?

 

LUCIFER : Tu es d’accord pour revivre on dirait ? ! Et toi Vincenzo, veux tu aussi qu’il revive ?

 

VINCENZO : Je donnerais ma propre vie pour qu’il retrouve la sienne. Pour ma part je suis prêt à payer n’importe quel prix pour qu’il revienne !

 

LUCIFER : En es-tu bien sûr ? Tu ferais vraiment n’importe quoi pour qu’il revienne ? !

 

ROHLIAN : Vincenzo, réfléchis bien ! Je tiens trop à toi pour te laisser faire n’importe quoi, même pour moi ! Alors ne précipite pas les choses je t’en supplie. Je ne demande pas mieux que de revivre, mais pas à n’importe quel prix, pas si çà te touche directement ou l’un de nos proches.

 

VINCENZO : Je m’en fiche du prix ! Moi tout ce que je veux c’est être avec toi ! Ma vie n’a aucun sens si tu n’es pas auprès de moi, parce que… Parce que je… Je…

 

ROHLIAN : Parce que quoi ? Pourquoi ne conçois-tu pas ta vie sans moi ?

 

LUCIFER : Dis-le lui Vincenzo ou tu le perdras pour de bon cette fois ! Gabriel ne va pas tarder à arriver pour venir le chercher, et là il sera trop tard ! Alors dis-lui, tu risques d’être un peu surpris après !

 

ROHLIAN : De quoi parle-t-il ? Vince ? Qu’est-ce que tu me caches et qui semble être d’une importance capitale ?

 

VINCENZO : (Les mains moite et la gorge nouée) Je… Je t’aime Rohlian et je t’ai toujours aimé, depuis le premier jour mais j’étais trop lâche pour te le dire !

 

ROHLIAN : (Souriant amicalement) On est ami de longue date et je comprends que tu m’aimes beaucoup, moi aussi je t’aime, nous sommes amis !

 

Lucifer, dans son coin, secoua lentement la tête face à ce spectacle. Il croisa les bras, attendant la suite et la réaction de Vincenzo.

 

VINCENZO : Tu ne comprends pas ce que je veux dire ! (Dit-il en baissant la tête)

 

ROHLIAN : (Légèrement décontenancé) Et qu’est-ce que je ne comprends pas ? Dis-moi ? Expliques-toi plus clairement !

 

Ne sachant pas comment être plus claire, Vincenzo s’empara du visage de son ami et déposa ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser, déroutant quelque peu Rohlian qui fut quelque peu surpris par le geste de celui qu’il aime. Comprenant enfin que tous deux éprouvaient les même sentiments l’un envers l’autre, il le serra fort dans ses bras, approfondissant ce baiser en insinuant lentement sa langue dans la bouche de l’élu de son cœur. Cette fois-ci ce fut Vincenzo qui se sentit déconcerté. Serait-il entrain de rêver, ou est-ce que son ami de toujours l’aimerait autant qu’il peut l’aimer ? Il semblerait que oui, et il s’en voulait un peu de ne pas s’en être rendu compte plus tôt, ainsi il n’aurait pas attendu si longtemps pour lui faire par de ce qu’il ressentait à son égard. Il ferma lentement les yeux et savoura leur premier baiser, étreignant fortement son bien aimé. Lucifer se délectait de voir ce spectacle et n’en sera que plus comblé lorsqu’ils accepteront sa proposition. Il souriait d’un sourire légèrement sadique en pensant, à ce qu’il allait faire d’eux. Les deux amoureux rompirent leur baiser et se regardèrent dans les yeux. Puis ils se tournèrent vers Lucifer, Rohlian prenant la parole.

 

ROHLIAN : Quelles sont vos fameuses conditions pour me ramener à la vie ? (Demanda-t-il très décidé à revenir)

 

LUCIFER : Enfin ! Mes conditions en fait ne sont pas grand-chose ! En fait je veux faire de vous mes hommes de compagnie !

 

VINCENZO : Vos hommes de compagnie ? Est-ce que çà veut dire qu’on doit vous suivre jusqu’en Enfer ?

 

LUCIFER : Le jour de votre mort oui, mais pas pour le moment ! En fait je viendrais vous voir quand j’aurais une folle envie de vous avoir près de moi.

 

ROHLIAN : Et que devrons-nous faire au juste en tant qu’homme de compagnie ?

 

LUCIFER : (Un petit sourire en coin) Tout ce que vous aurez à faire, c’est vous plier à mes règles et assouvir tous mes désirs ! Ni plus, ni moins !

 

ROHLIAN : C’est bien beau tout çà, mais vos désirs seraient de quel ordre ?

 

LUCIFER : Et bien cela dépendra de mon humeur et mes envies ! Enfin vous verrez bien en temps voulu ! Alors, vous vous décidez ? Faites vite, je n’ai pas que cela à faire !

 

Rohlian et Vincenzo se regardèrent dans les yeux pour y lire une réponse. Vincenzo, son choix étant déjà fait, sourit à son amour espérant que ce sourire et les sentiments qui les lient tous les deux, feraient en sorte qu’il accepte ce marché. Rohlian ne pu résister à ce sourire et hocha la tête en guise d’acquiescement faisant s’illuminer le visage de son bien aimé. Il se tourna alors vers le Prince des Ténèbres pour lui donner sa réponse.

 

ROHLIAN : Nous acceptons ta proposition, tant que tu ne nous demandes pas de tuer, sinon je préfère m’en aller si c’est le cas !

 

LUCIFER : (Souriant de satisfaction) Très Bien ! Bonne décision ! Et ne t’inquiètes pas, je n’ai jamais eu l’intention de vous demander de devenir des assassins, la terre en est déjà bourrée. Enfin bref, maintenant que vous vous êtes enfin décidé, finissons en. Tout d’abord ton corps ! (D’un claquement de doigts, il fit sortir le cercueil de terre) Voilà qui est fait ! A présent les contrats à signer ! (Des sortes de vieux parchemins apparurent dans ses mains qu’il tendit aux deux jeunes hommes qui les lurent et signèrent.) Très bien ! Et avant la touche finale qui ne viendra que plus tard, voilà d’abord ceci ! (Il s’entailla les deux mains, serra les poings et fit apparaître deux médaillons identiques, représentant trois anges de feu aux ailes noires vêtus de leur plus simple appareil, l’un étant majestueusement debout et les deux autres à genoux à ses pieds, tous les trois enlaçant un cœur flamboyant de couleur rouge sang.) Prenez-les et mettez-les, et surtout ne les enlevez jamais, c’est par eux que je vous contacterais et c’est également eux qui ouvriront le passage qui vous conduira à moi, mais cela ne fonctionnera que si vous êtes ensemble, sinon le passage restera fermé.

 

Vincenzo mit le médaillon sans se poser de question, tandis que Rohlian le regardait hésitant avant de s’adresser à Lucifer.

 

ROHLIAN : Vous n’auriez pas pu faire quelque chose de moins voyant ? On va avoir l’air ridicule avec.

 

LUCIFER : Ne t’inquiètes pas pour çà, vous êtes les seuls à pouvoir les voir ! A présent mets-le, car c’est lui qui te renverra dans ton corps. Mais avant çà, vous avez d’autres questions ?

 

VINCENZO : Oui j’en ai une ! Il semblerait que notre contrat ne soit pas encore valide en bonne et dû forme. Vous parliez d’une touche finale, mais laquelle ?

 

LUCIFER : (Souriant) La touche finale est un pacte de sang ! Il est vrai que nous pourrions le faire tout de suite, mais je veux le faire d’une manière un peu spéciale !

 

VINCENZO : Et de quelle manière exactement ?

 

LUCIFER : Et bien vous le verrez en temps voulu ! D’autres questions encore ? Rohlian ?

 

ROHLIAN : Et bien… Que devrons-nous porter lorsque vous nous convoquerez en Enfer ?

 

LUCIFER : (Souriant délicatement) Au moment où vous passerez la porte, vous serez vêtu de vêtements que j’aurais choisit et s’accoutument à l’environnement, mais je ne vous donnerais pas plus de détail dessus, vous le verrez par vous-même très bientôt. Ce sera tout pour le moment ?

 

VINCENZO : Pour moi oui ! Et toi Rohlian ?

 

ROHLIAN : Je n’ai pas d’autre question pour le moment !

 

LUCIFER : Très bien ! Dans ce cas je vais prendre congé ! Et pas de bêtises, je vous surveille. Mais avant de partir, j’ai envie d’une dernière chose !

 

Il s’approcha d’eux lentement, prit le médaillon de Rohlian et le lui mit sans que ce dernier ne rejoigne encore son corps, étant donné que Lucifer les enlaçait. Il les embrassa chacun son tour d’un baiser langoureux, les laissant légèrement déconcerté. Puis au moment où il disparut, Rohlian rejoignit son corps. Vincenzo ouvrit rapidement le cercueil, laissant voir son ami vêtu d’un costume  blanc avec quelques fines broderies argentées et une rose rouge accompagnée de deux petites branches de gypsophile, épinglé à la poche de son veston. Le regardant ainsi allongé, les mains croisées sur la poitrine, on aurait dit qu’il dormait. Il ouvra lentement les yeux les clignant doucement pour faire s’évaporer le voile flou qu’il avait devant. Quand sa vue se fit plus clair, il arbora un sourire en voyant le doux visage de Vincenzo qui lui sourit en retour. Le jeune argenté essaya de se redresser, mais n’y parvenu pas, ses membres étant encore légèrement endolorit.

 

VINCENZO : (Passant le bras de son amour autour de son cou et le serrant par la taille) Je vais t’aider ! Oula ! Dit t’aurais pas prit quelque kilo toi ? Enfin bon ! On va aller s’asseoir sur le banc un instant.

 

Rohlian sourit en entendant la remarque stupide de son ami. Ils avancèrent lentement vers le banc qui n’était pourtant qu’à deux pas, ses jambes n’ayant pas encore récupéré leur totale mobilité. Arrivée près du dit banc, ils se laissèrent tomber dessus. Ils restèrent enlacé quelque instant en regardant la lune, lorsque Rohlian brisa le silence qui s’était installé pour soulevé une question logique.

 

ROHLIAN : Vince ? Comment allons-nous expliquer aux autres ma présence ?

 

VINCENZO : Et bien tout simplement que tu n’étais pas encore mort ! Ce genre d’histoire c’est déjà produit tu sais, tu n’es donc pas le premier, ton sommeil aura juste été plus long que certaines personnes. Tu es rassuré ?

 

ROHLIAN : (Souriant et regardant sa pierre tombale en serrant son amour de toutes ses forces) Oui je le suis ! (Deux minutes plus tard) Elle est vraiment magnifique cette pierre. Ca a dû te coûter une fortune.

 

VINCENZO : Rien est trop cher pour toi. Et je voulais que tu aies la plus belle. Tu trembles ? Tu as froid ? Veux-tu qu’on rentre ?

 

ROHLIAN : Non çà va aller, je vais vite me réchauffer dans tes bras. Restons encore un peu ici, la lune est si belle ce soir et c’est le meilleur endroit pour pouvoir en apprécier la beauté.

 

VINCENZO : Comme tu veux, mais pas trop longtemps non plus, il ne manquerait plus que tu tombes malade.

 

ROHLIAN : (Souriant et se blottissant d’avantage dans les bras de son amour) Merci mon amour ! Je t’aime tant !

 

VINCENZO : Moi aussi je t’aime ! Oh oui je t’aime à en mourir !

 

Puis ils s’embrassèrent fougueusement et langoureusement en s’étreignant très fort, se réchauffant mutuellement, laissant filer les heures qui s’écoulaient lentement comme si elles ne voulaient pas passer, comme si le temps voulait s’arrêter à ce moment pour que les deux amants ne soient jamais séparé. Presque deux heures environs s’écoulèrent, avant que les deux amoureux décident enfin de rejoindre la voiture et de quitter ce lieu de repos.

 

 

 

 

A suivre. . .

Par Ameris - Publié dans : Pacte Eternel (en cours)
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