ATTENTION


Ce blog contient des articles de couples à tendances homosexuelles...
Public averti pour tous mineurs ou âmes sensibles!

Toutes copies de mes articles, aussi minimes soient-elles, ne seront tolérées.

Présentation

  • : Pleasures Sanctuary
  • Pleasures Sanctuary
  • : Amateur Divers Histoires érotiques Divers
  • : Ce blog à été créé en vue d'y mettre certaines choses que je fais. Principalement vous y trouverez mes fics qui sont pour le moment principalement Yaoi, mais qui sait, avec le temps je tenterais peu-être d'élargir un peu mes registre. Pour ceux qui viendrait à passer, je souhaite une bonne lecture et vous remercie d'avances pour les commentaires qui m'aiderons certainement à m'améliorer.
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • : 19/04/2009

Profil

  • Shayreen57
  • Pleasures Sanctuary
  • Femme
  • gays récits érotiques homosexuel dessin yaoi
  • Je suis d'un naturel très timide, du coup donc très mystérieuse ayant peut-être une personnalité cachée encore non découverte. Mes passions sont chanter, dessiner, lire et écrire des fics yaoi.

Derniers Commentaires

Archives

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Rechercher

erog

Dimanche 19 avril 7 19 /04 /Avr 18:14

Comme premier Article, je décide de mettre ma toute première fic qui ne dois pas être très top étant donné qu'il s'agit de la première. Je pense que je tenterais de la modifier dans le futur quand mes muses auront décidées de revenir. En attendant, je vous souhait une très bonne lecture en espérant que çà vous plaira.


My First And Only

Great Love

 


 

Dans une chambre à peine éclairée par les rayons du soleil qui traversaient la fenêtre, se trouvent allongés dans un lit, deux corps dénudés collés l’un contre l’autre recouvert d’un léger et doux drap satiné. La longue chevelure dorée d’un des individus recouvrait son visage et celui de son acolyte étendu à ses côtés. Des gémissements se font entendre, et la personne aux cheveux ambrés se redresse et s’étire lentement pour ne pas réveiller l’autre, dévoilant ainsi leurs doux visages, celui de deux jeunes hommes très séduisants. Le second être encore endormit et tout aussi beau, possédait quant à lui, de longs cheveux noirs comme l’ébène. Après que le blondinet ait fini de s’étirer, il ouvrit ses yeux, laissant apparaître deux améthystes. Il se tourna sur le côté, et regarda son partenaire qui dormait encore comme un bébé. Il l’admirait en silence, un doux sourire sur les lèvres et se mis à penser.

 

JEUNE HOMME : [(En pensées) Mon amour ! Aujourd’hui çà fera un mois, jour pour jour, que nous sommes ensemble toi et moi. Je me souviens encore de notre rencontre comme si c’était hier. Nous nous sommes rencontré dans une des nombreuses discothèques de Tokyo. J’étais venu avec mes amis. Je les accompagnais car ils avaient insisté pour que je sorte de chez moi et que je m’amuse, hors je n’avais pas vraiment le cœur à çà, car je me sentais vide de l’intérieur. Quelque chose me manquait, ou peut-être plutôt quelqu’un. Je ne savais pas à ce moment que j’allais te rencontrer, et si je n’avais pas accepté de sortir avec eux, je n’aurais peut-être jamais fait ta connaissance. Je suis heureux d’avoir fait le choix de partir ce soir là, même si je n’en avais pas spécialement envie.]

 

***********************************Flash-back***********************************

 

Jeune homme : Et ben alors Kurama, tu t’amuses ? (Demanda un jeune homme à son ami) On a eu une bonne idée de venir ici, comme çà tu évites de rester cloîtré chez toi à longueur de temps comme un vieux grand-père de quatre vingt dix ans !

 

Kurama : Vous m’avez quasiment traîné de force alors que je ne voulais pas venir. Je n’ai absolument pas le cœur à m’amuser Ryô, alors laisse moi et va rejoindre ton complice sur la piste.

 

Ryô : Je n’irais pas là-bas sans toi, et peut-être que tu y rencontreras le grand amour qui sait ! Y a vraiment des supers nanas mon vieux, ou alors un beau mec ! (Dit-il en lui mettant des petits coups de coude et en lui faisant un clin d’œil)

 

Kurama : (Sur la défensive) Non mais çà ne va pas la tête chez toi ! Pour qui tu me prends ? !

Ryô : Je te prends pour celui que tu es, un très bon ami, que tu ais un penchant pour les mecs je m’en fout, et Shiaki te dira la même chose. Et puis ne fais pas comme si tu étais hétéro mon vieux, on avait déjà remarqué que les filles ne te branchaient pas trop. Tu n’as pas à en avoir honte tu sais, c’est normale de nos jours, malgré les quelques langues de vipères qui reste. Hélas le monde n’est pas parfait.

 

Kurama : Si vous le saviez, pourquoi vous n’avez rien dit ?

 

Ryô : On craignait que tu ne penses qu’on t’apprécie moins à cause de çà, ce qui n’est pas le cas, et que çà nous est égal que tu aimes les hommes ! Alors on attendait que tu daignes en parler le premier. Mais non, au lieu de çà tu te renfermais sur toi-même et tu ruminais seul dans ton coin. Alors Shiaki et moi avons décidé de te changer les idées, de te faire voir du monde, et comme je voyais que tu ne bougeais toujours pas depuis qu’on est ici, j’ai décidé de venir te chercher et c’est comme çà que c’est sortie, le fait que l’on connaisse ton petit penchant !

 

Kurama : Je suis content que vous le sachiez, mais çà ne change rien au fait que je ne suis pas heureux d’être ici !

 

Ryô : Je me fiche pas mal que tu sois content ou non. A présent tu vas me suivre sur la piste et on va bouger nos petits corps. Tu verras, je suis sûr que tu te sentiras beaucoup mieux après ! Et peut-être que tu rencontreras quelqu’un on ne sais jamais !

 

Kurama : Je ne suis pas aussi confiant que toi !

 

Ryô : Eh mon vieux, ne soit pas aussi défétiste, et si tu continues à broyer du noir comme çà je vais finir par déprimer aussi. Alors on se lève et on y va okay, et si tu en as trop marre, et bien soit, tu n’auras qu’à retourner t’asseoir au bar. Ca marche, on fait comme çà ?

 

Kurama : (Tout en se levant de son tabouret) D’accords on fait comme çà.

 

Ryô lui sourit, posant sa main dans le dos de son ami. Puis tous deux rejoignirent Shiaki sur la piste qui sourit en les voyant arriver.

 

Shiaki : Kurama ! Tu te décides enfin à venir t’éclater avec nous ! Ce n’est pas trop tôt ! Ryô je ne sais pas par quel miracle tu as réussi cette exploit, mais je t’en félicite !

 

Ryô : Oh, trois fois rien je t’assure. Je ne lui ai pas trop laissé le choix c’est tout ! De plus il sait à présent que nous sommes au courant pour son petit penchant !

 

Shiaki : Ah oui ? Tu as finit par le lui dire ? Je suis ravi de l’apprendre ! Alors, tu en as déjà un en vue Kurama ?

 

Kurama : Non !

 

Shiaki : Comment çà non ! Pourtant çà ne manque pas de beaux gosses ici !

 

Kurama : Peut-être ! Mais as-tu pensé qu’ils ne le sont peut-être pas eux ! De plus on n’est pas dans une discothèque spéciale. Alors imagine que je tente une approche et que la personne m’en allonge une parce qu’il ne l’est pas et par la même soit un parfait homophobe ! Je préfère garder mes distances et rester entier.

 

Shiaki : C’est vrai que j’avais pas pensé à çà ! Et se serait triste que tu te fasses amocher le portrait. Peut-être que quelqu’un viendra te faire des avances !

 

Kurama : Possible, mais je ne me fais pas trop d’illusions ! Ecoutez, je retourne au bar, je reviendrais plus tard !

 

Shiaki : Comment çà tu retourne au bar, tu viens à peine d’arriver, il n’est pas question que tu t’en ailles maintenant. (Le retenant par le bras)

 

Kurama : (Se débattant quelque peu) Lâche moi Shiaki ! J’ai dit que je reviendrais tout à l’heure. Là j’ai vraiment envie d’un verre, alors s’il te plait lâche mon bras.

 

Ryô : Shiaki, laisse-le partir puisqu’il dit qu’il revient plus tard. Quant à toi Kurama, y a vraiment intérêt que tu reviennes, ou sinon on viendra te chercher, quitte à te tirer par la peau des fesses ici ! C’est bien comprit ? !

 

Kurama : A vos ordres mon général ! Reçu cinq sur cinq ! (Il claqua des talons, fit demi tour et retourna au bar où il demanda un double wiski au serveur)

 

Un jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux bleus dorés s’approcha du bar en souriant. Il se dirigea vers le tabouret à côté de Kurama et se tourna vers lui.

 

Jeune homme : Excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que la place à vos côtés est libre ?

 

Kurama : (Tournant la tête) Oui, oui, elle est libre !

 

Jeune homme : Ca ne vous ennuie pas que je m’asseye ici alors ? Vous attendez peut-être quelqu’un ?!

 

Kurama : Non, non pas du tout, je n’attends personne, vous pouvez prendre  place !

 

Jeune homme : Je vous remercie !

 

Kurama : (Souriant) Mais je vous en prie !

 

Le jeune homme lui rendit son sourire et se tourna vers le barman pour lui donner sa commande. Kurama qui avait tourné la tête et plongé son regard dans son verre, se mit à regarder subrepticement l’inconnu, pour aussitôt replonger son regard dans son verre.

 

Kurama : (Pensif) Oh Seigneur ! Il fait si chaud d’un coup. Mon Cœur bat la chamade. Serait-ce cet étranger qui me ferait autant d’effet ? Il faut dire qu’il est plutôt pas mal. Voir même très séduisant. Seulement en principe, ce sont ce genre d’homme qui se retrouve avec une grande famille. Ce n’est donc pas la peine que je me fasse trop d’illusions, c’est perdu d’avance. Le mieux c’est de l’ignorer. Oui je vais faire çà… Oh seigneur, voilà qu’il me regarde maintenant, qu’est-ce que je vais faire… (Rougissant légèrement et une petite goutte de sueur perlant sur sa tempe)

 

Jeune homme : (Souriant) Vous me semblez légèrement mal à l’aise, est-ce ma présence qui cause cela ?

 

Kurama : (Bafouillant) Euh…  Non, non… Pas du tout…

 

Jeune homme : Vous savez, si c’est le cas, vous pouvez me le dire franchement, je ne me vexerais pas pour autant.

 

Kurama : Je… Je vous assure vous n’y êtes pour rien… Je n’ai juste pas l’habitude de sortir en boîte…

 

Jeune homme : C’est bien ce qui me semblait, c’est la première fois que je vous vois ici.

 

Kurama : La première fois que… Est-ce que çà signifie que vous venez souvent ?

 

Jeune homme : (Souriant) Oui assez souvent je dois bien l’avouer !

 

Kurama : Et… Comment pouvez-vous donc être aussi sûr que c’est bien la première fois que je viens ?

 

Jeune homme : Et bien il semblerait que j’ai un don pour très bien retenir les visages, et le vôtre m’a marqué car il est nouveau dans les parages.

 

Kurama : Il vous a marqué ??? Mais pourquoi ?......... Est-ce que vous…

 

Jeune homme (Finissant sa phrase en souriant) Oui, je vous observe depuis tout à l’heure. A vrai dire, je ne vous ai pas quitté du regard depuis votre arrivée.

 

Kurama : (Abasourdi) Alors comme çà vous m’espionniez !

 

Jeune homme : En fait oui et non. A vrai dire, je regarde toujours ceux qui entrent et sortent d’ici, histoire justement de voir si de nouvelles têtes se présentent. C’est un peu ennuyant de toujours apercevoir les mêmes visages. Et lorsque je vous ai vu entrer, j’ai tout de suite remarqué que vous n’aviez pas l’air très enjoué d’être ici. Et je me suis demandé pour quelle raison un visage aussi charmant que le vôtre, s’étirait ainsi, entre l’ennuie, la consternation, voir même une petite pointe de tristesse. Mais mon impression me joue peut-être des tours. Et si je vous ai vexé, et bien je m’en excuse, et si vous me  demandez de vous laisser, et bien il n’y a pas de problème, je retournerais à ma table. Néanmoins ce serait vraiment dommage, j’aurais bien aimé en connaître plus sur vous.

 

Kurama : (De plus en plus ébahit) Je… Je ne sais pas trop… J’avoue que je suis un peu gêné fasse à ce que vous venez de me dire. Néanmoins votre impression est bonne. Seulement, je n’ai pas trop envie de m’attarder sur les raisons de mon humeur, et déjà pas avec un parfait inconnu.

 

Jeune homme : Je comprends, vous avez raison. D’ailleurs pardonnez mon impolitesse. Reprenons à zéro et faisons cela dans les règles. Je me présente, je m’appelle Hiei. Hiei TAKENADO. Je suis ravi de faire votre connaissance, Monsieur … ?

 

Kurama : (Souriant) Kurama ! TSÛKEDO Kurama. Enchanté monsieur Takenado !

 

Hiei : (Souriant) Appelez-moi Hiei je vous prie !

 

Kurama : Comme il vous plaira ! Alors comme çà vous venez souvent ici ?

 

Hiei : En effet, mais aujourd’hui c’est un peu exceptionnel. En fait je n’avais pas trop l’humeur non plus à venir ce soir, seulement je n’ai pas eu trop le choix. Disons que des amies m’ont un peu traîné de force.

 

Kurama : Vraiment ? Comme le monde est petit !

 

Hiei : Pourquoi cela ?

 

Kurama : Tout simplement parce que moi aussi j’ai été conduit ici de force par mes deux amis.

 

Hiei : D’où votre sentiment de consternation peut-être ?

 

Kurama : (Souriant) Effectivement c’est pour cela !

 

Hiei : Et votre tristesse ?

 

Kurama : (Baissant la tête pour réfléchir) Je ne sais pas trop en fait. Peut-être… Oui, peut-être le fait d’être seul et de ne pas trouver mon âme sœur…

 

Hiei : Hmm ! Je comprends, c’est vrai que c’est difficile de vivre seul. Et ici, il n’y a personne qui vous intéresse et qui serait susceptible de devenir votre âme sœur ? Ca ne manque vraiment pas de jolies demoiselles, peut-être que celle que vous attendez se trouve ici.

 

Kurama : (Quelque peu gêné) Je… Je ne pense pas trouver mon âme sœur ici… Non… C’est impossible…

 

Hiei : Et pourquoi cela ? Vous êtes pourtant très séduisant, je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas trouver quelqu’un ici, mais… Oh pardonnez-moi, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, et en plus je vous mets mal à l’aise avec mes propos. Je suis navré.

 

Kurama : (Légèrement rouge) Non çà va il n’y a pas de mal je vous assure. Mais et vous, comment ce fait-il que vous soyez seul ? Vous… Vous êtes tout aussi séduisant… (Rougissant plus et tentant de dissimuler son trouble en fixant son verre)

 

Hiei : (Souriant en voyant la gêne du jeune homme) Merci du compliment. Mais pour être franc, je suis seul car je n’ai pas encore eu l’occasion d’apercevoir mon âme sœur, jusqu’à maintenant. Et dans mon cas il sera difficile de trouver l’élu en ce lieu.

 

Kurama : Comment cela, vous l’avez dis vous-même, il y a pas mal de jolies demoiselles. Je ne vous comprends pas !

 

Hiei : (Toujours souriant, mais baissant quelque peu la tête) Certes il ne manque pas de beauté féminine ici, seulement je ne suis pas vraiment attiré par les femmes !

 

Kurama : (Sursautant) Vous… Vous n’aimez pas les femmes ? Ca signifie que…

 

Hiei : (Son regard se faisant quelque peu triste) Et oui vous avez devinez. Je suis gay et je n’ai pas honte de le dire. Mais vue votre réaction, j’ai du vous choquer, vous devez être dégoûté par la nouvelle, comme le sont la plupart des personnes à qui je l’ai dis. Mais je sens que votre rejet me ferais certainement plus de peine que celui des autres.

 

Kurama : (Souriant) Rassurez-vous, je suis bien mal placer pour penser à vous rejeter. Je ne fais pas partie de ces personnes dont l’homosexualité les rebute au plus haut point. Comportement d’ailleurs que je trouve vraiment stupide et triste de leur part.

 

Hiei : (Retrouvant le sourire) Vous m’en voyez ravi alors, je suis rassuré.

Kurama : Je me réjoui également. Néanmoins pourquoi venir en ce lieu si vous savez que vous n’avez pas la chance de trouver quelqu’un ?

 

Hiei : Disons que je viens surtout ici en titre d’accompagnateur. Mes deux amies adorent venir ici et elles sont tellement sympathique que je ne peux leur refuser de les suivre.

 

Kurama : Et ce en dépit de votre propre bonheur ? Vous avez vraiment beaucoup de cœur pour ainsi sacrifier votre propre bien-être pour elles. Vous devez vraiment vous sentir très seul par moment.

 

Hiei : (Baissant la tête) Oui je l’avoue qu’il m’arrive de me sentir seul. Mais j’ai mes deux amies pour me réconforter dans ces moments là. Puis je ne perds pas espoir de peut-être avoir un jour la chance de tomber sur quelqu’un comme moi, on ne sait jamais. Et si çà devait arriver, je souhaiterais qu’il vous ressemble. (Se tournant vers lui en souriant)

 

Kurama : (Très surpris et le regardant en rosissant un peu) Est-ce que… Vous voulez dire par là que… Que je vous plais… ? Est-ce pour cela que vous ne m’avez pas quitté des yeux depuis mon arrivée ?

 

Hiei : Je l’avoue, c’est effectivement pour cette raison. Vous êtes bien le premier que je vois ici qui me plaise autant. Mais je vous mets une fois encore mal à l’aise je suis navré.

 

Kurama : Ne vous excusez pas, ce n’est rien. Je suis juste un peu surpris c’est tout. Je ne m’attendais pas à cela, surtout pour mon premier soir ici. [(Pensif) Dois-je lui dire tout de suite ou non. Vous me plaisez également beaucoup, seulement j’ai encore un peu peur de ce que je suis. Le monde est si cruel, les gens sont si cruels, et j’ai peur du regard que me lanceront ceux que je côtoie quand ils apprendront que je suis attiré par les hommes. Je ne sais pas quoi faire… Seulement j’ai la chance d’avoir rencontré quelqu’un comme moi ici alors pourquoi ne pas saisir cette opportunité, surtout s’il y a le risque de ne pas en voir une autre se présenter dans bien longtemps. Je pense que je vais d’abords essayer d’en apprendre un peu plus sur lui avant de me décider de le lui dire]

 

Hiei : J’ai vraiment du beaucoup vous choquer, vous êtes si silencieux tout d’un coup, et vous semblez pensif. Je crois qu’il est préférable que je vous laisse. (Tout en se levant doucement)

 

Kurama : [(Pensif) Mince voilà qu’il veut s’en aller. Quel crétin je suis, je dois le stopper.] (Le retenant par le bras) Non attendez ne partez pas je vous en prie. Vous avez mal interprété mon silence. [(Pensif et baissant la tête) Je dois le lui dire, sinon il va s’en aller et ma chance ce sera envolé pour de bon.] (S’asseyant de nouveau confortablement tout en recommandant un autre verre) Je ne disais plus rien parce que… En fait je… La vérité c’est que… Je…Rahh pourquoi ai-je autant de mal pour le dire, alors que c’est si simple… Je…

 

Hiei : (S’étant rassit et souriant) Ne dites rien de plus, je pense comprendre. En réalité vous êtes comme moi mais vous n’osez pas l’avouer car vous avez peur que les personnes qui vous entourent et qui vous ont toujours appréciés se mettent soudain à vous haïr et à vous rejeter comme si vous étiez la pire des personnes qu’ils aient rencontré. Je comprends.

 

Kurama : (Surpris mais souriant) Oui c’est bien çà. Vous lisez en moi comme dans un livre. Suis-je donc si transparent que cela ?

 

Hiei : Pas du tout, seulement je connais bien ce comportement. Cette réaction de renferment face à la crainte. Je le sais car je suis passé par là hélas et je peux comprendre que cela vous effraie. Néanmoins il ne faut pas vous braquer ainsi. Il y aura bien dans votre entourage des personnes qui sauront vous accepter tel que vous êtes. Certes certains vous tourneront le dos, mais cela ne fera que prouver que ce n’était pas de véritable amis. C’est comme les deux personnes que j’accompagne, elles font partie de mes véritables amies, car elles ne m’ont pas tourner le dos en apprenant ma nature. Elles ont même toujours été là pour me soutenir et me réconforter quand je craquais. Et je suis sûr que des personnes comme elles se trouvent dans votre entourage. Concentrez-vous sur ces personnes là et ne faites pas attention aux autres, ils n’en valent pas la peine je vous assure. Vous ne ferez que vous rendre malheureux pour rien.

 

Kurama : (Souriant) Vous avez raison. Je pense qu’il me fallait l’entendre pour réagir. Et j’ai effectivement des amis pour qui mon attirance masculine ne fait aucune différence pour notre amitié. Et je crois que je vais devoir les remercier pour avoir insisté à me conduire ici.

 

Hiei : (Souriant) Je suis heureux de l’apprendre. C’est bien de pouvoir compter sur quelqu’un dans notre cas.

 

Ils se regardèrent longuement dans les yeux et sourirent, continuant à parler de tout et de rien, faisant d’avantage connaissance. Pendant ce temps sur la piste de danse, deux jeunes femmes regardaient dans leur direction. L’une d’elle se tourna vers l’autre.

 

Jeune femme : Julia, regarde un peu notre petit Hiei, je crois bien qu’il s’est fait une touche !

 

Julia : Tu as raison Crystal. Ce n’est pas trop tôt, depuis le temps qu’on le traîne ici, je commençais à perdre espoir. En plus vu d’ici il a l’air mignon ! Ca te dit qu’on aille voir çà de plus près, histoire d’être sûr aussi qu’il ne tombe pas sur le mauvais numéro ?

 

Crystal : Et comment, aller on y va !

 

Elles se dirigèrent toutes deux vers le bar. Au même moment, les amis de Kurama qui dansaient comme des fous, s’arrêtèrent un moment en voyant les deux jeunes femmes passer devant eux et marcher en direction de Kurama et Hiei.

 

Ryô : Eh Shiaki ! Dis t’as vu les deux poulettes qui viennent de passer ? Elles étaient craquantes tu ne trouves pas ?

 

Shiaki : (Les suivant du regard) Et comment que je les ai vu, les premières vraies beautés de la soi…Rée ! ? Eh regarde un peu Ryô ! (Dit-il en apercevant Kurama qui discute et rit avec Hiei)

 

Ryô : Quoi qu’est-ce qu’il y a ?

 

Shiaki : On dirait bien que Kurama a rencontré quelqu’un !

 

Ryô : Hein ? T’es sûr ? Où çà ?

 

Shiaki : (Pointant le doigt) Bah là au bar. Et semblerait qu’il ait tiré un sacré bon numéro !

 

Ryô : Hehe ! Ouais on dirait bien que c’est le cas ! Sacré Kurama !

 

Shiaki : Bon qu’est-ce qu’on attend alors pour aller voir çà de plus près ?

 

Ryô : Pourquoi veux-tu que je me déplace laisse le donc avec son nouvel ami !

 

Shiaki : On va y aller, parce que les deux jeunes femmes y vont aussi ! Eh ! Ne me tire  pas comme çà tu vas m’arracher le bras !

 

Ryô : Dépêches-toi alors, je ne veux pas laisser passer ma chance !

 

Les deux jeunes femmes arrivèrent au bar. Crystal fit une petite tape sur l’épaule de Hiei qui se retourna en sursautant quelque peu mais voyant qu’il s’agissait de ses deux amies, il se déraidit.

 

Crystal : Je constate que tu ne t’ennuies pas ce soir Hiei !

 

Julia : Comment veux-tu qu’il s’ennuie alors qu’il est si bien accompagné !

 

Hiei : Est-ce que çà vous prend souvent de surgir dans une discussion comme çà ? Puis calmez-vous un peu vous allez finir par lui faire peur avec vos insinuations !

 

Crystal : Excuse-nous, mais bon c’est la première fois qu’on te voit en pleine conversation avec quelqu’un, normale qu’on s’inquiète et qu’on veuille s’assurer que çà va bien ! (Elle se tourna vers Kurama) Bonsoir, je m’appelle Crystal et voici Julia, nous sommes des amies de Hiei !

 

Julia : Ravi de faire ta connaissance… Eu… Comment t’appelles-tu au fait beau blond ?!

 

Kurama : (Gêné, et rougissant légèrement) Ku… Kura… (Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que Ryô lui tapota sur l’épaule le faisant sursauter).

 

Ryô : Sympa de nous avoir abandonné. T’avais pourtant promis que tu nous rejoindrais.

 

Kurama : Désolé, mais comme tu peux le voir, je suis occupé, je n’ai plus pensé à vous rejoindre.

 

Ryô : Allé t’inquiète, ce n’est pas dramatique. Enfin maintenant qu’on est là tu vas pouvoir nous faire les présentations ! (Il ne lui laissa pas le temps de répondre) Quoi que non, laisse tomber, je préfère le faire moi-même ! Alors, bonsoir mes demoiselles, moi c’est Ryô et voici Shiaki, nous sommes les meilleurs amis de Kurama !

 

Julia : Ravi de faire votre connaissance ! Moi c’est Julia et voici Crystal. Nous sommes toutes deux les meilleures amies de Hiei !

 

Shiaki : On peut vous offrir un verre ? (Dit-il en regardant Crystal)

 

Crystal : (Cette dernière ne le quitte pas des yeux et lui répond) Avec plaisir ! Hiei, çà ne t’embête pas si on te tient compagnie un peu ?

 

Hiei : En fait j’aurais préféré que… Hmm ? Kurama… (Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Kurama se lève)

 

Kurama : Excusez-moi, mais je crois que je vais rentrer ! A plus les amis ! Au revoir Hiei, à très bientôt j’espère ! (Puis il sortit)

 

Hiei le regarda partir tristement, ne sachant pas s’il devait le suivre ou non. Il ne connaissait même pas son adresse, ou au moins son numéro de portable pour le joindre et continuer leur conversation. Il soupira alors doucement. Crystal voyant qu’il ne bougeait pas plus que çà, lui donna un coup de coude pour le faire réagir.

 

Crystal : Tu vas rester planté là encore longtemps à brasser de l’air ! Tu ferais mieux de lui courir après si tu n’as pas envie que celui-là te glisse entre les doigts

 

Hiei la regarda, lui sourit, se leva et sortit de la boîte. Devant la porte, il regarda d’abord à gauche, quand soudain il entendit un bruit qui venait de sa droite. Il se tourna et vit Kurama se faire agresser par quelques types malfamé qui semblaient en avoir après son argent. Il commença à avancer dans leur direction, puis soudain se précipita en les voyant se jeter sur lui et commencer à le frapper, le jeune blondinet tombant à terre et se recroquevillant, pensant faire quelque peu barrière et éviter de se prendre des coups dans le ventre. Il ne remarqua pas que Hiei s’était placé devant lui et avait stoppé les assaillants.

 

Hiei : Je vous conseille de le laisser tranquille, ou vous en subirez les conséquences !

 

1er Agresseur : Qu’est-ce que tu veux minus, tu ne fais pas le poids ! Si tu veux qu’on laisse ton copain tranquille, files-nous ton blé !

 

Hiei : Si s’est tout ce que vous voulez alors tenez prenez le et tirez-vous vite fait ! (Dit-il en leur jetant son portefeuille) Vous avez l’argent alors dégagez maintenant !

 

2e Agresseur : Tu rigoles ou quoi, on veut aussi le sien !

 

Kurama : (Qui n’est pas prêt à céder leur répond difficilement) Vous pouvez toujours courir !

 

Hiei : (Tentant de le convaincre) Kurama, je vous en prie, ne soyez pas si bête, ces hommes ne rigolent pas, alors donnez leur ce qu’ils demandent !

 

Kurama : Hors de question. J’ai du travailler dur pour gagner cet argent, ils n’ont qu’à en faire autant. Je ne leur cèderais pas mon argent.

 

3e Agresseur : Soit pas idiot blondi, tu ferais mieux d’écouter sur ton petit copain et nous donner ta tune, sinon tu peux dire adieu à la vie mon pote !

 

Hiei : Vous n’oseriez pas faire çà tout de même, tuer quelqu’un pour quelques ridicules petits billets, c’est de la folie, et de toute façon je ne vous laisserai pas faire !

 

4e Agresseur : Et que vas-tu faire pour nous en empêcher hein ? Seul et face à nous quatre tu ne fais pas le poids, on va te déquiller et vite fait !

 

Hiei : Tu crois me faire peur parce que vous êtes en surnombre ? Approchez et vous verrez de quoi je suis capable ! Alors venez je vous attends ! Et bien quoi vous auriez peur de moi ou quoi ? !

 

Kurama : (Se relevant doucement) Hiei arrêtez de les provoquer, je ne veux pas qu’il vous arrive quelque chose à cause de moi ! Si c’est mon argent que vous voulez alors tenez, le voilà !

 

Il sortit son portefeuille de l’intérieur de son manteau, ne remarquant pas qu’un homme sortait de l’ombre, couteau en main et s’avançait vers lui. Il lança son portefeuille au quatre autres bandits, lorsqu’il entendit un froissement de papier sur lequel le cinquième brigand avait marché. (Début du ralentie) Kurama se tourna alors et vit la lame s’abattre sur lui. Il  n’eut pas le temps de réagir que la lame lui transperçait déjà le ventre. Il eut juste le temps de prononcer le nom de Hiei, qui lorsqu’il entendit son nouvel ami hurler, se retourna et le vit s’écrouler par terre. Il se précipita vers lui et se laissa tomber à genoux devant le corps de Kurama. (Fin du ralentie) Il le prit dans ses bras et l’inspecta, voyant les mains du jeune homme posé sur son ventre. Il les retira un moment et se mit à frissonner lorsqu’il vit le sang s’écoulé de la plaie, dessinant une tache carmine sur la chemise de ce dernier. Puis il posa ses propres mains sur la blessure.

 

Hiei : Oh mon Dieu ! Kurama tenez bon je vous en prie !

 

Kurama : Hiei ! J’ai mal… Arg ! J’ai si mal !

 

Hiei : Ne vous en faites pas je vais m’occuper de vous ! (Il le prit dans ses bras pour le porter jusque dans la discothèque, mais avant il regarde encore une dernière fois les agresseurs) Vous regretterez votre geste, je vous le garantie ! Maintenant ôtez-vous de mon chemin !

 

Les cinq hommes le laissèrent passer, maintenant qu’ils avaient ce qu’ils voulaient. Hiei marcha à grand pas vers le club, il y entra avec fracas. La musique s’arrêtant soudainement et toutes les personnes présentes se tournant dans sa direction en chuchotant. Hiei s’adressa au barman tout en conduisant Kurama vers l’un des genres de divan derrière une des tables.

 

Hiei : James ! Appelez une ambulance et faite vite je vous prie ! Et auriez-vous également une serviette ou quelque chose que je puisse poser sur sa blessure et tenter de stopper l’hémorragie ?

 

Le barman : Oui bien sûr monsieur Takenado, je vous apporte çà tout de suite !

 

Hiei : Merci bien ! Ne vous inquiétez pas Kurama, tout se passera bien !

 

Le barman revint avec un torchon propre qu’il tendit à Hiei, qui en attendant avait déboutonné la chemise de Kurama et avais fait pression de ses mains sur la plaie. Et en même temps qu’il apposa la serviette sur la blessure, continuant de faire pression dessus, Shiaki, Ryô, Crystal et Julia se dirigèrent vers eux  pour voir de plus près ce qu’il se passait, se faufilant à travers la foule pour réussir à passer. Et lorsqu’ils virent leur ami allongé sur le divan, une serviette de sang sous les mains de Hiei, ils frissonnèrent et ne purent que s’inquiéter pour leur ami.

 

Shiaki : Oh mon dieu ! Kurama ! Mais que s’est-il passé ?

 

Hiei : Quatre types l’ont agressé et le cinquième qui s’était planqué la poignardé, tout çà parce qu’il ne voulait pas leur donner son portefeuille ! Mais ils vont regretter leur gestes je vous le promets et ils n’embêteront plus jamais personne !

 

Le barman : L’ambulance arrive monsieur !

 

Hiei : Merci James ! Vous avez entendu Kurama, l’ambulance arrive, vous allez vous en sortir !

 

Au bout de deux ou trois minutes, l’ambulance arriva. Les infirmiers entrèrent avec hâte dans le club munis d’une civière et de tout le matériel nécessaire. Ils conduisirent très vite en direction de l’hôpital, Hiei étant monté avec Kurama à l’arrière, leurs amis les suivants avec le véhicule de Ryô. Dès leur arrivée, les médecins prirent tout de suite Kurama en charge. Et pendant toute la durée de l’opération qui dura une bonne heure au moins, Hiei des plus inquiets, était assis sur une chaise de la salle d’attente, entouré de ses deux amies qui le soutinrent et le réconfortèrent comme elles purent.

 

Hiei : (Soutenant sa tête de ses mains et se faisant des reproches) Tout ceci est de ma faute…

 

Julia : Mais qu’est-ce que tu racontes, tu n’es pas responsable de cet incident.

 

Hiei : Si je le suis. S’il n’avait pas fait ma connaissance, il ne serait certainement pas partit plus tôt et ne se serait pas fait agresser à la sortie.

 

Crystal : Hiei, cesse de dire des bêtises tu veux. Ce n’est aucunement ta faute, alors calme-toi maintenant !

 

Ryô : Vos amies ont raison, vous n’êtes pas responsable. Et heureusement que vous étiez là, sinon Kurama serait peut-être mort à l’heure qu’il est si vous n’aviez pas été présent pour le sauver. Votre rencontre n’y est pour rien du tout.

 

Shiaki : Ryô a raison. Si vous n’aviez pas été là, il ne serait certes plus de ce monde. Ca aurait pu lui arriver même sans vous avoir rencontré. Alors cessez donc de vous faire des reproches, sinon j’en connais un qui culpabilisera que vous culpabilisiez pour ce qu’il lui est arrivé. Alors remettez-vous de tout çà, tout ira bien maintenant.

 

Hiei : Je l’espère… Oui je l’espère…

 

Au même moment, un médecin s’approcha d’eux.

 

Médecin : Excusez-moi. Est-ce bien vous qui avez accompagné Monsieur Tsûkedo ?

 

Tous se retournèrent en même temps vers lui, Hiei commençant à trembler et ne pouvant faire sortir aucun mot de sa bouche. Ryô prit donc la parole en voyant le jeune homme quelque peu sous le choc.

 

Ryô : Ouis c’est bien nous. Comment va-t-il docteur ?

 

Médecin : Rassurez-vous, il se porte bien. L’opération c’est très bien déroulé et il est hors de danger. Il lui faudra juste beaucoup de repos et quelques soins. Pour cela nous allons le garder quelques temps ici pour être sûr que sa blessure cicatrise bien.

 

Ryô : C’est une très bonne nouvelle çà. Et pouvons-nous le voir ?

 

Médecin : Je suis désolé. Il est en salle de réveil pour le moment. Mais dès que nous l’aurons placé dans une autre chambre nous vous préviendrons.

 

Ryô : Okay Merci docteur.

 

 

Médecin : Je vous en prie. Une chose est sûr, heureusement que vous aviez vite avertit les secours. Vu la profondeur de la blessure et le sang qu’il a perdu, si vous étiez arrivé plus tard, il n’y aurait certainement pas survécu. Il avait vraiment un sacré ange gardien. (Souriant) Veuillez m’excuser, mais je dois vous laisser, il me reste encore quelques patients à voir.

 

Shiaki : Merci à vous docteur.

 

Ce dernier les salua et s’en alla. Ryô et Shiaki s’assirent sur les chaises à côté de Crystal. Ryô prenant alors la parole.

 

Ryô : Dieu merci il s’en sort bien. Ah quelle soirée je vous jure !

 

Shiaki : Tu l’as dit. Je suis complètement épuisé. Je ne suis pas certain de tenir jusqu’à son réveil !

 

Ryô : Ouais, moi non plus. Peut-être qu’on ferait mieux de rentrer, de toute façon on fera pas grand chose en restant ici.

 

Shiaki : Tout a fait. Bon et bien si on y allait. Nous reviendrons demain. Tous les trois vous devriez rentrer aussi, la soirée a été quelque peu mouvementée.

 

Hiei : Il a raison, vous devriez rentrer les filles, vous avez besoin de repos.

 

Crystal : Toi aussi tu dois dormir un peu. De nous tous tu as certainement plus besoin de sommeil que nous tous réuni.

 

Hiei : Non çà va je t’assure. Vous pouvez y aller, moi je vais attendre encore un peu. De toute manière je sais bien que je n’arriverais pas à dormir, alors autant rester ici.

 

Julia : Tu es sûr que çà ira ? On peut rester avec toi si tu veux ? !

 

Hiei : Non merci, vous êtes gentilles, mais vous pouvez me laisser, je tiendrais le coup. Rentrez chez vous à présent, je vous tiendrai au courant.

 

Crystal : Très bien mon cœur on te laisse. Prends soin de toi et appelle si tu as besoin de quoi que ce soit.

 

            Il leur sourit après que ces dernières l’eurent embrassées en même temps sur la joue. Puis elles sortirent du bâtiment, accompagné de Shiaki qui après avoir prit congé auprès de leur nouvel ami, emboîta le pas aux jeunes demoiselles et les suivit. Ryô lui restait encore quelque instant près de Hiei qui semblait se faire toujours autant de reproche pour ce qu’il c’était passé. Ryô s’assit un instant à ses côtés, et posa sa main sur son épaule, obtenant un regard triste et coupable du jeune homme. Il lui sourit et tenta une fois de plus de le rassurer et le réconforter.

 

Ryô : Cessez donc de vous rendre malade, vous n’y êtes pour rien du tout dans ce qui lui est arrivé. Comme nous vous l’avons dit précédemment, si vous n’aviez pas été là, Kurama ne serait plus de ce monde. Vous êtes un héro Hiei, vous lui avez sauvé la vie. Et Shiaki et moi vous en sommes très reconnaissant. Alors cessez de faire une tête pareille, vous allez briser le cœur de notre cher petit blondinet s’il vous voit avec un visage aussi triste. Alors vous allez me faire le plaisir de me faire un joli petit sourire.

 

Hiei : Je suis navré, mais je n’ai pas vraiment le cœur à sourire, je suis désolé.

 

Ryô : Je vous comprends. Mais promettez-moi que vous ferez un effort lorsque vous le verrez. Je suis certain que çà va le booster pour guérir plus vite.

 

Hiei : Je ne vois pas en quoi ma présence serait un plus dans sa guérison.

 

Ryô : (Souriant) Croyez-moi, je sais de quoi je parle. Vous ne savez pas à quel point votre charme peut faire des miracles. Ca faisait vraiment longtemps que nous n’avions pas vu notre petit Kurama aussi souriant, et c’est à vous que nous devons cela. Une fois de plus merci, merci beaucoup pour lui avoir rendu le sourire.

 

            Hiei ne répondit pas, mais en repensant au visage souriant de Kurama, il ne put s’empêcher de sourire à son tour, et ce au plus grand bonheur de Ryô qui sourit de plus belle.

 

Ryô : Et bah voilà, c’est mieux comme çà ! (Se levant) Je vais vous laisser à présent. Voici mes coordonnées pour me tenir au courant des conditions de Kurama.

 

Hiei : (Se saisissant de la carte) Merci bien, je ne manquerais pas de vous appeler pour vous tenir au courant.

 

Ryô : (Souriant) Merci beaucoup. Bon sur ce, j’y vais. Allé bye !

 

            Puis il partit en courant de l’hôpital, se faisant en chemin enguirlandé par une infirmière. Hiei quant à lui, se redressa quelque peu et laissa tomber sa tête en arrière, la posant contre le mur et regardant le plafond. Les minutes s’écoulaient trop doucement pour lui, semblant ne jamais vouloir passer. Il ferma les yeux, s’assoupissant un moment, et ne remarquant même pas qu’au bout d’une heure le médecin de tout à l’heure l’avait rejoint, le regardant en souriant. Ce dernier le secoua doucement pour le réveiller. Hiei le regard encore un peu embrumé, le regardait un tantinet confus. Puis lorsqu’il vit enfin le médecin, il ne put s’empêcher de se lever en sursaut, craignant que la santé de son nouvel ami ne se soit aggravée. Ce que le médecin compris en voyant le regard du jeune homme qu’il rassura immédiatement.

 

Médecin : Ne vous inquiétez pas Monsieur, votre ami se porte bien. D’ailleurs nous l’avons placé en chambre. Normalement les heures de visites sont terminées, néanmoins je vais faire une exception pour aujourd’hui. Je vous accorde quelques minutes avec lui, néanmoins s’il est trop épuisé, je vous prierais de ne pas trop forcé et de le laisser se reposer.

 

Hiei : Ne vous inquiétez pas docteur, je n’ai pas l’intention de le fatiguer, je tiens juste à le voir un instant, même s’il est endormit ce n’est pas grave.

 

Médecin : Très bien. Alors suivez-moi, je vais vous y conduire, une infirmière viendra vous signaler le moment de partir.

 

            Hiei acquiesça et suivit le médecin jusqu’au second étage jusqu’à la chambre 2113, s’arrêtant devant la porte un instant pour regarder au travers de la petite lucarne.

 

Médecin : Bon je vous laisse ici, je pense que nous nous reverrons à votre prochaine visite.

 

Hiei : Je vous remercie docteur.

 

Médecin : (Souriant) Au revoir Monsieur.

 

Hiei : Au revoir docteur.


            Puis ce dernier fit demi-tour et s’en alla. Hiei regarda un petit instant encore à travers la lucarne, avant de se décider à enfin pénétrer la chambre du malade. Il se rendit au fond de la pièce, s’approchant toujours plus du lit du jeune homme. Il prit la chaise placé près de la fenêtre et la positionna à côté du lit et s’y assit, restant simplement là sans mot dire, à regarder le jeune homme. Il baissa alors la tête et ne put empêcher une larme de culpabilité de rouler sur sa joue. C’est à ce moment même que Kurama décida d’ouvrir les yeux. Après avoir régler sa vue correctement, en apercevant la larme s’échapper des yeux de Hiei, il ne comprit pas tout de suite ce qu’il ce passait. Il murmura alors quelques mots avec une voix encore légèrement endormit, attirant ainsi l’attention de son vis-à-vis.

 

Kurama : Hé ! Hiei… Que… Que ce passe-t-il… Pourquoi… Ces larmes ?

 

Hiei : (Relevant la tête et essuyant rapidement ses yeux) Vous êtes enfin réveillez. Comment vous sentez-vous ?

 

Kurama : Bien merci. Mais vous ne répondez pas à ma question. Pourquoi pleuriez-vous quand j’ai ouvert les yeux ?

 

Hiei : (Baissant la tête) Parce que ce qui vous arrive est de ma faute.

 

Kurama : Mais que dites-vous là, c’est n’importe quoi. Je ne vois vraiment pas en quoi vous êtes fautif quant à ma situation.

 

Hiei : Si l’on ne s’était pas rencontré, vous n’auriez certainement pas quitté la boîte si tôt, et tout cela ne vous serait pas arrivé.

 

Kurama : Cessez donc de dire des idioties. Vous n’y êtes absolument pour rien. Et pour ma part, votre rencontre est en réalité une bénédiction. Cet incident aurait très bien put m’arriver même si je ne vous avais pas rencontré. L’histoire ce serait peut-être même mal terminé. Si vous n’aviez pas été là, nous ne serions pas en mesure d’avoir cette conversation. Alors cessez de culpabiliser pour rien je vous prie. Vous êtes innocent et mon sauveur, et je remercie Dieu de vous avoir mit sur ma route.

 

Hiei : Je vous remercie pour ces paroles rassurantes. J’avais si peur que vous maudissiez notre rencontre à cause de ce qui c’est passé. Je suis heureux d’apprendre que vous ne m’en teniez pas rigueur.

 

Kurama : (Souriant) C’est à moi de vous remercier de m’avoir suivit et d’avoir ainsi put sauver ma vie. Je vous en serais éternellement… Re… Connaissant… (Baillant) Pardonnez-moi… Je me sens un peu patraque…

 

Hiei : Je vais vous laissez vous reposer alors, vous avez des forces à reprendre. Je viendrais vous rendre visite assez souvent le temps de votre convalescence.

 

Kurama : Merci, c’est très gentil de votre part. Je pense que… Je vais faire… Un somme… Je n’arrive d’ailleurs plus… A garder les yeux… Ouvert………………………………………………………

 

Et sur ces derniers mots, il sombra dans le sommeil, s’étendant chaleureusement dans les bras de Morphée.

 

Hiei : (Souriant) Dormez bien Kurama. A très bientôt.

 

            Il se leva et l’embrassa sur le front, extirpant un soupir d’aise du jeune homme. Puis il sortit de la chambre, et se retrouva nez à nez avec l’infirmière venant le prévenir que le délai était écoulé. Mais voyant le jeune homme, elle comprit que le malade avait sans doute du s’endormir, ce que Hiei lui confirma sur un sourire. Il prit par la suite congé de la jeune femme et quitta l’hôpital pour rentrer chez lui se coucher et se reposer au mieux, afin d’être en forme pour sa nouvelle journée qui n’allait pas tarder à commencer. La fatigue étant plus forte que lui, il oublia complètement de joindre Ryô pour lui dire que son ami allait pour le mieux. Ce qu’il fit donc le lendemain après une bonne nuit de sommeil. Par la suite, il continua à rendre visite à Kurama aussi souvent qu’il le put, espaçant ses heures de travail et ses visites, parvenant à les consolider au mieux. Il s’écoula à peu près deux semaines maximum avant que Kurama ne soit déchargé du bâtiment hospitalier et pouvant à présent enfin rentrez chez lui. Ce fut Hiei qui vint le chercher pour le raccompagner chez lui, Ryô, Shiaki Crystal et Julia les attendant là-bas et lui ayant préparé une petite fête de retour, dans laquelle tous s’amusèrent énormément, sans pour autant forcé, le médecin ayant ordonné à Kurama de ne pas faire trop d’efforts pour le moment. Il fallut tout un bon mois au jeune homme pour se remettre complètement de toute cette histoire. Après cela, Hiei et lui continuèrent de se voir, tantôt en groupe avec leurs amis respectifs, et tantôt en tête à tête, se rapprochant toujours plus l’un de l’autre, pour enfin finir définitivement ensemble et entamer  une relation, qui semblait pour le moment fonctionner merveilleusement.

 

*********************************Flash-back’s End********************************

 

KURAMA : (Toujours en pensée) Jamais je ne pourrais oublier cette partie de ma vie, c’est à ce moment là que j’ai vraiment commencé à vivre, et ce, grâce à toi. Non je ne pourrais jamais oublier notre rencontre, ma cicatrice étant là pour me la rappeler. Pour d’autre personne çà leur rappellerait de mauvais souvenir, mais pas moi, c’est l’un de mes plus beau aussi étrange que çà puisse paraître aux autres. Mais je m’en fiche, je suis heureux et c’est le principale……  Hmm ? (Il s’arrêta de penser en voyant Hiei qui remuait, il lui caressa les cheveux)  Hiei tu es réveillé ?

 

HIEI : (Se retourne et se colle contre Kurama) Hmm… On dirait bien que oui. Bonjour mon ange. Alors bien dormit ?

 

KURAMA : Oui très bien merci ! Et toi ?

 

HIEI : Quand je te sais à mes côtés, je dors toujours bien ! (Puis il lève la tête laissant apparaître deux joyaux bleus doré. Puis il esquissa un sourire en voyant le doux visage de son bien aimé) Comme s’est bon de se réveiller et de pouvoir contempler un si charmant visage !

 

KURAMA : Je suis de ton avis mon cœur. Tu es un vrai rayon de soleil dont je ne pourrais plus me passer dorénavant !

 

HIEI : (Resserrant un peu plus son étreinte) Je t’aime Kurama ! A un point que même les dieux ne sauraient imaginer ! Je suis si heureux auprès de toi, et j’espère que tu ne te lasseras jamais de moi !

 

KURAMA : Je t’aime trop pour pouvoir me lasser de toi, et rien ni personne ne nous séparera. Nous resterons unis jusque dans la mort, et même au-delà ! Nous sommes inséparable et ce pour l’éternité. Nos cœurs, nos âmes et nos corps se complètent, ne formant qu’un, aujourd’hui, demain, et à jamais.

 

HIEI : (Souriant) Quel merveilleux poète tu fais. Embrasse-moi !

 

Kurama lui sourit et approcha son visage de celui de Hiei. Leurs lèvres se rapprochent de plus en plus l’unes de l’autres, faisant frémir le corps de Hiei impatient de rencontrer les lèvres de son amant. L’approche devient davantage intense, toujours plus proche, pour enfin se rencontrer au bonheur de Hiei, qui fond littéralement sous leurs douceurs. Et s’enchaîne alors une valse effrénée dans la bouche satine des deux jeunes hommes, leurs langues se rencontrant, se caressant, s’entrelaçant, se séparant pour se retrouver et entamer une nouvelle ronde, faisant lentement monter le désir en eux. Kurama caressa avec douceur le dos de Hiei en ondulant du bout des doigts, ce qui faisait trembloter le corps de l’homme qu’il aime. Il décolla délicatement ses lèvres de ceux de son partenaire pour continuer à l’embrasser dans le cou, faisant lentement grimper l’excitation chez Hiei. Kurama continua sa course et descendit toujours plus bas, embrassant et caressant le torse de son aimé. Il remonte à nouveau à ses lèvres pour l’embrasser, tout en caressant le torse de son ami et lui titillant les tétons du bout des doigts, puis se mit à les mordiller après s’être une fois de plus séparé de ses lèvres. Il les caresse du bout de sa langue chaude, faisant frémir davantage le corps de son amant sous la chaleur, descendant le long de son torse laissant une traîné luisante de salive. Sa descente prenait toujours plus d’ampleurs, jusqu’à atteindre le sexe de son amant dont le corps s’était déjà réchauffé de plaisir. Kurama le recouvrit lentement de baisers, puis continua en le caressant du bout de la langue, jouant de celle-ci sur le sommet de l’organe puissant, faisant frémir tout le corps de son partenaire. Il continua ses léchouilles sur la tige, pour retourner et suçoter le bout, et enfin  saisir la verge à pleine bouche, y entamant des mouvements lents de va-et-vient, tout en caressant de ses mains le torse de Hiei et lui titillant les tétons. Ses mouvements s’accélérèrent toujours davantage, excitant de plus en plus son amant qui gémissait de plaisir  atteignant lentement son paroxysme. Et plus Kurama accélérait, plus Hiei était excité, pour enfin se libérer dans la bouche de son amant qui le but, avalant chaque goutte offerte de cet élixir divin. Il libéra de sa bouche le sexe gonflé, dur et chaud de son partenaire, remonta jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser tout en caressant son torse avec ses mains. Hiei pivota sur le côté de tel façon à ne plus être sous Kurama, mais sur lui tout en continuant à l’embrasser. Ce dernier enroula ses jambes autour de la taille de son aimé qui au même moment releva la tête et le regarda dans les yeux avec une extrême douceur, ses yeux scintillant de mille feux, et brisa le silence qui s’était installer durant ces quelques minutes.

 

HIEI : (Passant sa main dans les cheveux de Kurama) Je t’aime tellement Kurama !

 

KURAMA : Vraiment ?

 

HIEI : Oh que oui, et bien plus que tu ne peux l’imaginer. Et si tu en doutes, et bien je vais te le prouver dès l’instant.

 

                Kurama lui sourit et l’embrassa. Hiei quitta avec peine les lèvres de son amant, puis l’embrassa dans le cou, descendant jusqu’à son torse, lui léchant et mordillant les tétons le faisant gémir de plaisir. Et ainsi que l’avait fais son partenaire auparavant, il descendit plus bas jusqu’à atteindre son sexe qu’il caressa d’abords du bout de la langue pour enfin l’engloutir complètement dans sa bouche et entamer des mouvements de va-et-vient, et cela au plus grand bonheur de Kurama qui gémissait de plaisir, serrant les draps entre ses poings. Il se cambra et se libéra dans la bouche de son partenaire qui tout comme lui avant avala ses semences, douce potion aphrodisiaque. Il libéra le sexe de son amant et remonta à sa bouche pour l’embrasser, le pénétrant lentement du même coup et ce à la grande surprise de Kurama qui se voûta sous la douleur, qui après quelques minutes d’accoutumance se transforma vite en plaisir, en sentant ce corps si bien connu en lui, ce membre puissant allant et venant somptueusement. Hiei allait et venait tout d’abords lentement, accélérant petit à petit la cadence de cette danse interne qu’il effectuait. Kurama gémissait délicatement, ses gémissements se faisant toujours plus prononcés, griffant quelque peu le dos de Hiei sous la légère douleur émit par les fortes pénétrations, changeant chaque petite souffrance en un plaisir intense, portant son corps toujours plus à ébullition. Les minutes s’écoulaient sans pour autant que la danse ne se termine. Les deux amants en sueur étaient en pleine extase, le plaisir ayant redoublée d’intensité. Et en une divine explosion, ils gémissent bruyamment en duo, l’un se libérant en son partenaire et l’autre sur les draps satinés à présent maculés de son élixir d’amour. Kurama se laissa tomber accompagné dans sa course par Hiei qui s’allongea sur lui haletant restant encore quelque instant en son partenaire, tous deux épuisé par leur danse rythmique. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes pour récupérer. Hiei se retira de la grotte humide de son aimé, se redressa lentement et embrassa le dos de Kurama, s’allongeant délicatement à ses côtés, se collant à lui et le serrant dans ses bras. Puis il brisa le silence qui s’était installé.

 

HIEI : C’était vraiment divin…

 

KURAMA : Hmm ! Et comment…

 

HIEI : Et que dirais-tu à présent d’une bonne douche ?

 

KURAMA : (Souriant) J’en dis que c’est une très bonne idée. Vas-y déjà, je te rejoins très vite, juste le temps de récupérer encore un petit peu et réussir à me lever. (Pensif : Et là c’est moi qui mènerait la danse)

 

HIEI : D’accord, mais ne traîne pas trop ! (Sur ces derniers mots, il se dirigea vers la salle de bain et rentra dans la douche. Il ouvrit l’eau chaude et lâcha un cri) Ahhh !!

 

KURAMA : Que ce passe-t-il Hiei ? (Il se leva et se dirigea vers la salle de bain sans faire de bruit)

 

HIEI : Ce n’est rien ! L’eau a mis du temps avant de chauffer et j’ai eu droit à un jet d’eau glacée ! Mais çà va maintenant, l’eau est à bonne température je n’attends plus que toi ! (Dit-il sans avoir remarqué que Kurama l’avait rejoint ; Ce dernier lui caressa le dos lentement, ce qui le fit frémir et sursauter en même temps) Kurama ? ! Tu m’as fait peur ! Ca te prend souvent d’entrer quelque part comme un voleur ?

 

KURAMA : (Souriant) Non ! Je voulais juste ajouter l’effet de surprise, parce que c’est à mon tour à présent de te faire danser !

 

HIEI : (Surprit par ce que venait de dire Kurama) Kurama ? Qu’entends-tu par… Ahhh ! (Il n’eût pas le temps de terminer sa phrase que Kurama le pénétra.) Tu… Aurais… Pu… Prévenir !

 

KURAMA : Si je te l’avais dis, çà n’aurait plus été une surprise ! Puis toi non plus tu ne m’avais pas prévenu, subis-en les conséquences. Mais trêve de bavardage ! C’est l’heure de valser à présent et de savourer pleinement ce petit ballet aquatique…

 

              Hiei sourit, s’abaissant quelque peu pour une meilleure pénétration, ses mains venant s’écraser contre le mur de carrelage blanc, lorsque Kurama débuta ses va-et-vient en lui. La douleur se mêla au plaisir brûlant qui grandissait en lui. Kurama, tout en allant et venant en lui, prit le sexe de son amant d’une main, le masturbant délicatement, sa cadence se faisant tantôt lente, tantôt rapide, se mariant à la cadence de ses coups de reins et faisant redoubler le plaisir chez Hiei qui gémissait de plus belle. Leur danse continua pendant plusieurs minutes ou les gémissements de plaisir se faisaient entendre recouvrant le bruit de l’eau  accompagnant les deux amants, ruisselant sur leurs peaux et s’écrasant laissant entendre un son presque rythmique et battant la mesure, tel un orchestre de fond les accompagnant en jouant une douce symphonie. Puis la danse prit fin dans leur prodigieuse libération, et nos deux amis s’enlacèrent et s’embrassèrent, l’eau dégoulinant sur leurs corps et emmenant avec elle le doux élixir de Hiei qui recouvrait son membre ainsi que les parois de la douche sur lesquelles il fut éjecté. Ils finir tous deux de se doucher, se vêtir et finir leur journée avec leurs amis, se rassemblant en trois couples bien distinctes, Shiaki avec Crystal et Ryô avec Julia, tous ravis de se retrouver et voir l’un et l’autre heureux ensemble. Et telles des voix lointaines, on  entendit les deux jeunes hommes se murmurer l’un à l’autre leur amour !

 

Kurama : Je t’aime Hiei et je t’aimerais toujours !

 

Hiei : Moi aussi je t’aime. Aujourd’hui, demain, et ce jusqu’à mon dernier souffle !

 

Kurama : Nous, nous aimerons par delà la mort ! Je t’aime Hiei…

 

Hiei : Je t’aime Kurama…

 

Leurs yeux brillaient à chaque fois qu’ils se regardaient. Puis ils s’embrassèrent langoureusement sous le regard ravis et le visage souriant de leurs amis. Les années s’écoulèrent et les âges avec eux. Shiaki et Crystal s’étant marié et ayant de leur amour donné naissance à une merveilleuse petite fille prénommé Aurore, Ryô et Julia ayant eux conçu un petit garçon Aron et une fille Keyko. Quant à Hiei et Kurama, ils vécurent heureux avec les quelques difficultés que connaissent tous couples, mais finissant toujours bien. Revoyant à l’occasion leur très chers amis, partageant avec eux leur bonheur familiale étant chacun d’eux le parrain chez un des couples, les gardant toujours tous unis dans la joie et la peine, jusqu’au jour de leur mort, ainsi soit-il………… 

 

 

 

 

 

 

 

END

Par Ameris - Publié dans : My First And Only Great Love (complète)
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus