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Ce blog contient des articles de couples à tendances homosexuelles...
Public averti pour tous mineurs ou âmes sensibles!

Toutes copies de mes articles, aussi minimes soient-elles, ne seront tolérées.

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  • : Pleasures Sanctuary
  • Pleasures Sanctuary
  • : Amateur Divers Histoires érotiques Divers
  • : Ce blog à été créé en vue d'y mettre certaines choses que je fais. Principalement vous y trouverez mes fics qui sont pour le moment principalement Yaoi, mais qui sait, avec le temps je tenterais peu-être d'élargir un peu mes registre. Pour ceux qui viendrait à passer, je souhaite une bonne lecture et vous remercie d'avances pour les commentaires qui m'aiderons certainement à m'améliorer.
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  • : 19/04/2009

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  • Shayreen57
  • Pleasures Sanctuary
  • Femme
  • gays récits érotiques homosexuel dessin yaoi
  • Je suis d'un naturel très timide, du coup donc très mystérieuse ayant peut-être une personnalité cachée encore non découverte. Mes passions sont chanter, dessiner, lire et écrire des fics yaoi.

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Lundi 20 avril 1 20 /04 /Avr 15:19

PACTE ETERNEL

 


CHAPITRE 2

 

LE RETOUR  D’UN ANGE.

 

 


 

            La route sur laquelle nos deux tourtereaux circulaient, était un tantinet glissante, et Vincenzo devait conduire avec une extrême prudence. Il tourna légèrement la tête vers le siège passager pour voir si son amour allait bien. Il arbora un sourire en voyant que Rohlian, envelopper dans une chaude couverture, s’était assoupit, un petit sourire dessiné sur son visage. Vincenzo reposa ses yeux sur la route en pensant.

 

VINCENZO : [(Pensif)  Tu es si beau quand tu dors, plus beau encore qu’un ange. Peut-être est-ce pour cela qu’ils t’ont fait mourir, ils étaient jaloux de ta beauté, Dieu lui-même doit te l’envier. Mais qu’est-ce que je raconte comme inepties moi ! Enfin bref le plus important à présent, c’est que tu me sois revenu, et cette fois-ci je ne te laisserais plus partir sans moi. Je te suivrais n’importe où. Je t’aime tellement mon amour, oui tellement et je remercie Lucifer de t’avoir ramené. Si on m’entendait, on me ferait enfermer c’est sûr. Mais je me pose comme même une question. Pourquoi Lucifer nous a choisi ? Quelles sont ses raisons ? Tout çà cache quelque chose, mais quoi ? S’ennuierait-il tant que çà qu’il cherche de la compagnie ? Je veux bien, mais pourquoi nous ? Qu’a-t-on de plus que les autres ? Je me pose bien trop de questions ! Je comprendrais mieux le jour où il fera appel à nous. En attendant nous voilà arrivée. Tient ! La lumière brûle encore ? (Puis il regarda sa montre) Oh la vache ! Il est déjà une heure du matin. Je suis vraiment resté si longtemps ? Tu m’étonnes alors qu’ils soient restés éveillés. Ils doivent s’inquiéter, je ferais mieux de me dépêcher !]

 

Puis il gara la voiture juste devant la maison, qui ressemblait plutôt à un palais. Il sortit de la voiture, prenant garde de ne pas réveiller Rohlian en claquant la portière. Il alla de l’autre côté du véhicule, ouvrit la porte, empourpra correctement son bien aimé dans la couverture et le prit délicatement dans ses bras puis le sortit doucement du véhicule. Il referma la porte d’un coup de fesse puis appuya sur le bouton de sa clé pour verrouiller les portes et enclencher l’alarme. Le signal sonore qui se produisit, faillit réveiller le bel argenté, puis alarma la famille de Vincenzo de son arrivée.

 

SŒUR DE VINCENZO : Ca doit être lui ! Je vais aller jeter un petit coup d’œil par la fenêtre. (Elle se leva, se dirigea vers la fenêtre, écarta un peu le rideau et regarda dehors) C’est lui ! On dirait qu’il tient quelque chose, mais je n’arrive pas à voir ce que c’est.

 

FRERE DE VINCENZO : Enlèves-toi de la fenêtre Francesca et reviens t’asseoir ! On sait qu’il est là maintenant alors arrêtes de jouer les curieuses ! De toute façon tu sauras bien assez tôt ce qu’il tient, alors regagnes ta place !

 

FRANCESCA : D’accord, d’accord ! Je viens, c’est bon, pas la peine de s’emporter !

 

            Vincenzo avançait lentement en direction de la porte en regardant de temps à autre son bel amour endormit, ce qui le faisait sourire tendrement. Arrivée devant la porte, il s’arrêta. Il se regarda un instant et remarqua que ses vêtements étaient impeccables.

 

VINCENZO : Il semble qu’il y ait un problème ! Pour quelqu’un qui aurait déterré un soit disant mort, je suis sacrément propre. Comment arranger cela ! Hmm ! Et pourquoi je ne demanderais pas à Lucifer ! Je vais faire çà ! Luc… (Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, que ses vêtements se retrouvèrent couvert de terre. Quand il se vit, il le remercia.) Quand vous disiez que vous ne nous quitterez pas des yeux, je comprends que ce n’était pas des paroles en l’air. En tout cas je vous remercie. (Lucifer se mit à sourire en l’entendant) A présent les clefs ! (Se parlant à lui-même) D’accord ! Mon pauvre Vince tu es un idiot ! Tu veux faire  comment pour ouvrir la porte ! Il n’y a qu’une solution, je vais devoir sonner !

 

            Ce qu’il fit. Son frère se leva et vint lui ouvrir, puis posa son regard sur ce que portait Vincenzo, mais n’arrivait pas à distinguer ce que c’était .Puis il le regarda à nouveau,  élevant légèrement la voix.

 

 FRERE DE VINCENZO : T’étais où depuis tout ce temps ? On c’est fais un sang d’encre nous ici ! Alors ?

 

VINCENZO : (Légèrement estomaqué) Oh c’est bon Raoul, calme toi ! Je suis là maintenant non ? ! Et pour tout te dire, je reviens du cimetière et j’ai dû rouler lentement, car la chaussée est glissante.

 

RAOUL : Tu ne veux pas me faire croire que tu es resté au cimetière de seize heures jusqu’à maintenant ? Tu te fous de qui ?

 

VINCENZO : C’est pourtant la vérité ! Oh et puis zut, si tu veux pas me croire, tant pis pour toi ! A présent laisses-nous passer, nous sommes épuisés et j’aimerais bien aller dans ma chambre me reposer un peu !

 

            Raoul le laissa passer et le regarda monter les marches, lorsqu’il prit enfin conscience de ce que venait de lui dire son frère, sans pour autant se rendre compte que Francesca s’approche de lui. Il se mit à marmonner à voix haute.

 

RAOUL : J’ai bien entendu, il a bien dit nous ? ! Mais qu’entendait-il par nous au juste ? (Dit-il en se frottant le menton)

 

FRANCESCA : (Surgissant à l’improviste) Tu parles tout seul maintenant Raoul ?

 

RAOUL : (Sursautant et faisant un pas en arrière) Francesca !  ! Ca te prend souvent de surgir sans prévenir ? J’ai faillit avoir un infarctus ! (Dit-il en posant sa main sur sa poitrine)

 

FRANCESCA : (Portant sa main jusqu’à sa bouche et ricanant légèrement) Excuses-moi petit frère, je n’avais pas l’intention de te tuer ! Je suis navrée de t’avoir fait peur ! Au fait, de quoi parlais-tu lorsque je t’ai interrompu ? Tu pensais tout haut ou quoi ?

 

RAOUL : On peut le dire oui ! Vincenzo a fait une remarque étrange avant de se rendre dans sa chambre, et ce qu’il a dit m’intrigue !

 

FRANCESCA : Ah ? ! Et qu’a-t-il dit de si intriguant ? Est-ce que çà aurait un rapport avec ce qu’il tenait en arrivant ?

 

RAOUL : En fait je ne sais pas si çà a un quelconque rapport avec çà, je ne sais même pas ce qu’il portait ! Enfin bref, je ne comprends toujours pas ce qu’il entendait par « nous »  en allant dans sa chambre !

 

FRANCESCA : C’est simple pourtant ! « Nous », çà les représente, lui et Rohlian ! Tu sais à quel point il tenait à lui et qu’il a encore du mal à accepter qu’il soit parti !


RAOUL : Oui çà doit être cela ! Je vais aller voir s’il ne va pas trop mal, il a peut-être besoin de parler ! Toi retournes auprès des parents, je vais voir si je peux le faire descendre quelques minutes !

 

FRANCESCA : Raoul, il se fait tard et je tombe de sommeil, maman et papa aussi d’ailleurs ! De plus, Vincenzo doit déjà être couché maintenant, il a besoin de beaucoup de repos ! Laisse le tranquille pour le moment, tu lui parleras plus tard. Pour l’instant vas te coucher !

 

RAOUL : Tu as raison ! Je vais aller me coucher, je ferais juste un petit saut par sa chambre.

 

FRANCESCA : Si tu veux ! Moi je vais dire aux parents que nous allons nous coucher ! Et bien bonne nuit et à tout à l’heure pour le petit déjeuné !

 

RAOUL : Bonne nuit Fran, dort bien !

 

            Elle lui sourit et rejoignit ses parents dans le salon. Raoul quant à lui commence à monter les marches. Arrivée en haut, il constate que la lumière est encore allumée dans la chambre de son jeune frère. Il s’approche et voit que la porte est entrouverte. Il l’ouvre encore un peu pour voir si Vincenzo était déjà couché et avait seulement oublié d’éteindre. Raoul fit de grands yeux, lorsqu’il vit son frère entrain d’enfiler un pyjama à une personne dont Raoul n’arrivait pas à distinguer le visage. Lorsque son frère eu terminé, il frappa à la porte.

 

VINCENZO : (Se tournant vers la porte)  Oui qui est-ce ?

 

RAOUL : C’est moi Vince ! Je peux entrer ? (Demanda-t-il en passant sa tête par l’entrebâillement de la porte)

 

VINCENZO : (Souriant et s’asseyant sur le lit à côté de Rohlian, cachant quelque peu son visage) Mais bien sûr Raoul, tu peux entrer ! Que puis-je pour toi ?

 

RAOUL : (Fermant la porte derrière lui et se retournant vers son frère) Merci ! Et la question n’est pas ce que tu peux faire pour moi, mais plutôt ce que je peux faire pour toi ! Comment te sens-tu au fait ? Ca va ? Tu tiens le choc ? (Dit-il en s’approchant lentement du lit)

 

VINCENZO : (Souriant) Oui je vais bien, il ne peut pas en être autrement !


RAOUL : (Fronçant légèrement les sourcils d’incompréhension) Tu es sûr que çà va ? Pour quelqu’un qui vient d’enterrer son meilleur ami, tu me parais un peu trop serein et trop heureux ! Qu’est-ce qu’il se passe ? Et qu’est-ce que tu dissimules derrière toi ?

 

VINCENZO : Il ne se passe rien tout autant que je ne te cache rien ! Du moins pas tout à fait !

 

RAOUL : Qu’entends-tu par pas tout à fait ? Aller, dis-moi ce que c’est !

 

VINCENZO : Laisses tomber, je ne te dirais rien, c’est une surprise, vous le verrez au petit déjeuné. Pour le moment je voudrais que tu sortes, j’ai envie de prendre une bonne douche et d’aller me coucher ! Alors sois patient tu veux ! Allé ouste dehors ! (Dit-il en le conduisant dehors, puis refermant la porte derrière lui et se rendant dans la salle de bain)

 

RAOUL : (En rentrant dans la chambre doucement et avançant vers le lit sur la pointe des pieds). Et bien je vais profiter de cette occasion ! Prends tout ton temps sous la douche, pendant que moi je regarde ce que tu nous caches ! (Tendant une main et soulevant lentement le drap) Mais… Mais qu’est-ce que çà veux dire ? Il est devenu complètement fou ma parole ! Qu’est-ce qui lui a prit de le déterrer et de le ramener ici ? Ah non ! Là il va m’entendre !

 

            Puis il entra dans la salle de bain avec hâte, ouvrit la porte de la douche et le tira par le bras. Vincenzo était décontenancé, ne comprenant pas ce qui arrivait à son frère. Il libéra son bras de la main de ce dernier au moment même où ils passèrent la porte.

 

VINCENZO : Tu peux me dire ce qu’il te prend ?

 

RAOUL : (En hurlant) Tu me demandes à moi ce qui me prends ? C’est à moi de te poser la question ! Qu’est-ce qui t’est passé par la tête ? Tu peux m’expliquer ce qu’il fait là ? (Demanda-t-il en pointant son doigt vers le lit)

 

VINCENZO : (Portant son regard en direction du lit) Tu n’as pas pu t’en empêcher, il a fallut que tu regardes ! Tu es satisfais ? Et je te prierais de ne pas crier, tu vas encore finir par le réveiller !

 

RAOUL : Mais t’as vraiment perdu l’esprit ! Ressaisis-toi Vincenzo ! Il ne se réveillera plus jamais, il est… Mort ? ! Mais qu’est-ce que ?

 

            Rohlian se mit à bouger, étant sur le point de se réveiller sous les cris que poussait Raoul. Il se tourna, s’allongeant sur le dos, mit ses mains par-dessus le drap et ses yeux clignaient lentement, pour enfin s’ouvrir.

 

ROHLIAN : (Se frottant les yeux) Viny ? C’est quoi tout ce raffut, je faisais un beau rêve ? ! (Puis il se tourna vers les deux frères, et à la vue de son amour, ses yeux se mirent à scintiller, puis  il sourit en rougissant très légèrement)

 

VINCENZO : (Souriant, ne prenant même pas conscience qu’il était toujours nu, la colère le faisant quelque peu oublier sa tenue) Ce n’est rien, c’est juste Raoul qui fait des siennes ! (Se tournant vers Raoul) Tu es content ? Tu as réussi à le réveiller, tu peux être fier de toi ! ! Ben qu’est-ce qui t’arrives, tu as perdu ta langue ou quoi ?

 

            Raoul était pétrifié, ses yeux tremblant ne croyant pas ce qu’il voyait. Rohlian était devant lui ? Il n’est pas mort ? Il secoua lentement la tête  reprenant ses esprits, puis se tourna vers son frère.

 

RAOUL : Co… Comment çà se fait qu’il… Qu’il soit vivant ?

 

VINCENZO : T’inquiètes pas, c’est pas un zombie je te rassure ! Et puis joues pas les abrutis, ce n’est pas le premier qui revient d’entre les morts ! Il est juste resté en sommeil plus longtemps que d’autre ! En tout cas ma surprise est ratée en ce qui te concerne ! J’espère que les autres ne t’on pas entendu ! Ecoutes, tu ferais mieux d’aller te coucher, et tu iras vite mieux ! Allé viens ! Je reviens tout de suite Rohlian !

 

ROHLIAN : (Un grand sourire sur les lèvres) Et moi j’attendrais patiemment que tu reviennes !

 

            Vincenzo lui sourit, passa un bras autour des épaules de son frère et le conduisit jusqu’à sa chambre. Lorsqu’il revint, il fut étonné de voir le pyjama qu’il avait enfilé à Rohlian, étalé sur le sol. Il le ramassa et le posa sur le lit en regardant son bel argenté, qui avait les yeux fermés. Il s’assit à côté de Rohlian, sourit et lui caressa lentement les cheveux. Le jeune homme sourit à son tour et ouvrit lentement les yeux, plongeant son doux regard dans celui de son amour. Il se regardèrent en silence pendant un instant, lorsque Rohlian décide de le briser.

 

ROHLIAN : Au lieu de me regarder, tu vas bientôt te décider à m’embrasser et venir me rejoindre sous les draps !

 

VINCENZO : Ce n’est pas ma faute si j’aime bien te regarder, tu es si beau ! Et vu que tu es si demandant après un baiser et bien je vais te le donner et après dodo !

 

ROHLIAN : (Un petit sourire sur les lèvres) Tu es sûr de vouloir dormir ? On pourrait peut-être … Hmm… (Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, que Vincenzo l’embrassa pour le faire taire. Il passa alors délicatement un bras autour de son cou, souleva le drap et recouvrit son amour qui se trouvait à présent allongé sur lui. Puis leur baiser se rompit) Et bien dis donc toi tu es pressé on dirait !

 

VINCENZO : En effet, je suis pressé de dormir ! Désolé mon cœur, mais ce ne sera pas encore pour ce soir, d’une part parce que je suis fatigué et d’une autre parce que je ne suis pas encore prêt pour çà ! Tu ne m’en veux pas dit ? ! Et puis toi aussi tu as besoin de repos ! (Puis il s’allongea sur le dos à côté de Rohlian, tournant la tête vers lui)

 

ROHLIAN : (Se tournant sur le côté, se collant plus contre son bien aimé et passant une jambe par-dessus celle de Vincenzo et lui caressant la joue et jouant de temps à autre avec ses cheveux en souriant et le dévorant du regard) Comment pourrais-je t’en vouloir et surtout pour çà ! Je t’aime Viny et je ne veux pas te brusquer ni te forcer si tu ne veux pas ! Et puis je pense avoir agit de façon un peu hâtive, car je crois que je ne suis pas tout à fait prêt non plus ! Et puis nous avons tout le temps pour çà, puisque nous avons pu attendre aussi longtemps pour nous avouer nos sentiments, on pourra attendre pour franchir le mur aussi, ce n’est vraiment pas un problème. Je t’aime Vince ! (Lui souriant)

 

VINCENZO : (Lui rendant son sourire) Moi aussi je t’aime mon Rohlian, et je t’aimerais toujours !

 

            Ils se regardèrent en souriant, les yeux pétillants, avant de s’embrasser langoureusement. Lorsque leur baiser se rompit, Rohlian se glissa plus sous les draps et posa sa tête sur le torse de son amour, dont se dernier passa son bras autour de ses épaules. Ils fermèrent les yeux et s’endormirent rapidement. Lucifer qui les surveillait, souriait malicieusement en les regardant, ses yeux scintillants de mille feux. De plus, savoir que tous deux étaient encore vierge, le satisfaisait que  d’avantage et ils devaient le rester jusqu’au jour où il fera appel à eux pour clore le contrat, ainsi la cérémonie n’en sera que plus grande et savoureuse. Le silence régnait à présent dans la maison tout le monde étant couché et dormant. Enfin presque tout le monde. Raoul était allongé dans son lit, les yeux au plafond et n’arrivait pas à dormir. Il était comme sous le choc. Une chose était sûr, il était heureux que Rohlian soit de nouveau parmi les vivants, il était surtout heureux pour son frère, car il savait ce que ce dernier ressentait pour le jeune homme, même s’il n’y a jamais fait allusion. Sur cette pensée il sourit, ferma les yeux et s’endormit paisiblement. Mais la sérénité de son sommeil ne dura pas et se trouva rapidement agité par le rêve étrange qu’il faisait. Dans ce rêve, il voyait un homme des plus séduisant au long cheveux noir et entièrement nu, s’approcher, dague à la main, de deux autres hommes dont il ne distinguait pas les visages et enchaînés jambes écartées sur une sorte d’autel, tous deux nus également, un simple pendentif autour du cou. Le jeune homme à la dague embrassa en premier l’homme qui semblait avoir des cheveux mi-long argentés sur les lèvres tout en caressant son torse légèrement musclé. Après avoir rompu le baiser, il empoigna le sexe du jeune homme et y entama de légère caresses de bas en haut tout en léchant le torse de se dernier torturant au passage les tétons qui se trouvait sur son chemin, les léchouillant et les mordillant. Puis il accélérait ses mouvements sur le membre du bel androgyne, le faisant durcir, se dresser et vibrer de désir, laissant échapper de la bouche de l’argenter des gémissements de plaisir. L’homme à la dague sourit de satisfaction en sentant l’érection de ce qu’on aurait pu qualifier pour lui de jouet. Il cessa son petit massage et entailla le pénis gonflé du bel être allongé qui poussa un cri de douleur et les larmes lui montant aux yeux pour s’écouler sur ses joues. La blessure le brûlait, et la douleur s’accentua au moment où le jeune homme aux cheveux noir entreprit de la lécher fortement pour l’ouvrir d’avantage. Le sang s’écoulait à flot de la plaie, venant s’étaler sur l’autel. L’homme aux cheveux corbeau engloutit le membre dur et gonflé à pleine bouche et commença à le sucer délicatement, avalant par gorger le sang qui s’écoulait dans sa bouche, procurant à sa chose une douleur et un plaisir immense. Plus il accélérait et plus le sang giclait dans son réseau buccale, excitant d’avantage le beau mâle allongé qui gémissait de plus belle. Ce dernier ne pu se contenir plus longtemps, et se libéra dans la bouche de son bourreau qui avala chaque gouttes versée sans en perdre une seule. Quand il eut fini, il libéra le membre qui vibrait encore de désir, passa une main sur la plaie qui se referma et disparu complètement. Il s’assit alors sur le torse du bel argenter, de tel manière à ce que son sexe puisse s’insinuer dans la bouche de son esclave. Mais avant cela, il prit le soin de se l’entailler à l’aide de la dague de rituel, et enfonça son membre dans la cavité buccale de sa poupée docile. Il effectua des mouvement d’allé et venu faisant couler son sang abondamment et forçant le jeune homme à avaler. Le sang du bel androgyne aux cheveux couleur nuit, avait un effet étrange sur le prisonnier qui suça alors le membre plus fortement pour en obtenir plus. L’homme ténébreux eut un sourire de satisfaction et gémissait de plaisir. Ceci dura un certain moment puis il se libéra dans la bouche de son esclave qui avala sans demander son reste sous le regard ravi de son Maître, qui se retira, referma la plaie et recommença le même jeu avec l’autre jeune homme aux cheveux doré. Ces scènes excitèrent énormément Raoul qui s’était dévêtu et qui se caressait en voyant cela. Et au moment où il jouit et hurla de plaisir, le beau ténébreux se tourna vers lui et lui sourit sadiquement et satisfait puis comme s’il semblait s’adresser à lui, il lui dit :

 

HOMME TENEBREUX : J’espère que çà t’a plu au moins car bientôt tu pourras peut-être le voir en vrai du moins si je le décide. Il semblerait que toi et ces deux hommes soyez très lié et c’est pour cela que je ne t’ai pas chassé de mon rêve tout de suite, dans lequel d’ailleurs je ne sais comment tu y es entré, mais ce n’est pas très important et vu que je constate que tu as apprécié le spectacle, je suis ravi et cela me suffit ! A présent il est l’heure que tu te réveilles, le soleil pointe déjà à l’horizon. A bientôt peut-être, Raoul.

 

            Le jeune homme lui fit un charmant sourire, claqua des doigts, faisant se réveiller Raoul en sursaut se redressant dans son lit en sueur, complètement nu et baignant dans sa semence qui maculait les draps. Il se frotta les yeux avant d’ouvrir la bouche pour parler à haute voix, les seuls objets de sa chambre pour l’entendre.

 

RAOUL : C’était un rêve vraiment très étrange et excitant ! Enfin bon quelle heure est-il ? (Tournant la tête vers son réveil) Quoi ? Déjà 9h00 ? Mon Dieu je suis à la méga bourre moi ! (Se levant rapidement et courrant jusqu’à la salle de bain et s’arrêtant soudain devant la porte) Mais pourquoi je me dépêche comme çà moi ? ! J’ai libre aujourd’hui ! Qu’est-ce que je suis bête, on m’a donné deux jours de repos après l’enterrement ! Je vais aller prendre une bonne douche, çà ira mieux et après petit déjeuner !

 

            Il entra dans la pièce et se mit sous la douche. Raoul travaillait en temps que secrétaire personnel du patron de la plus grande industrie immobilière de sa ville, qui le payait plus qu’il ne devrait toucher normalement, ce dont il ne se plaignait pas, pourquoi le ferait-il d’ailleurs, il serait bien fou, et puis il aimait bien son supérieure qui lui accordait des faveurs qu’il n’accorderait  pas à d’autre. Fermons cette  petite parenthèse pour en revenir à Raoul qui après avoir finit de se doucher, se sécher, s’habiller, descendit à la cuisine pour prendre son petit déjeuner avec la famille. Lorsqu’il arriva dans la dite pièce, il fut surpris d’être le premier. Il haussa les épaules et prépara la table pour tout le monde en prenant soin d’ajouter un couvert supplémentaire pour celui qu’on pouvait appeler le revenant. Il ne le croyait pas encore lui-même, mais était heureux de le savoir de retour, ce qui le fit sourire. Ayant terminé de mettre la table, il prit place et attendit que les autres membres de la famille se lèvent. Il se servit juste un café en attendant qu’il arrive. Lorsqu’il eut vidé sa tasse, Francesca fut la première à arriver dans la cuisine et salua son frère en le voyant.

 

FRANCESCA : Bonjour Raoul ! Alors bien dormit ?

 

RAOUL : (Souriant) Oui très bien merci ! Et toi as-tu bien dormit ?

 

FRANCESCA : (Laissant s’échapper un petit bâillement, dissimuler derrière sa main qu’elle avait soigneusement porté à sa bouche) J’ai eu du mal à m’endormir, mais à part çà j’ai assez bien dormit, j’ai juste été réveillé à un moment !

 

RAOUL : Ah oui ? Et qu’est-ce qui est venu perturbé ton sommeil ?

 

FRANCESCA : Tes gémissements mon cher ! Tu devais faire un sacré rêve pour gémir de la sorte ! De qui rêvais-tu, d’Angelo ? (Lui faisant un clin d’œil)

 

RAOUL : (Rougissant telle une tomate) Mais… Non pas du tout ! Et qu’est-ce qui te fait penser que je rêvais de lui ? Tu oublies qu’il est mon patron !

 

FRANCESCA : (Ricanant légèrement amusé de voir son frère rougir et sur la défensive) Il est vrai qu’il est ton patron et pourtant tu l’appelles par son prénom, et ce n’est vraiment pas très commode de voir un patron autoriser à ses employés de l’appeler par son prénom, c’est très rare ! De plus avec toutes les faveurs qu’il t’accorde, on est en droit de se poser des questions non ! De plus ton rêve avait l’air d’être chaud vu les gémissements que tu poussais ! Puis je fais un petit saut par ta chambre pour voir si tu étais réveillé et si je pouvais m’y doucher, la mienne à quelque problème en ce moment ! Et quand j’ai vu l’état de tes draps, je me doute que ton rêve devais être torride je me trompe ?

 

RAOUL : (Rougissant de plus belle) Mince j’ai oublié les draps ! N’empêche que çà veut pas dire pour autant que j’ai rêvé de mon patron, ni non plus qu’il y a quoi que ce soit entre nous, malgré le fait que je l’appelle par son prénom ou les faveurs qu’il m’accorde. Il est mon supérieur et çà s’arrête là, point à la ligne !

 

FRANCESCA : Oui ! Oui ! Raconte çà à d’autre ! On ne me le fait pas à moi, je sais très bien ce que tu as dans la tête ! Enfin bon, çà m’est égale, tu fais ce que tu veux ! Au fait, pourquoi y a-t-il un couvert supplémentaire, tu attends de la visite ?

 

RAOUL : Moi ? Non je n’attends personne !

 

FRANCESCA : Alors pourquoi est-il là ?

 

RAOUL : C’est une surprise, tu ne vas pas tarder à comprendre !

 

FRANCESCA : (Avec un petit regard malicieux accompagné d’un petit sourire taquin) Hmm ! Avoues, tu as invité Angelo c’est çà ? Tu l’aimes, cesses de le nier !

 

RAOUL : Mais arrêtes de délirer, tu commences à m’énerver ! Et puis je n’inviterais jamais mon patron à la maison, que penseraient les collègues ! Maintenant assieds-toi et arrête de m’embêter !

 

FRANCESCA : Tu dis çà parce que j’ai raison et tant que tu ne l’avoueras pas, je ne te laisserais pas tranquille !

 

Raoul baissa la tête et soupira tout en lui disant d’arrêter ce qu’elle ne fit pas. Pendant qu’ils débattaient dans la cuisine, Vincenzo commençait lentement à se réveiller. Il ouvrit lentement les yeux les clignant un peu. Il eut un éclatant sourire au moment où son regard se posa sur le visage de son bel amour, qui dormait comme un bébé au creux de ses bras. Vincenzo n’osait pas faire un geste de peur de le réveiller.  Il tourna doucement la tête en direction de son réveil qui indiquait environ 9h55.

 

VINCENZO : (Pensif) Il est déjà si tard ? Nous devrions nous lever, mais je n’ai pas le cœur à le réveiller, il dort si paisiblement ! Et il est si beau quand il dort, ce serait vraiment un crime de le tirer de son sommeil ! Je vais le laisser se reposer encore un peu ! (Dit-il en souriant)

 

            Il ferma à nouveau les yeux, puis se rendormit. Pendant se temps, ses parents se réveillèrent, se préparèrent et descendirent à la cuisine. Lorsqu’ils arrivèrent, ils trouvèrent leurs deux aînés entrain de se crêper le chignon en paroles. Ils s’avancèrent lentement et s’assirent à leur place respective. Les deux jeunes gens cessèrent et se tournèrent vers leurs parents. Francesca fut la première à prendre la parole.

 

FRANCESCA : (Les embrassant tous les deux sur les joues) Bonjour maman ! Bonjour papa !

 

RAOUL : (Ayant les mêmes gestes que sa sœur) Bonjour maman ! Bonjour papa ! Alors bien dormit ?

 

MME LORSSINI : Oui très bien mon chéri et vous ?

 

RAOUL : J’ai juste eu du mal à m’endormir, mais sinon j’ai passé une bonne nuit !

 

FRANCESCA : Moi aussi j’ai bien dormi, malgré le fait que j’ai été réveillé par les gémissements de Raoul qui faisait un cauchemar !

 

MR LORSSINI : Un cauchemar ? Ca avait plutôt l’air d’être un rêve érotique oui ! Je suis passé devant la chambre en descendant à la cuisine, et çà ne ressemblait pas à des gémissements que l’on ferait quand on cauchemarde !

 

            Raoul se mit légèrement à rougir, faisant éclater de rire ses parents et sa sœur de le voir aussi gêné. Ce fut sa mère qui prit la parole pour calmer un peu l’atmosphère mais surtout parce qu’elle était intriguée par les couverts supplémentaires déposés sur la table.

 

MME LORSSINI : Au fait est-ce qu’on attend de la visite ?

 

MR LORSSINI : Pourquoi demandes-tu cela chérie ?

 

MME LORSSINI : Et bien parce qu’il y a un couvert en trop !

 

MR LORSSINI : (Regardant la table) Ah oui ! Je n’avais pas remarqué !

 

FRANCESCA : A mon avis, Raoul a invité son patron, mais il dit que non !

 

RAOUL : (Sur la défensive) Mais je ne l’ai pas invité ! Arrête avec çà maintenant ! Et puis je ne vois pas pourquoi je  l’inviterais !

 

FRANCESCA : Ecoute, si tu ne l’avais vraiment pas invité, tu n’aurais pas mis ce couvert ! Alors au lieu de mentir tu ferais mieux d’avouer que tu l’as invité !

 

RAOUL : (En colère) Mais c’est pas vrai, tu insistes ! J’en ai assez entendu, je ne supporte plus tes propos ! Je vais allez voir ce que les deux autres fabriquent encore !

 

            Il se leva énervé et se dirigea vers la chambre de Vincenzo, laissant derrière lui ses parents et sa sœur avec une interrogation sur les lèvres.

 

FRANCESCA : Qu’est-ce qu’il entendait par deux au juste ?

 

            Ses parents ne répondirent pas et se contentèrent seulement de hausser les épaules. Arrivé devant la porte, Raoul hésitait à frapper, de peur de les réveiller. Puis il se décida enfin et frappa doucement, réveillant Rohlian seulement. Ce dernier ouvra difficilement les yeux et se les frotta. Parvenant enfin à voir quelque chose, il constata qu’il se trouvait toujours dans les bras de Vincenzo qui le serrait très fort un bras entourant sa taille. Il sourit puis couvrit son torse de petits baisers, remontant jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser et le réveiller avec douceur. Vincenzo n’ouvrit pas les yeux tout de suite, il ramena le corps de  Rohlian complètement sur lui, de façon à se trouver sous lui, passant ses deux bras autour de sa taille pour l’étreindre et approfondissant leur baiser. Raoul qui était toujours dans le couloir n’obtint pas de réponse, le décidant alors d’entrer. Il avança lentement vers le lit pour les réveiller, et s’arrêta net en les voyant s’embrasser. Il sourit face à cette douce scène, puis sursauta légèrement en se rappelant son rêve. Il constata que les deux personnes enchaînées avaient énormément de ressemblance avec son frère et son ami.

 

RAOUL : (Pensif) Ca ne peut être qu’une coïncidence ! Oui c’est un pur hasard ! (Secouant la tête pour reprendre ses esprit, s’approchant d’eux et les appelant) Allez les amoureux, il est l’heure de se lever, le petit déjeuner vous attend ! Francesca et les parents sont déjà levé, il ne manque plus que vous deux ! Alors de… Bout… (Dit-il en soulevant le drap provoquant un léger courrant d’air qui fit frémir les deux tourtereaux, et se rappela de son rêve en les voyants en tenu d’Adam.)

 

            Rohlian et Vincenzo rompirent le baiser, se regardèrent en souriant puis se tournèrent vers Raoul, Rohlian posant sa tête sur le torse de son amour et souriant à Raoul qui était rouge comme une tomate.

 

ROHLIAN : Ne me dis pas Raoul que nous voir dans notre plus simple appareil te trouble à ce point ?

 

RAOUL : (Rougissant de plus belle) Un… Un peu oui… Ca me rappelle juste le rêve que j’ai fait cette nuit !

 

VINCENZO : C’est donc toi que j’ai entendu gémir aussi fort ! Et bien, il devait vraiment faire très chaud dans ton rêve pour te mettre dans un pareil état d’excitation ! Et de qui rêvais-tu ?

 

ROHLIAN : (Le regardant et lui souriant plein de malice) Quelle question mon chéri, à qui veux-tu donc qu’il rêve à part à son Angelo d’amour ! N’ai-je pas raison mon petit Raoul ?

 

RAOUL : (Légèrement sur la défensive et un peu contrarié) Ah non pas toi ! Tu ne vas pas t’y mettre aussi, déjà que Francesca n’arrête pas de me torturer avec çà. Et je le dis pour la énième fois, il n’y a absolument rien entre Angelo et  moi, est-ce que c’est clair ?

 

VINCENZO : Oh ! Eh ! Speed pas comme çà, on a comprit, n’empêche ton comportement avec lui nous le fait penser !

 

RAOUL : Ce n’est pas vrai, je me comporte normalement avec lui, comme un employé avec son patron, c’est vous qui interprété mal mes agissements avec lui. Angelo Viscardino n’est rien de plus que mon patron c’est tout. A présent j’aimerais que l’on cesse de parler de çà ! Pour le moment on nous attend dans la cuisine, alors dépêchez-vous d’y aller, moi pendant ce temps je vais faire… Mon lit !

 

            Raoul sortit alors de la chambre et se rendit dans la sienne pour y faire son lit, ce qu’il ne savait pas, s’était qu’une petite surprise allait lui tomber dessus. En effet, au moment où il se rendit dans ses appartements et en claqua la porte, quelqu’un sonna à la porte.

 

FRANCESCA : Un instant j’arrive ! (Se levant et allant ouvrir, puis surprise) Oh Monsieur Viscardino ! Bonjour ! Mais entrez donc je vous prie ! Que nous vaut l’honneur de votre visite ?

 

ANGELO : Je viens voir comment se porte Raoul, et toute la famille par la même occasion ! Alors vous allez bien ? Ce n’est pas trop dur, vous tenez le choc ? Je sais combien vous étiez attaché à Monsieur Vergas, Raoul me parlait souvent de son frère et lui. Enfin bon, comment allez-vous ?

 

FRANCESCA : (Souriante) Mes parents et moi allons bien, nous n’avions pas vraiment la même attache envers Rohlian que Vincenzo et Raoul. Par contre je m’inquiète un peu pour Raoul justement. J’aurais plutôt attendu une telle réaction de la part de Viny, mais c’est Raoul qui est un peu bizarre depuis.

 

ANGELO : (Légèrement inquiet) Ah oui ? Pourrais-je lui parler ?

 

FRANCESCA : (Un sourire malicieux sur les lèvres et le regard luisant) Mais bien entendu que vous pouvez lui parler ! Suivez-moi, il est à l’étage supérieur avec Vincenzo.

 

ANGELO : Merci infiniment !

 

            Elle lui sourit à nouveau puis ils se dirigèrent vers les escaliers. Après les avoirs gravit, ils stoppèrent devant la chambre de Vincenzo. Un bruit d’eau attira l’attention de Francesca.

 

FRANCESCA : J’entends la douche couler ! A mon avis Raoul n’est plus là et est certainement dans sa chambre juste là ! (S’avançant et frappant à la porte) Raoul, j’ai de la visite pour toi avec moi !

 

RAOUL : (Pour lui-même) Tient, qui peut venir me voir à cette heure ? (Répondant à sa sœur d’une voix étouffé par la porte) Fait la rentrer !

 

            Puis il continuait à faire son lit, pendant que Francesca fit pénétrer Angelo dans la pièce, puis refermant derrière lui en souriant.

 

RAOUL : (Tout en se retournant) Qui est-ce Fran…  M… Monsieur Viscardino ? Mais… Que faites-vous ici ?

 

ANGELO : (Lui souriant et s’approchant lentement de lui) Je t’ai déjà dit, pas de Monsieur entre nous ! Et puis je suis venu voir comment tu allais, d’après ta sœur ce n’est pas le cas. Alors, comment te sens-tu ?

 

            Raoul lui tourna le dos et termina de faire son lit pour enfin lui répondre et l’invitant à s’asseoir.

 

RAOUL : Asseyez-vous, nous serons plus à l’aise pour bavarder !

 

            Raoul lissa quelque pli voyant à la place même où devait s’asseoir son patron. Ce dernier s’approchait lentement et trébucha et poussant un léger cri dans sa chute. Raoul se retourna pour voir ce qu’il se passait et WOUM, le voilà allongé sur son lit, son patron couché sur lui, leurs visages à quelque centimètre et les yeux dans les yeux. Raoul fut comme paralysé à ce moment et ne fit plus un geste, ne détournant pas non plus le regard tout de suite. Ce n’est qu’en se sentant rougir, qu’il tourna la tête de côté pour éviter le regard d’Angelo. Ce dernier face à la réaction de Raoul, sourit et s’en amusa, sans pour autant se relever.

 

ANGELO : Quelque chose ne va pas, tu sembles gêné ? ! Est-ce cette posture qui te met mal à l’aise ? (Dit-il taquin et le sourire aux lèvres)

 

            Raoul ne répondit pas faisant toujours sourire Angelo qui le regardait tendrement. Et au moment où il tourna la tête pour répondre, ses lèvres furent scellées par celles d’Angelo qui l’embrassait tout en le regardant droit dans les yeux. Raoul les ouvrit bien grand, surpris par le geste de son patron. Puis sans vraiment s’en apercevoir, il se laissa aller, entrouvrant ses lèvres, invitant Angelo à approfondir leur baiser, ce que ce dernier fit en insinuant sa langue dans le passage qui lui a été fait. Ils fermèrent tous deux les yeux, s’embrassant langoureusement. Au bout d’un moment, Angelo rompit le baiser, regarda tendrement Raoul qui rougissait toujours, puis il lui sourit tous en caressant ses cheveux. Il frôla ses lèvres à nouveau puis se leva, s’asseyant à côté de Raoul qui restait allongé en fixant le plafond. Voyant qu’il ne réagissait pas, Angelo décida de rompre le silence.

 

ANGELO : Je suis désolé, je ne sais pas ce qu’il m’a prit de faire çà, je te prie de m’excuser, je ne voulais pas te décontenancer ! (Puis il baissa la tête)


            Raoul eu un sourire tendre sur les lèvres. Après tout, Francesca et les autres avaient sûrement raison, peut-être éprouvait-il vraiment quelque chose pour Angelo, sinon pourquoi aurait-il répondu à ce baiser si ce n’était pas le cas ? ! Il tourna sa tête vers son supérieur toujours en souriant, se redressa et lui prit le menton, lui tournant la tête dans sa direction le forçant ainsi à le regarder. Puis il l’embrassa à son tour, voulant voir la réaction d’Angelo. Ce dernier répondit à son baiser, un peu surpris à son tour par le geste de Raoul, ce dernier décidant au bout d’un moment de rompre le contacte et de tuer le silence qui s’était installé

.

RAOUL : (Hésitant) Angelo ! Je ne suis pas sûr si j’ai raison de te le dire parce que tu es mon patron, mais voilà, je crois que je… Oui je crois bien que… Que je t’aime ! (Serrant les poings et baissant la tête les joues légèrement rougissantes)

 

ANGELO : (Souriant) Je comprends mieux à présent pourquoi tu évitais toujours mon regard au bureau. Saches une chose, et c’est que moi je t’aime depuis le premier instant où  je t’ai vu, mais je n’ai pas osé te l’avouer, d’une part parce que je suis ton supérieur, et d’autre part parce que j’avais peur de te faire fuir  en apprenant que je suis homosexuel ! En fait personne ne le sait, car je l’ai à peine découverts en te rencontrant, et plus les jours passaient à travailler avec toi, plus je tombais amoureux. Au départ je ne voulais pas accepter cette évidence, je ne voulais pas qu’on me rejette à cause de çà, mais près de toi, je me sentais fort, invulnérable et j’ai enfin accepter la réalité, qui est que je t’aime profondément.

 

RAOUL : (Un peu surprit et ému face à cette révélation) Je me doutais un peu que tu ressentes quelque chose pour moi, c’est aussi pour çà un peu que je détournais le regard, je ne voulais pas te laisser penser que je ressentais de quelconque sentiments pour toi. Mais plus je passais de temps avec toi, et plus je me rendais compte que peut-être moi aussi je nourrissais les mêmes sentiments. Mais je n’en étais pas sûr jusqu’à maintenant et je ne voulais pas te donner de faux espoirs. A présent je suis sûr de ce que je ressens pour toi, et je n’ai plus peur de te l’avouer ! Je t’aime Angelo !

 

ANGELO : (Souriant légèrement crispé) Es-tu sincères ? As-tu répondu à mon baiser parce que tu m’aimes ou juste pour boucher le vide que Rohlian à laissé en toi à sa mort ?

 

RAOUL : (Etonné mais souriant) J’ y ai répondu parce que je t’aime, quant à Rohlian, il n’a pas laissé de vide puisqu’il est toujours vivant !

 

ANGELO : (Tendre) Evidemment, et il le restera dans ton cœur, mais il faut te faire une raison, et te dire qu’il est partit pour toujours !

 

RAOUL : (Souriant) Non, il est vraiment vivant, mais tu comprendras cela comme les autres au petit déjeuner ! Tu prendras bien le petit déjeuner avec nous ? J’en connais une qui se fera une joie de m’embêter comme çà en s’esclaffant « j’avais raison » et nyanyanyi et nyanyanya ! Ce que j’ai horreur d’admettre qu’elle avait raison d’habitude, mais en ce qui te concerne, je suis heureux qu’elle ne se soit pas trompé. Alors que fais-tu, tu restes ?

 

ANGELO : (Souriant) Je serais vraiment bête de refuser une telle invitation surtout si elle vient de ta part !

           

Puis il l’enlaça et l’embrassa tendrement. Raoul décida de le rompre à regret, puis entraîna Angelo jusque dans la cuisine, y déboulant, main dans la main, faisant sourire Francesca ravi de voir qu’elle ne s’était pas trompée et ne s’empêchant pas de le faire remarquer à Raoul comme il l’avait dit à Angelo. Pendant se temps, la douche que Vincenzo et Rohlian prenaient ensemble, prenait lentement fin. Ils sortirent de la douche, chacun séchant l’autre minutieusement.  Ils se rendirent dans la chambre et s’habillèrent. Rohlian fut étonné que ses vêtements soient chez Vincenzo, mais il ne voulait pas en savoir d’avantage. Lorsqu’ils furent tous deux vêtu, ils descendirent dans la cuisine où ils étaient si on peut dire, attendu. Vincenzo entra en premier voulant faire la surprise aux personnes présentes.

 

VINCENZO : Je tiens d’abord à m’excuser de descendre si tard, mais vous comprendrez pourquoi, car j’ai une surprise pour vous qui vous laissera sans voix !

 

RAOUL : Ca c’est sûr !

 

FRANCESCA : (Etonnée) A parce que tu sais de quoi il s’agit toi ? !

 

RAOUL : (Souriant) Et oui je sais, je l’ai vu accidentellement ! Aller Vince, ne les fait pas languir plus longtemps !

 

            Vincenzo lui sourit, se retourna et demanda à Rohlian de s’avancer. Rohlian s’exécuta et entra dans la cuisine et salua tous ceux qui s’y trouvaient. Et comme prévu, ils restèrent tous sans voix, Francesca tomba même de sa chaise. Tous le monde voulait comprendre comment cela était possible, et Vincenzo leur donna la version habituelle, que Rohlian était resté plus longtemps que d’autre cliniquement mort. Cette version leur suffisait étant des plus logique, et Vincenzo se verrait mal leur raconter qu’il a signé un pacte avec Satan pour le ramener à la vie, on l’aurait traité de fou. Ils s’assirent tout deux à table, l’un à côté de l’autre et prirent avec le reste de la famille leur petit déjeuner, le sourire aux lèvres, heureux de savoir Rohlian à nouveau parmi eux.

 

 

 

 

A suivre. . .

Par Ameris - Publié dans : Pacte Eternel (en cours)
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